Auteurs : Marie et Hervé Nieutin
Parution : 2008
477 pages
Partir sur un voilier pour un an ou une vie est une drôle d’idée. Comment peut-on désirer aussi chèrement vivre sur l’eau ? Le rêve de voyage continue pourtant de hanter nombre de passionnés de la mer et d’amoureux de bateaux.
Ce livre répond aux mille questions qui peuvent transformer le rêve de voyage en cauchemar. Chaque jour du périple de cette famille est une « Histoire de Partir ». Chaque histoire découvre un nouvel aspect de la vie en mer. Et leur grande force est de livrer la réalité d’une croisière sabbatique avec beaucoup de générosité, d’humilité et d’humour.
En parcourant ces pages, vous serez plus qu’un simple lecteur, vous vivrez le voyage. Et vous ferez comme le reste de l’équipage, vous apprendrez sur le tas. Vous serez tour à tour capitaine, équipier et mousse. Vous achèterez et préparerez votre bateau. Vous ferez la navigation, la cuisine et l’école aux enfants. Vous apprendrez à pêcher, à combattre les cafards, à reconnaître un bon mouillage, à vaincre votre peur des coups de vent. Vous rencontrerez des navigateurs de tout poil et découvrirez quelques-uns de ces pays qui font rêver. Une expérience précieuse pour votre propre histoire de partir…
15 des 1000 questions du candidat au voyage : Suis-je fait pour vivre en mer ? Quel budget prévoir ? Comment acquérir un bateau ? Quel parcours choisir ? Comment assurer la sécurité des enfants ? Et leur scolarité ? Monocoque ou catamaran ? Faut-il assurer son navire ? Comment mon conjoint va-t-il s’adapter ? Quelle annexe choisir ? Comment gérer l’eau douce, l’électricité ou le froid à bord ? Et si mes enfants tombent malade ? Et les pirates et les cyclones et l’âge du capitaine…
Euh… Original, cet ouvrage se présente sous forme de blog avec des articles classés en catégories. C’est un bouquin sympa, pratique (car on peut facilement sauter la partie assommante qui ne nous plait pas) et l’auteur a incontestablement une bonne plume. Mais bon, nous en sommes tous les deux un peu déçus. Hop le catamaran est acheté en Martinique de France, hop peu de travaux et hop une année de balade familiale dans les Caraïbes… Pas de transat, pas de « je largue tout » et très limité géographiquement, snif. Bref pas tourdumondiste du tout. Peut-être que ce livre n’est en fait tout simplement pas raccord avec notre idée du Voyage. Après tout oui, le terme de Voyage peut avoir de nombreuses significations. Et puis il faut dire aussi que la quatrième de couverture est très alléchante ! « Quel budget, quel parcours….? » Mais bon, juste un peu sommaire quand on cherche un peu plus ! Le site de la famille est par là… :)
Ces derniers jours, la salle de bain nous a vu débarquer armés de la ponceuse, du vernis, de peinture et d’isolant bien résolus à la travailler et à la
modifier un petit peu…
Ah qu’elle n’avait pas bonne mine hein ?
Ni une, ni deux, j’embarque un bout de papier à grains et en avant pour le ponçage ! L’ancien vernis tout abîmé tient encore bien donc je me retrouve à frotter comme une acharnée et à lutter
pour gagner quelques précieux centimètres de bois brut.
Monsieur occupé de son côté, vient par moment surveiller l’avancement de la chose en se moquant de ma difficulté à frotter ce fichu bois ! J’en ai marre, et mes biceps aussi ; il viendra à ma rescousse à grand coups de ponceuse électrique. Hum si c’est pas de la triche ça… :)
Nettoyage, mise en place de l’isolant et on s’occupe des fonds. Faut encore poncer ; ça en devient un peu abrutissant à vrai dire et puis place à la peinture. (hourra intérieur)
On choisit de peindre tout l’intérieur en blanc histoire que ça fasse plus propre et plus clair…
Jean-Rémy s’occupe de la coupe et de l’assemblage des deux portes qui viendront fermer le haut.
Démontage placard coulissant et évier pour colmater des micros fuites en refaisant les joints… On en profite aussi pour rajeunir un peu le coulissant !
C’est tout pour le moment mais cette pièce n’est pas encore terminée. Il faudrait ainsi : rajouter l’entourage bois peint en blanc, remettre les plexis en place, s’occuper du plafond, lambris sûrement, changer le miroir pour un plus grand, faire l’entourage du hublot, changer l’abattant des toilettes en bois qui vieillit très mal et dont la peinture saute de partout, tenter quelque chose pour récupérer un peu la porte…
Petite recette pas bien compliquée !
Il vous faut donc avoir à portée de main :
> une porte de douche qui laisse passer un tout petit peu d’eau quotidiennement ou presque
> des saletés en tout genre, poussières et autres
> des résidus de divers travaux intérieurs : ponçages du bois, sciages…
> et… vos pertes capillaires (ou les nôtres, on vous en donne volontairement et gracieusement si besoin)
Mélangez bien le tout afin d’homogénéiser l’ensemble de la substance. Laisser reposer quelques jours ou quelques semaines, au choix selon le résultat et l’odeur escomptés. Soulevez le plancher et… bravo, vous obtenez une super bouillie noirâtre bien épaisse et des plus appétissante !
Hum…
Par contre, ne me demandez pas le but de cette recette, y’en a pas. Tout ça rien que pour illustrer ce dans quoi nos mains ont plongé et trifouillé pendant tout le temps du nettoyage !
Et oui comme on dit, l’heure est au grand ménage de printemps.
Têtes en bas et mains gantées, nous étions installés pour un bon décrassage des fonds !
Note à moi-même :
Penser à toutes les gentilles personnes qui viendront voir ton blabla et qui n’ont sûrement pas envie de lire des articles dégoûtants. Bref promis, désormais, j’arrête avec mes histoires de « moisi » ou de « bouillie crasseuse »…
:)
Juste une petite pensée pour Renaissance ce jour…
Et oui un an déjà que le voilier barbote depuis sa mise à l’eau !
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