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Episode 3 : Des Açores à la Galice !

A lire trop de blogs relatant les dernières transat au départ des Açores, je m’étais mis dans le crâne que nous aurions une navigation semblable aux autres ; c’est-à-dire toute grise, humide, pluvieuse et monotone (enfin si pas de dépression à l’horizon !)…
En fait, j’avais complètement tord. Nous avons eu la chance d’avoir un temps en or, super ensoleillé et plutôt chaud tout au long de notre dernier périple !
Bon ok, cette photo prise le jour du départ ne reflète pas du tout mes propos :)

Pour reprendre un peu le déroulement de cette navigation, nous nous sommes donc lancés dans l’aventure le mardi 16 juillet de bonne heure et de bonne humeur. A la sortie du port, vent de sud-ouest tranquillou et mer plate durant la première journée, parfait pour slalomer entre les nombreuses baleines qui transitent dans le coin. Et heureusement ! Car nous étions quand même en route de collision parfaite avec deux de ces bestiaux !

Cette seconde journée nous amène un vent d’ouest-sud-ouest plutôt capricieux. Un coup trop faiblard, un coup correct ; nous enchaînons toutes sortes de manœuvres à bord. Mais marre de hisser et d’affaler la grand-voile toutes les demi-heures, nous finissons donc sous génois seul… avant de renvoyer pour terminer la journée en ciseau !
Le lendemain, le vent est passé au nord-ouest et a forcit progressivement jusqu’à atteindre les 18 nœuds grib, donc plutôt 25 à 30 en rafales « sur le terrain ». Les données grib étant très souvent inférieures aux vrais vents rencontrés, faut juste le savoir avant… La houle s’est également levée, formant une mer du vent de travers courte et désagréable. Par confort, nous avons préféré abattre un peu afin de laisser Éole bien dans notre dos. Renaissance file sur cette mer pas cool et sous un ciel tout pourri avec 3 ris GV + mini bout de génois devant. Nous serrons les dents et croisons les doigts pour que les voiles tiennent encore le temps qu’on rentre… On y est presque !
La nuit sera difficile. Les grains se succèdent sans relâche. Plusieurs vagues ont rempli le cockpit et une particulièrement mauvaise est arrivée jusque dans le carré ! Heureusement, l’eau s’est écoulée côté cuisine et non côté table à carte… En plus il pleut toujours ; c’est pas top…
On attaque notre quatrième jour de mer et déjà 390 milles parcourus sur le cap ; soit 130 milles journaliers ; ça va on ne se plaint pas ! La dépression s’est enfin évacuée vers le nord-est et le vent redevient maniable… avant de mollir et de disparaître une bonne fois pour toute ! Les fichiers météo (on les réactualise tous les un ou deux jours) nous annoncent à présent au moins 48 heures de pétole ! Nous allons traverser une zone anticyclonique et avancer malheureusement à ses côtés…
Sinon, le ciel est magnifique ! Pas un seul nuage sur tout l’horizon et la mer s’apaise d’heures en heures. Vraiment rien de comparable avec la journée d’hier qui est déjà pratiquement oubliée…

Pas un souffle sur cette mer d’huile !

Notre gros monstre passe à l’attaque !

On papote, on papote et on oublie de faire une veille sur 360°. Merdouille et stupeur, voilà un cargo assez proche sur tribord avec une trajectoire peu rassurante ! « Big ship, big ship, big ship, euh c’est le petit voilier droit devant, nous voyez vous ?!!? » Apparemment personne ne veillait non plus à bord puisque que le voilà qui amorce rapidement un large virement de bord juste après notre appel VHF ! Ouf…
J5 et 665 milles derrière nous ! Plus que 210 pour atteindre Vigo. Toujours au moteur depuis le début d’après-midi de la veille et ça risque de continuer encore un peu comme ça. Note : nous faisons une route un peu plus au nord car les prévisions météo nous annoncent pas mal de vent de nord juste devant la péninsule ibérique pour notre arrivée… Pas terrible ! Même si un courant portant nous aide depuis le début, nous accélérons un petit peu le régime moteur pour tenter de passer cette barre avant le plus gros du vent, et si possible avec un vent inférieur à 20 nœuds ! Parce qu’on sera au près ce coup-ci, snif…
En y regardant plus attentivement, on remarque finalement que ça ne sert à rien non plus de monter trop nord, car devant le cap Finisterre, le vent s’enroule autour de la côte et est plutôt nord-nord-est ; ce qui nous amènerait à faire encore plus de sud… Du coup, on décide de tracer le plus vite possible, pratiquement en ligne droite na !
On tient les comptes et surveillons notre conso de gasoil en remplissant dès que possible le réservoir principal. Il semblerait que nous soyons à 2,3 litres par heure.
Pas grand chose à rajouter pour aujourd’hui. Pas mal de repos pour tous les deux, on alterne les quarts de 3 ou 4h, ou plus selon la forme…

