Archives du mois de septembre, 2011

Virées de fin d’semaine

Temps clément samedi, hop direction la mer… Petit souffle d’air qui nous offre une joyeuse sortie ! Nous filons vers le large… Renaissance semble content. La brume est là et s’accroche sur la côte. La Rhune et les Trois Couronnes disparaissent peu à peu. Tiens, le Jaizquibel se couvre ! Il est temps de virer car cela ne laisse rien présager de bon et puis c’est que je bosse moi demain matin… Les gros nuages nous foncent dessus, nous fonçons vers le port ! Le vent forcit, nous réduisons un peu. Ahah on va se faire tremper !?

Dimanche, fin d’aprem… Temps toujours brumeux. Jean-Rémy ayant passé une grosse partie de l’après-midi dans le coffre entre chauffe-eau et tuyaux, il est un peu tard lorsque nous prenons le chenal. En mer, nous sommes rapidement accueillis par une grosse houle, mais tellement longue qu’elle ne nous embête pas vraiment. Le soleil tombe rapidement, il commence à cailler. Il n’y a que très peu de vent et puis enfin Eole se réveille. Bon il sont en retard ? Ah ça y’est, v’là le show de la patrouille de France qui commence ! On était un peu loin, dommage ! V’là normalement ce que ça donne d’un peu plus près !

 

Et ceux qui vont en mer – Bouquin

Auteur : Dominique Agniel
Parution : 2002
Edition : Robert Laffont
252 pages

 

Qui n’a pas rêvé un jour de tout quitter pour s’inventer une autre vie ?

Partie sur un bateau pour faire le tour du monde, Dominique Agniel raconte ici l’extraordinaire aventure qui l’a conduite, après un long périple, aux îles Marquises. Au départ, une histoire d’amour et un défi : partir avec son mari, leurs trois enfants et deux équipiers vers les îles rêvées du grand large, pour larguer enfin les amarres. Mais d’escale en escale, des Caraïbes jusqu’au Pacifique, le voyage idyllique se transforme en véritable odyssée… La promiscuité, le besoin d’indépendance des enfants, la difficulté à se réadapter à la vie terrestre, les trahisons amoureuses, annoncent de fortes tempêtes.
Et ceux qui vont en mer n’est pas un récit sur un tour du monde en bateau, mais l’itinéraire d’une femme. Un parcours initiatique et une quête : La poursuite d’une alliance perdue avec la nature, une réflexion sur l’envers du rêve, sur la vie dans les îles, tour à tour refuge et prison, miroir impitoyable qui nous renvoie à notre propre solitude. Au-delà du témoignage personnel, Dominique Agniel nous emmène à la découverte des îles Marquises, dans le sillage de ceux qui s’y sont arrêtés : Robert Louis Stevenson, Paul Gauguin, Herman Melville, Jack London, Pierre Loti, ou Jacques Brel.

Enfin un livre qui traîte de la partie sombre du tableau. Bienvenue dans l’envers du décor, et non tout n’est pas rose. Tristesse, solitude, abandon, déception viennent bouleverser ce voyage, bon qui reste tout de même un superbe voyage. Quand la réalité rattrape le rêve…