Archives pour la catégorie 'Sainte-Lucie'

Rodney Bay

Ayant eu pas mal de mauvais échos sur Marigot Bay, on passe et on décide d’aller direct sur Rodney Bay. Navigation de quelques milles seulement avec un vent hyper changeant ! Alternance de grosses rafales et de pétole, variation de 60° sur la direction du vent… Ah c’est pas vraiment stable par ici !

Star Clipper sous voiles…

Là, on découvre une grande baie protégée par Pigeon Island où nous pouvons nous poser sur ancre devant le chenal qui mène à la grosse marina de Sainte-Lucie, point d’arrivée de l’ARC. Comme à la Soufrière, nous captons un petit Wifi qui aurait du me permettre de mettre le blog à jour si je n’avais pas été aussi flemmarde ! :)

Grosses villas amerloc sur la marina, avec les deux chiens de garde et l’abri pour jet-skis…

Sinon, pas grand chose par là. Gros hôtels en bord de mer… Nous attendons la meilleure fenêtre météo pour rejoindre la Martinique sans se faire secouer.

Ah et devinez quoi ! On reçoit enfin les radios françaises et ça, c’est cool :)

La Soufrière et les affaires

Il est 9h quand JR saute dans l’annexe pour détacher notre amarre et pour libérer ainsi Renaissance. Nous remontons l’ancre et quittons la grande baie de Cumberland pour rejoindre Sainte-Lucie. Au revoir la belle Saint-Vincent.

Cette navigation d’une quarantaine de milles a été assez sportive ! Partis avec un seul ris GV, nous nous sommes finalement grouillés d’en prendre un deuxième quand nous avons vu la grand-voile du cata qui nous précédait s’exploser en deux au début du chenal. Rafales à 40 ! Pouah mais c’est quoi ça…

Les deux pitons

Et puis ça s’est un peu tassé et nous avons pu progressivement remonter jusqu’à Sainte-Lucie et ses deux gros pitons. Et nous avons pris la dernière bouée libre devant le village de la Soufrière, premier port d’entrée. Et oui ! La plus belle partie de l’île est maintenant devenue réserve protégée et est administrée par la SMMA qui régule tous les mouillages. L’ancrage est interdit partout sauf à Marigot et Anse la Raye. Autrement, il faut prendre un corps-mort payant : 40EC/j, puis dégressif si on reste plus longtemps.

La soirée tombe quand un guss se présente pour récolter les sous de la bouée. Ok vous êtes un des rangers du parc ? Non non, c’est une bouée privée mais il la loue aux bateaux de passage. Arf ! Il nous assure être le vrai propriétaire de la bouée. Effectivement, on n’a pas trop fait attention en arrivant mais notre bouée ne ressemble pas à ses voisines… On paie tout en croisant les doigts pour que la mauvaise intuition qui nous assaille ne se vérifie pas plus tard. Faut dire quand même que ça sent légèrement l’embrouille…

Plus tard donc, bah l’embrouille se pointe ! Sous la forme d’un petit goss de dix-douze ans tout au plus… Il commence son truc par nous demander du coca et à manger. Voyant que ça ne marche pas, le ton et la tactique change. Là, il nous explique que la bouée est en fait à son père qui va bientôt rentrer et qui lui a demandé de récolter les sous pour la bouée… Blabla… Nous lui expliquons que nous avons déjà payé et qu’on ne paiera donc rien de plus, qu’il faut voir avec l’autre bonhomme… 20 minutes maintenant qu’il est accroché au bordé et ça continue. On n’comprend pas tout mais ça finit sur un « Soit vous payez ou j’appelle la POLICE des moorings… » Bon et bien appelle la police !

Las et énervé, il est enfin parti… voir d’autres bateaux. Et on l’a vu revenir avec une bouteille de soda et une boite de bonbons…

Jamais faciles ces situations, surtout avec des enfants, qui nous renvoient en autres culpabilité, pitié, impuissance, mais envie d’aider mais pas comme ça, impression d’être radins…  Mais donner pour avoir la paix pff. Ca nous dépasse un peu.

Lendemain matin, nous sommes deux bateaux à changer de coin pour une zone plus isolée et plus nature du côté de Bat Cav. Nous filons ensuite en ville pour les formalités, étonnamment gratuites à Sainte Lucie. Si on vous demande si vous comptez aller voir autre chose que les ports d’entrée, dites non sinon vous paierez une taxe en plus. Nous flânons dans le village où nous entendons nos premiers mots français-créoles. La Martinique n’est plus très loin.

Parmi les brochures et les guides que j’ai sur les trucs à faire sur l’île, je ne vois que des trucs payants ! Les sources sulfureuses etc… pas données ! Et par exemple pour crapahuter dans la forêt, faut obligatoirement prendre un guide payant… Pas top quoi.

La cascade du jardin bo

Nous nous contentons donc de vadrouiller en ville et sur ses hauteurs.

Arrivés devant le jardin botanique, on décide d’y faire quand même un tour… Bof, on y voit ce qu’on voit partout en se promenant dans la nature lol !

Rivière grise, pas polluée non, c’est juste du à ses minéraux !