Ci dessous nos petons ! Double paires de magnifiques chaussettes pour moi (avec le pantacourt pour le style !) et le dispositif anti pieds qui puent de JR ! (Y’a vraiment que Yoda qui tolère l’odeur !) :)

 

Souci mécanique ! Les deux batteries de devant ont littéralement fondu ! Un problème d’alternateur qui débiterait trop malgré le régulateur en place ! Pas dramatique en soi puisqu’à bord de Renaissance, nous avons trois parcs de batteries. Une batterie dédiée au moteur, 3 de 110 Ah de servitude et 2 de 65 en rab qu’on utilisait pour le guindeau et pour le Lectra-san. Obligé donc de les débrancher et de surveiller attentivement les autres ! Sinon, bah, on attend le vent…

On re prépare notre arrivée…

Début du sixième jour, plus que 75 milles maintenant donc un atterrissage normalement pour ce soir.
Enfin ! Après 56 heures de moteur (jamais fait autant !), le vent nous est arrivé tout doucement pour s’installer de nord. Avec 20 nœuds au près, nous prenons deux ris dans la grand-voile et réduisons également le génois. Nous tenons pratiquement le cap !
A cinquante milles de l’Espagne, c’est la foire aux cargos. Nous en comptons pas loin d’une trentaine en à peine quelques heures et ces monstres se croisent dans tous les sens. Le radar nous est d’une aide précieuse pour les voir avant qu’ils n’apparaissent sur notre ligne d’horizon, ainsi que pour suivre leurs trajectoires. Juste une petite frayeur avec un gros qui refusait de modifier son cap…

Bon celui-là passe devant, lui derrière, celui-là est déjà passé ? Celui-ci ? Et l’autre ??

C’est en toute fin de journée et perdue sous une petite brume rosée que la Galice se révèle enfin ! Ce paysage nous ravit ; la luminosité et les couleurs sont vraiment superbes. A quelques milles de l’arrivée, l’ambiance est joyeuse à bord ! :)

Par contre, le fait que nous ayons accéléré notre rythme de croisière nous a permis d’éviter le vent fort de nord (et on a bien fait !) mais ne nous épargne pas d’une arrivée de nuit ! Dans une ria qu’on ne connaît pas ! Nos principales inquiétudes sont les cargos (fréquents) qui rentrent et qui sortent de Vigo à toutes heures, les probables casiers des péchou invisibles dans l’obscurité et le fait de pouvoir trouver facilement une place libre dans une des marinas…
Finalement, nous sommes happés par l’imprévu et notre stress complètement envolé ! Un voilier est en panne de moteur à l’entrée de la ria et nous demande assistance car il n’y a plus un souffle de vent. Nous voilà donc en manœuvre de remorquage de nuit en plein milieu du rail des cargos puis en convoi tout éclairé ! Seul un gros arrivera à ce moment là nous gratifiant au passage de quelques coups de projecteurs dans la tronche…
Super feux d’artifice également pour fêter dignement notre arrivée après 6 jours et demi de mer depuis les Açores !
Et c’est vers les 23h30 mardi 22 juillet que Renaissance terminera son voyage et s’amarrera tout doucement dans la marina simple d’accès et vide de Punta Lagoa.
Après extinction du moteur, pas un bruit ne vient perturber le calme des lieux. Silence assez déroutant mais oh combien réjouissant lorsqu’on boucle enfin une grande navigation…
Salés, mais bien arrivés et heureux ! :)

