« Ah Christelle, il faut que je vous vois pour vos dates de congés annuels… »
Moi aussi, je voulais m’entretenir avec vous ! Euh… Et c’est moi qui commence.
J’ai enfin pu annoncer à la cadre du service dans lequel je travaille actuellement que je partais bientôt. Quel soulagement ! Mais en même temps, je me traîne toujours cette petite impression de culpabilité qui me sous-entend que j’abandonne mon équipe et donc les personnes qui bossent avec moi.
C’est quand même terrible de se sentir honteuse de partir, d’éprouver le désir de changer de port et de vouloir travailler ailleurs. Et tout ça parce que le système hospitalier vous fait croire que vous êtes indispensable en ces temps de pénurie d’infirmières et que si vous lâchez tout, vous mettez tout le monde dans la difficulté. Il vous manipule autant qu’il le désire. Un pion vous êtes. Et puis mince, comment il faisait sans vous !?
J’ai donc donné mon préavis d’adieu qui me fera travailler jusqu’au 15 mars. Après, ce sera à voir avec Jean-Rémy selon sa situation. Ainsi, si lui aussi est libre, nous partirons de suite direction Gruissan. Et si ce n’est pas encore le cas, nous irons au Cap d’Agde le temps qu’il finisse son boulot afin d’écourter ses trajets boulot-dodo et surtout afin de quitter Sète !
Sinon quoi de neuf ? Comme tout le monde, on a froid et on ne languit qu’une seule chose ; pouvoir se réchauffer avec les premiers rayons de soleil du printemps…
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