Pour se souvenir et en prévision du prochain carénage… Pour Renaissance, nous avons utilisé :
> 4 L de primaire époxy Interprotect
> 1 L d’enduit époxy Watertight
> 5,750 L d’antifouling érodable Micron Extra International (contre 5 L
d’antifouling Mistral 633 Boreo l’année précédente).
Avec, nous avons passé une couche sur toute la carène et une supplémentaire sur les endroits particulièrement attaqués (ligne de flottaison, safran, quille…).
Si choisir un érodable permet normalement d’éviter l’accumulation des couches, il montre ses limites et l’effet « pudding » est apparu cette année. Donc, l’année prochaine, je pense que nous serons bons pour un grattage intégral de la coque youhou !
Entre la rouille de la quille et l’osmose du safran, la coque, elle, semble saine. Cette dernière aurait reçu un traitement anti-osmose fait par les anciens propriétaires.
A présent verdict au printemps prochain afin de voir comment le safran et la quille vieilliront ! Le voilier est resté 70 jours à sec sur ses bers afin qu’il dégorge de son eau salée. Il va sans dire que c’est relativement peu en terme de « séchage » correct par rapport aux six mois et plus recommandés… On peut donc qualifier tout ce travail et les traitements appliqués de temporaires…
Bref, affaire à suivre ! Idem pour le presse-étoupe qu’il faudra cette fois-ci impérativement changer.
Maintenant nous continuons les travaux à bord. Nous n’avons pas encore ré-intégré le bateau mais cela ne saurait tarder ! La suite du boulot concerne :
– Le ré-aménagement de la cabine arrière
– Le traitement du pont et la réfection des joints
– Le nettoyage de la coque qui en a bien besoin. On clôturera l’exercice en virant le scotch rouge déco qui commence à souffrir et également en replaçant le « LR » tout effacé de La Rochelle sur le tableau arrière… ;)
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- osmose bateau
- osmose coque
Depuis 8h, nous étions déjà sur le qui-vive et sur la zone technique pour finir la préparation du voilier. Passer les dernières couches d’antifouling, préparer le mât avec la mise en place des barres de flèches et des haubans (T’es sûr que c’est le bon celui-là ?), virer tout le bazar accumulé dans, sur et sous le bateau, faire le dessous de quille… Voilà qui nous occupait bien.
Comme à chaque grutage, une petite pointe de stress est venue se joindre à nous. Rapide pause casse-croûte à l’appart… Et m*rde c’est déjà l’heure, nous sommes à la bourre, les renforts sont déjà sur place et il commence à pleuvoir ! Ah que cela s’annonce bien ! :)
Nous sommes tous prêts et on attend la grue qui n’a pas l’air d’être très pressée. On lui pardonnera aisément son retard si elle est un peu plus fonctionnelle que la dernière fois, oui on se rappelle de son bras qui ne marchait pas… Bon maintenant on poirote carrément sous la flotte ! Et enfin v’là m’sieur le grutier qui vient nous voir, je crois que c’est à nous de jouer.
Si la mise à l’eau du bateau est fastoche ; le mâtage apparaît quant à lui un peu plus compliqué ! Dès que le voilier est dans l’eau, les Musclés sautent dessus pour réceptionner le mât. A présent, il faut choper les haubans pour venir les attacher sur les ridoirs. Et que ça visse, et que ça re-visse, et que c’est trop serré d’un côté, et qu’il faut re-dévisser ceux-là, et que flute il s’est coincé de travers dedans et que de l’autre côté c’est trop court… Mais où sont passés les goupilles ? Attendez je bascule un peu le mât… Là ça le fait ! Ah non attention, le mât est sorti de son emplacement ! Ca y’est. Bon maintenant, j’enlève les sangles de dessous le bateau et vous partez au ponton carburant pour attacher l’étai. Euh z’êtes sûr ? Non, on reste et tant pis on fait ça là. Ouf c’est bon, c’est fini, allé en route qu’on libère la place… Moteur ! Euh moteur ?? Bah plus de moteur !
De longues minutes s’écoulent, suspens. Et voilà que ça tourne de nouveau rond. Une cosse électrique est morte au combat qui l’opposait au sel et à l’humidité. Maintenant direction le ponton d’à côté, histoire de tendre les haubans et de tout fignoler…
Voilà une bonne chose de faite ! On se sent décidément mieux à présent.
NB : Oui, vous avez raison, les photos ci-dessus sont aussi tristounettes que le pont bicolore du bateau. Va vraiment falloir qu’on s’en occupe sérieusement.
En tout cas, un grand merci à tout le monde d’avoir été présents pour nous aider… :o)
Bon, c’est plutôt pas mal ; le safran ne suinte plus. Les cloques paraissent sèches.
En avant pour la Watertight dans les trous puis on appliquera trois bonnes couches d’Interprotect. Voilà qui devra normalement (et temporairement ?) faire l’affaire…
Demain, juste avant la mise à l’eau, nous couvrirons le safran de deux couches d’antifouling.
Dernières retouches, changement des anodes, un petit coup sur l’hélice, un peu de graisse par ci, un peu de silicone par là et on y est ! Pilpoil dans les temps, ouf, paré pour le plouf ! :)
Grand jour demain, le bateau retrouve enfin l’eau ainsi que son poteau, euh son mât ! (Pas vraiment pressés d’y être, ah mais pressés que ce soit fait…)
Après une première application de Watertight, l’enduit époxy, qui permet de combler toutes les aspérités de la quille ; rebelote, il faut poncer ! On obtient une surface à peu près plane mais qui demande encore quelques retouches. Hop re-enduit, hop re-ponçage… Et la quille est maintenant bien lisse.
Ensuite, on appliquera trois bonnes couches d’interprotect qui permettront de
faire le lien avec l’antifouling. Là, ça devient compliqué car la pluie associée au vent a décidé de venir nous enquiquiner pour nos derniers jours à sec. Quotidiennement, nous sommes arrosés ; ce qui fait qu’on perd du temps car le bateau est tremp’. On en est résolu à jouer à cache-cache avec la pluie. Quelques heures de répit ? Paf, une couche de plus… :)
Le joint de quille est fait au Sika. Ah enfin… On en apperçoit le bout. Deux couches d’antifouling viennent recouvrir la quille de Renaissance. Ouf ! Oui, pour la quille, c’est ter-mi-né ! Adieu rouille, nous espérons de tout coeur ne pas te re-croiser l’année prochaine hum…
Bon… Faut retourner voir le safran à présent. Et voui, y’a encore du boulot…
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