Dans la rubrique p’tits soucis du voyage :
Donc 2 batteries bonnes à jeter…
L’éolienne ne marchait pas depuis la dernière navigation, y’avait besoin d’une toute petite bidouille mais n’était pas réparée. Mais si vous saviez quel bonheur c’est de ne pas l’entendre s’emballer lorsqu’il y a beaucoup de vent… Mine de rien, elle en rajoutait une couche !! Les panneaux solaires ont suffit et puis euh, avec le nombre d’heures moteur que nous avons fait hein…
Un mauvais coup de gîte et hop, JR vient juste d’arracher la porte de la salle de bain avant !! Euh faudra tout remettre en place avant l’arrivée de nos invités…
Les matelas de la cabine avant ont pris l’eau ! De l’eau douce, car deux bouteilles d’eau minérale en plastoc se sont fissurées et les équipets sont juste au dessus.
Le matelas de la cabine arrière est également mouillé : vagues à répétition + manches à air non obturées… Va y avoir du nettoyage en perspective ! Une vague dans le carré à cause de la descente mal fermée. Mais restons lucides, même correctement fermée, cette dernière n’est de toute façon pas totalement étanche…

La troisième et notre dernière !

Voilà plus d’un mois que je ne me suis pas posée pour écrire le blog alors je dois maintenant fouiller ma mémoire et me creuser sacrément les neurones pour pouvoir pondre ce dernier article sur les Açores ! Bon, aller, je me lance…

Donc après Faial, nous avons pris directement la route de Terceira en partant de très bonne heure puisque presque 70 milles séparent ces deux îles. Navigation au départ  pas vraiment passionnante, principalement marquée par la pétole, mais qui nous a tout de même permis ensuite de contempler tout un groupe de baleines à bec ! Elles nageaient là, paisiblement, juste à quelques mètres du bateau en pointant leurs bouts du nez vers le ciel à chaque fois qu’elles émergeaient. Trop cool ! Et je ne vous parlerais même pas des très très nombreux dauphins croisés, peut-être une cinquantaine, finalement si communs mais toujours si fascinants à observer !

Je pense que ce sont des baleines à bec de Sowerby (ça ressemble à ça ! :)

Bref en soirée, nous sommes arrivés à la marina Angra au sud de Terceira qui nous a alors dégotté une toute petite place tout au fond du port entre les bateaux de pêche. Pas trop de place pour manœuvrer mais Jean-Rémy a réussi sa mission avec brio ! Accueillis par les canards du coin avec juste un petit souci avec les taquets du ponton, alors carrément invisibles et inaccessibles, cachés sous des tours et des tours d’amarres en polypropylène ! Sympa pour défaire le merdier et tenir le bateau en même temps… :)

Marina d’Angra

Les jours suivants ont été pour ainsi dire consacrés à la glandouille (comme d’hab), entrecoupée de quelques promenades dans la jolie ville d’Angra do Heroismo. Nous avons découvert une grande cité patrimoine, frétillante de vie et colorée ! Les rues sont pavées, les maisons sont en pierres, le jardin municipal est particulièrement beau et s’étale sur plusieurs étages, et les édifices sont relativement bien restaurés et pimpants !

Devantures de maisons typiques de Terceira

Vue sur Angra depuis le Monte Brasil

Nous avons également fait le tour de l’île qui nous a semblé beaucoup plus développée que Faial et Flores mais qui reste tout de même évidemment verte et bien entretenue. Et encore une fois, quel boulot ces murets de pierres que l’on peut apercevoir partout…

Quelques photos maintenant de nos explorations !

Un des lacs en altitude

Vue sur les cultures depuis le fabuleux mirador de la Serra do Cume

Une des nombreuses petites chapelles (impérios)

Les fumerolles de soufre à Furnas do Enxofre

Biscoitos, ou la ville du vin

Terceira est aussi une étape stratégique. C’est d’ici que partent la plupart des bateaux remontant vers la façade atlantique française. Les méditerranéens eux, préfèrent logiquement Sao Miguel…
Notre départ pour rejoindre le vieux continent approche à grands pas. Après une semaine de crachin permanent et vent de nord-est, la météo semble maintenant s’arranger pour nous laisser partir. Et ça y est, nous sommes de nouveau en forme, motivés comme quatre (euh non quand même pas !), prêts pour reprendre la mer et à présent dans les starting-blocks ! C’est la dernière ligne droite avant de rentrer en France. Et c’est surtout notre dernière longue traversée aussi ! (Hip hip hiiip… !)
Nous mettrons donc demain le cap sur Vigo… en Espagne ! Ce petit crochet en Galice nous permettra ainsi de raccourcir la route globale et nous retrouverons également des amis là-bas.
Aller hop moussaillons, c’est parti pour ces 875 milles !

Qu’est-ce qu’il fait là lui ?

