Archives du mois de novembre, 2011

Collage des lames de pont

On y est. Les lattes de pont sont une à une scotchées, numérotées et dégraissées à l’acétone. La surface est propre et sèche. La visseuse nous attend, tout comme les cartouches de Sika. Suivant les conseils de la marque concernant le ragréage, le collage et le calfatage des ponts en teck (voir par ici) ; nous utiliserons du Sika 298 pour le collage du pont. En avant donc !

L’extérieur est fait en premier pour revenir ensuite vers le centre du bateau. Ça se fait assez facilement en fait. On barbouille, spatule, pose, cintre et cloue… Ainsi de suite. Jean-Rémy démonte ensuite le rail d’écoute pour poser les dernières lattes de pont. Collage et revissage de ce dernier. Idem également pour les deux taquets.

Nous utiliserons du Sika 292 comme le proposent leurs recommandations concernant la pose et l’étanchéité des éléments d’accastillage soumis à des tensions mécaniques (voir par là) avec serrage en deux temps. Bon, avouons que nous aurons aussi recours à une petite touche de silicone magique…

Maintenant qu’tout ça est sec, place aux joints ! Et c’est pas la partie qu’on préfère, loin de là… :)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • collage pont teck
  • pont en teck

Préparation avant la pose des lattes

Concernant la réfection du pont du bateau, où en est-on ?

La cabine arrière est de nouveau en bazar mais ça y est les deux taquets bâbords ont été démontés. Maintenant, nous nous attelons tous les deux à virer le maximum des traces laissées par l’ancienne colle. Quelques heures passées avec le ciseau en main, puis finalement avec la ponceuse, nous permettront d’obtenir une surface de travail propre et prête à recevoir le nouveau pont. Les quelques trous inutiles qui apparaissent ici et là ont également été rebouchés.

Auparavant, Jean-Rémy s’est occupé de commander le bois et de tailler les lames. Les nouvelles lattes de pont sont donc en iroko, mesurent 4 cm de large pour 8 mm de haut et sont de la même dimension que les anciennes. On innove en choisissant de créer une feuillure pour chacune d’elles. Feuillure qui devra normalement nous faire économiser quelques cartouches de sika ; parce que pas donné le sika hein… Une quarantaine de lames se voient débarquer à bord.

Premières poses, premiers cintrages et premières découpes qui vont bien.

Gros nettoyage, temps ensoleillé et en avant pour le collage des lattes de pont !

 

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • pont voilier

Zone de circulation libre

On continue de tout faire sauter (non non pas la capitain’rie) et le deuxième passe-avant est maintenant également dégagé. Les lattes de bois côté tribord se sont révélées plus coriaces et bien plus adhérentes qu’à bâbord. Mais ça y est, nous en sommes venus à bout ! On gardera pour le moment les deux lattes extérieures ; celles sous le rail de fargue ainsi que celles situées sous les éléments d’accastillage…
Passons maintenant à l’étrave. Pour faire place nette, on vire le guideau avec les poulies de renvois. On joue avec les amarres le temps de pouvoir avoir accès aux taquets avants qui sont démontés un à un puis remontés sur le gelcoat nu.
Un coup d’œil au guindeau pour s’apercevoir qu’il a un peu morflé…

Une pièce à changer ?

Un mastic époxy viendra combler tous les anciens trous du pont. Sous le guindeau, on remarque que le gelcoat est légèrement renfoncé. Jean-Rémy décide donc de restrater pour aplanir tout ça et pour renforcer la zone.

On laisse sécher ; le vent de sud et le grand soleil aidant bien.
Prochaines étapes : Ponçage du mastic et de la strat’ ! Démontage des taquets arrières, donc de la cabine avec ! Démontage des rails d’écoutes, donc d’une partie du carré et de la cuisine avec !
Ah quand on aime… :)


Les enfants du large – Bouquin

Auteurs : Olivier et Cécile de La Rochefoucauld
Parution : 2008
Edition : Le Cherche Midi
294 pages

Adolescents, Olivier et Cécile s’étaient juré qu’ils partiraient ensemble, en voilier, au bout du monde. Puis ils se sont mariés et ont eu des enfants. Et, un jour, ils ont décidé de réaliser leur rêve. Traverser l’Atlantique, affronter les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, puis franchir le cap Horn pour aller s’enfoncer dans le labyrinthe de glace des canaux chiliens, là où d’autres – et non des moindres – se sont perdus, c’est l’objectif un peu fou que se fixe ce jeune couple – ils ont respectivement 30 et 28 ans – avec ses cinq enfants dont l’aîné a 8 ans ; le sixième, Mériadec, naîtra… pendant le voyage. De l’achat du bateau au grand départ de Bénodet, de la cocasse traversée du golfe de Gascogne au combat contre les tempêtes venues de l’Antarctique, cette famille pas comme les autres nous fait partager en direct son incroyable périple, sur les traces de Christophe Colomb et de Magellan.

Super aventure, faut vraiment en vouloir pour aller se perdre parmi la glace et les williwaws ! Le site de la famille est par ici