Le dernier paradis sauvage de l’Europe

Quel bonheur d’être aux Açores ! Et pas seulement parce qu’on est enchantés de r’trouver le plancher des vaches après deux semaines de mer… mais surtout parce que ces îles sont d’une grande beauté !
Perdu et finalement minuscule dans l’océan atlantique, cet archipel se compose de neuf îles volcaniques divisées en trois groupes de par leurs positions géographiques. Dans le groupe de l’ouest, se trouve la toute petite île de Corvo ainsi que sa grande sœur Flores sur laquelle nous venons tout juste de débarquer.
Point le plus occidental de l’Europe, cette île est un véritable régal pour les yeux ! Nous ne pouvons que nous réjouir de découvrir maintenant des paysages natures et bruts après les plages, certes jolies mais parfois monotones des Caraïbes. Comme un petit air madérien ; notre premier coup de cœur du voyage… De douces collines cultivées côtoient des falaises abruptes qui plongent dans l’immensité de l’océan. Le sol étant très riche, le climat plutôt chaud et humide, nous découvrons ici une véritable palette de verts qui se marie parfaitement avec le gris de la roche et le rouge brun de la terre…
Les cascades sont nombreuses et se terminent en rivières où parfois on peut trouver quelques vestiges de moulins à eau. Les villages, jamais très grands, nichent dans de profondes vallées et semblent plongées dans une douce quiétude.
Plus haut, des cratères de volcans endormis forment des lacs aux couleurs variées.
Et évidement partout des fleurs sur Flores ! Principalement des hortensias sauvages qui longent les routes en formant de véritables haies, recouvrent les murets et délimitent aussi chaque parcelle cultivée. Mais aussi des lys rouges et jaunes, des azalées, des arums…
Bref, on en prend plein les mirettes et cela nous rappelle qu’il n’est pas vraiment nécessaire de traverser un océan pour voir des paysages somptueux. Pourvu que ça dure ! Depuis 2009, Flores et Corvo ont été intégrées à la liste des réserves de biosphère mondiale par l’UNESCO.
Sinon il fait frais, il fait bon. On redécouvre le brouillard ainsi que le crachin et la température de l’air nous vivifie après notre neurasthénie tropicale. Oui, c’était sympa les Antilles mais on est bien contents de tourner la page et de changer d’environnement.

La petite marina de Lajes est tranquille, tout confort, et pas chère (12 euros !) bien que terriblement inconfortable par houle de nord-est. D’ailleurs, à peine arrivés, nous passerons plusieurs jours à entendre nos amarres et nos pare-battages gémir à cause d’un important ressac dans la marina… Tiago, le responsable super gentil, nous conseillait même de fuir nous abriter au mouillage de Faja Grande de l’autre côté de l’île ! Heureusement la houle n’a pas duré et le calme est revenu…
Et même si le ravitaillement est relativement limité à Flores, quel plaisir aussi de retrouver de la bonne bouffe à un prix plus que correct.
Maintenant place aux photos ! (et encore plus dans cet album… enfin euh quand j’l’aurai fini) :)

Paysage typique de Flores, des champs et des hortensias

Côte nord-est

De nombreux points de vue aménagés. Vue sur Fajazinha en contre-bas

Maisonnettes à Lajes

Lagoa comprida

Lagoa negra (qui porte bien mal son nom) et lagoa comprida

Hortensia toujours (importé du Japon)

Côte nord-ouest, Ponta Ruiva

L’église de Santa Cruz (la capitale de l’île)

Partout des lapinous !

Flores, une île qu’on peut facilement qualifier de bien verte ! Et pourtant…

Magnifique forêt de cèdres rouges du Japon…
Rando le long d’une rivière vers Fazenda

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