En route pour Faial

Nous quittons les puffins de Flores et leur chant nocturne très caractéristique (oh faut les écouter !!) samedi  juin pour rejoindre Faial, situé plus loin dans le groupe des îles centrales. 130 milles séparent Flores de Faial et ce n’est pas prêt de s’arranger puisque Flores et Corvo, situés sur une plaque tectonique différente, continuent de s’éloigner des autres de 2,5 cm par an…
Cette navigation sera sympathique malgré le temps continuellement grisâtre et super humide. Nous ferons plus de 90 milles sous voiles aidés par un courant portant.

Derrière le Monte Da Guia, nous découvrons Horta qui s’illumine sous le soleil matinal ainsi que sa marina qui n’est pas aussi pleine qu’on le craignait. Après avoir fait la paperasse, Renaissance se voit attribuer une place à couple d’un autre voilier qu’on avait déjà rencontré à Flores et qui sont arrivés la veille au soir. A leur bord, en plus du capitaine, deux jeunes équipiers charpentier et infirmier !
Mais pressés par leur timing, ils repartent déjà dans l’après-midi pour la Corogne, nous leur souhaitons bon vent !

Les jours suivants sont consacrés à la visite de la ville et à la glandouille. L’escale est sympathique, la ville plutôt jolie, bien entretenue avec plusieurs belles balades à portée de jambes. Nous profitons également du confort de cette marina très bien abritée. Il y a possibilité de mouiller à l’entrée mais cela coute une demi-place de port alors pour 12 euros (en fait, toutes les marinas açoriennes pratiquent les mêmes tarifs), nous préférons largement opter pour la facilité ! A savoir qu’en pleine saison, on peut avoir une place en quatrième ou cinquième position à couple ! Là, nous sommes seul contre le quai et l’ambiance est assez calme. Le wifi est quelque peu aléatoire mais on le capte tout de même du bateau, ce qui nous permet de skyper avec la famille et les amis sans modération. A Flores, nous devions aller au bistrot pour cause de panne de réseau… Ici, on trouve de tout pour le bateau et nous en profitons pour faire remplir notre cube Butagaz chez MAYS qui propose également pas mal de livres de toutes les langues à échanger, en plus des habituelles pièces d’accastillage et autres services aux bateaux.

La baie de Porto Pim et Horta depuis le Monte Da Guia

Nous partons faire le tour de l’île et découvrir ses trésors. Faial est également très jolie, mais niveau paysages, surement moins spectaculaire que Flores. Nous découvrons en chemin de grandes vallées cultivées, des hauteurs plus boisées, de tous petits ports de pèche entourés de caillasses, de jolies plages de sable noir et toujours des nuées d’hortensias tout partout !

Une des nombreuses vieilles maisons en pierres

Église de Praia do Almoxarife

Curieux

Le temps est maussade mais nous grimpons tout de même à l’assaut du volcan central qui domine l’île. Sur les bords de son cratère, un bain de nuages nous laisse entrevoir très furtivement cette caldeira de plus de 400m de profondeur. Inutile de vouloir en faire le tour avec ce temps, quelques km glacials, ventés et plus souvent dans le blanc qu’autre chose…

La caldeira de Faial !

Tranquilles, sur les hauteurs du volcan…

Petite route pour redescendre

Changement de décor, cap à l’extrême ouest de l’île ! Nous errons maintenant dans un environnement lunaire et apocalyptique. En effet, un tout jeune volcan a surgit des flots suite aux nombreuses secousses sismiques de 1957-1958. Celui-ci a craché cendres et laves tant et si bien qu’il a finit par agrandir la superficie de Faial de quelques 2,4 km2 supplémentaires ! Aujourd’hui, l’érosion fait son œuvre et la végétation reprend très doucement ses droits sur une terre encore pas si longtemps complètement stérile. Expérience assez magique que de trottiner dans ce paysage très beau et très calme…

