Archives pour la catégorie '> Vadrouilles salées'

Petit tour en mer


nullIl fait beau, peut-être même un peu trop chaud et le vent devrait (hum) se lever un peu…

Mercredi en fin d’après-midi, nous sommes donc partis en direction de la grande bleue. Une sortie banale mais qui marque le début d’une navigation rien que tous les deux !

Sortie de la place de port : pas de souci, et ravitaillement : no problème… A nous la mer !
Euh… Je rectifie : à nous tous la mer ! En effet, je crois bien que c’est la première fois que nous avons vu autant de monde sur l’eau. Voiliers, moteurs, bateaux de pêche, jet-skis… Ca naviguait dans tous les sens tout en squattant l’entrée du port donc nous avons pris le large. Et quelques heures plus tard, la plupart des bateaux étaient déjà rentrés.
Le vent que nous attendions ne s’est pas levé comme nous l’espérions mais qu’importe ! Nous étions bien et tranquilles. Au fur et à mesure que le soleil s’abaissait au dessus de la mer, le vent s’affaiblissait petit à petit ; si bien que nous nous sommes carrément retrouvés à faire du sur place !
Nan, j’exagère beaucoup, on avançait, bah oui, un peu, un petit peu… à 1,5 noeuds en moyenne mdrr  Nous avons alors établit un contrat qui était simple : en dessus d’1,3 noeuds, on démarrerait le moteur… Le vent a voulu plusieurs fois testé notre engagement mais non, en fait, nous n’avions pas besoin de lancer la machinerie.

Pas pressés nous étions et sans buts nous allions…

Profitant de la tranquillité et du silence ambiants, nous avons pu essayer la sono du bateau (un brin contradictoire peut-être ? )

Dernière épreuve : rentrer au port. Résultat : sans encombres ! :)

Direction les vagues

Le vent souffle de 15 à 20 noeuds et le soleil est réapparu.

Nous sommes lundi 13 juillet et nous reprenons le chemin de la mer avec l’idée d’aller vers l’est.

Romain a décidé qu’aujourd’hui il pêcherait ! Jean-Rémy sort alors une boîte mystérieuse contenant des vieux fils avec plombs et hameçons rouillés. Ceci n’est pas à nous mais aux anciens propriétaires du voilier donc effectivement ça date un peu… Aucun de nous n’est pêcheur et ce matériel de pêche est en piteux état. Si Romain attrape quelque chose avec ça, ce sera surement le plus neuneu de tous les poissons (ou ptète un goéland) !
Donc nous voilà en mer et la houle est également présente. Des vagues, des creux, des revagues, des recreux… Arf moi qui était déjà un peu barbouillée… Allez courage, ça passe. Le vent est d’est, on avance au près et les vagues continuent de frapper le voilier avec un petit fracas. En fait, je découvre que la houle c’est plutôt cool et ça change du tout plat ! Romain a balancé sa traîne, et résultat : l’hameçon flotte et saute hors de l’eau !

null


Aïe un des winch s’est littéralement bloqué sur lui-même car l’écoute est repassée dans le winch qui était légèrement fêlé auparavant. Cette espèce de mésaventure a entraîné bien plus de peur que de mal, heureusement !
La suite de la navigation s’est faite dans le calme et dans la serénité. Quand on a repris la direction du port pour rentrer, le vent et les vagues nous poussaient. Jean-Rémy était persuadé qu’on surfait sur les vagues avec le voilier et nous disait de regarder le nez du bateau. Euh bah moi, je ne voyais pas trop où il était son surf mdrr…
Le record vitesse de Renaissance a été actualisé : on fait du 6 nœuds !


Pour s’amarrer, aucun souci !
Tout s’est fait en douceur et sans encombres mais nous avons entendu un « Bah c’était bien mais vous n’avez pas redressé la barre, la prochaine fois ». Mais si ! On s’en fout voisin, on est rentré, et délicatement en plus… :)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • winch bateau

Collègues et sortie en mer

Ce week-end, nous avons de la visite…

Samedi en début d’après-midi, Fred débarque. Le Lendemain, Romain nous rejoint également. Ce sont deux collègues de travail de Jean-Rémy qui vont découvrir Renaissance dans l’eau, l’ayant déjà vu bien au sec, et qui vont passer quatre jours avec nous.

Dimanche aprem, nous avons pris la direction de la mer pour quelques heures. Il ne faisait pas très chaud mais on était au milieu de l’eau. J’étais ravie comme à chaque sortie. Le vent était de 15 nœuds et pas mal de monde était également en mer.

Petit point négatif, l’annexe gonflée nous a bien enquiquinés. Elle n’est pas très pratique mais nous n’avons pas vraiment d’autre choix puisque le voilier n’a pas encore son radeau de survie. Nous l’avons mise à l’avant du voilier car peu manipulable, la mettre au cul du bateau n’était pas envisageable. Elle aurait traîné dans l’eau. A chaque virement de bord, une écoute de génois se coinçait plus ou moins. Le capitaine râlait comme d’habitude. Enfin, nous avons trouvé la position adéquate pour l’annexe permettant aux deux écoutes d’être libres…

null

null

null

La navigation s’est bien déroulée et s’est clôturée sur une petite-grosse difficulté pour rentrer au port. Les gens nous observaient, une petite pression montait… On a du s’y reprendre à plusieurs fois puis finalement sous les conseils du papi d’à côté, rentrer en marche arrière de manière à être poussé par le vent. C’était logique, oui mais bon la fois dernière en sens inverse, ça s’était bien passé… Bon allez pas grave tout ça ! Bah oui, nous sommes des jeunes, bah oui, ptète pas très doués, mais rien à prouver hein !? Et puis… la prochaine fois, ça ne pourra être que mieux !

Port Camargue, oui mais y a-t-il de la place ?

Première pensée lorsque nous sommes arrivés : quel trafic ! En effet, nous étions nombreux à l’entrée du port. Bateaux moteurs, voiliers, jet-ski, catamaran… toute cette joyeuse flotte circulait un peu anarchiquement. Trêve d’observations pour le moment, il est temps de trouver la capitainerie et le ponton d’accueil !
Nos trois paires d’yeux les cherchaient désespérément malgré l’aide stérile du Bloc marine… Un « Youhou » se fait entendre, C’est la madré ! Nous sommes sauvés mdrr !
Une fois Renaissance amarré, direction la capitainerie pour négocier une place… Pourvu que ça soit possible de rester au moins quelques mois…
Un gentil bonhomme nous reçoit et nous offre la possibilité de rester pendant 6 mois à Port Camargue, c’est-à-dire un forfait été.
Génial exactement ce qu’il nous fallait ! Par contre, il nous avertit que pour l’hiver, cela ne sera absolument pas possible car des travaux se feront et donc réduiront le nombre de stationnements.
Pas de souci, d’ici là, j’aurai surement mon diplôme en poche et nous voguerons vers un nouvel horizon… :)