Capelinhos, dernier volcan des Açores…

L’ancien phare, maintenant à moitié enterré

Derniers jours pénards à bord avant de rejoindre une prochaine île, qui sera probablement Terceira. Dans une dizaine de jours maintenant, nous reprendrons la mer pour notre dernière grande traversée afin de rejoindre le vieux continent. On en a pour une bonne semaine avec 1100 milles encore à parcourir ou 850 milles si on fait un crochet par l’Espagne. Et je peux vous dire que nous ne sommes pas vraiment motivés pour le moment ! Déjà, on a l’impression d’être arrivés aux Açores il y a peu, et repartir encore pour une énième grande navigation ne nous emballe pas trop. « Quoi vous aimez pas les grandes navigations !? Ah oui donc vous aimez pas la voile quoi !!! » Et bah non neuneu, t’es à côté de la plaque. C’est juste que parfois (ou souvent) je trouve ça long, chiant et physiquement contraignant. Plus le temps grisâtre, bof quoi… Également, nous accusons pas mal de fatigue là tout de suite. Le décalage horaire ne nous aide pas trop, la nuit ne tombant plus sur les coups de 18h comme aux Antilles. Bref ça joue beaucoup sur notre rythme ; on se couche et on se lève trop tard !
Bon, aller, on va pas se morfondre non plus. Il nous reste encore un peu de temps pour profiter des Açores et pour retrouver notre motivation et notre dynamisme perdus ! :)

Horta, l’escale mythique

Depuis toujours, les Açores occupent une position stratégique pour tous les périples océaniques. Faial était l’escale clé pour tout ce qui transitait par là, que ce soit par la mer ou par les airs. Et aujourd’hui encore, la marina d’Horta reste un arrêt bien commode pour l’ensemble des bateaux qui traversent l’atlantique et pour les  nombreux qui par la même, bouclent leur voyage en rentrant en Europe.
Il n’en fallait pas moins pour qu’une tradition voie peu à peu le jour. Tous les navigateurs laissent maintenant une trace de leurs passages sous la forme d’une peinture murale dans le port et catastrophe, cela porterait irrémédiablement malchance de ne pas suivre la coutume !
Le temps et les embruns viendront peu à peu grignoter les plus anciennes peintures pour que les petits nouveaux comme nous puissent à leurs tours prendre les pinceaux !
Alors la question qui s’impose assez vite ici est : que va-t-on pouvoir griffonner de beau, ou plutôt de pas trop moche ?
Dans la plupart des cas, c’est une reproduction, fidèle ou non, du bateau qui a loyalement mené son équipage à bon port. Ou encore la route du périple réalisé avec le nom des escales traversées. Parfois c’est carrément un chef d’œuvre de talent ou d’imagination. De temps à autre, on peut voir un simple tag grossier, fait vite fait à la bombe, avec juste le nom du bateau. Peut-être un équipage pressé mais voulant tout de même respecté la tradition… Et puis enfin, il y a les dessins simples et/ou simplets des pseudo demi artistes en herbe… Nous sommes évidemment dans la toute dernière catégorie ! Pour les curieux, vous verrez notre magnifique ouvrage dans l’album photo des Açores ! :) J’ai tout de même réussi à faire participer le capitaine qui s’est finalement bien pris au jeu. Bon au début, il voulait innover au faisant un truc avec du Sika. Euh tu rigoles là !? Cette idée à mettre à la poubelle direct’ ! Rien qu’avec de la peinture, on en avait déjà partout ! Alors je n’ose imaginer la chose avec du Sika mdrr ! (Et pauvres peintures qui auraient eu le malheur de côtoyer la notre !)
Bon aller, pour illustrer tout ça, je vous propose une petite sélection d’œuvres d’art que je trouve originales ou curieuses parmi des centaines et des centaines d’autres… ;)

Pour commencer voilà les plus… macabres ! Très loin du dessin naïf avec un joli ciel bleu, des oiseaux qui chantent et un bateau qui fait un grand sourire…

Un squelette de piranha ? Qui s’est auto-bouffé ?

Drôlement bien faits !

On a r’trouvé Yoda ! :)

Ola… flippant !

La mer est une grosse bouse ?

Shaitan ?

Et puis y’a ceux qui ont du avoir quelques petits soucis en cours de route… :)

Mauvaise météo !

Mauvaise rencontre !!

Euh… un bateau de merde ? :)

Pas de mât, pas de soucis ! :)

 Rencontre avec un OFNI !

Pressés d’arriver ! (joli)

Égoïste certes… mais heureux ! :)

Torture Tour 94… :)

Et puis pour finir, ceux qui restent légèrement portés sur la bouteille…

 Un voyage Ajité ?

A la tienne !

Ça navigue dans la mousse…                                                       Façon affiche de concert !

 Du côté du Danemark

Bon Vivant

Un bateau pratique !

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://voyage-de-renaissance fr/acores/horta-lescale-mythique/