Au réveil, nous découvrons l’île qui nous accueille. Ses 11 km de long sur 6 de large forment un paysage très aride, de nature volcanique.
Terre caramel, quasi africaine, Porto Santo est bercée par les eaux chaudes et turquoises de l’océan. Sa longue plage de sable doré s’étire sur toute la côte sud et l’eau y est cristalline, d’une limpidité parfaite.
Ce sera d’ailleurs pour nous l’occasion d’un premier plongeon, impossible de résister à l’appel de la baignade sous cette chaleur écrasante !
Côté bateau, il est possible d’aller au port, de mouiller dans le port (payant) ou de mouiller en dehors. Nous choisissons de poser notre ancre pour quelques jours à l’extérieur du port sur un fond de sable d’excellente tenue. A la nuit tombante, il n’est pas rare d’être secoué par de grosses rafales qui s’engouffrent dans la vallée centrale de Porto Santo. D’ailleurs dans le port, se lève alors un clapot d’enfer.
La marina ferait semble-t-il payer pour l’amarrage de l’annexe… (?) Nous débarquons donc sur la plage ; ce qui nous rapproche de la ville. Par contre, nous partons souvent nous balader les fesses trempées à cause des rouleaux ! :)
Certains conseillent de laisser le bateau au mouillage de Porto Santo puis de visiter Madère (peu de mouillage apparemment là-bas) en prenant le ferry mais c’est peu réalisable vu le prix de la traversée : 25 euros l’aller en 2h30 et un seul aller-retour par jour, ce qui sous-entend de prendre un hébergement là-bas, ou la tente.
Nous baptisons nos chaussures de rando toutes neuves sur les sentiers de l’île. Nous découvrons la route de l’Est avec le belvédère de Portela qui nous offre une sacrée vue de la côte sud. Nous avançons sur des chemins poussiéreux qui nous mènent sur les hauteurs de Porto Santo ou sur ses plagettes cachées de galets noirs. La roche qui nous entoure est de différentes couleurs et reste très friable. On peine à croire que sur cette terre si sèche pouvaient pousser autrefois des arbres ou des céréales…
Nous visitons également le cœur de Porto Santo, Vila Baleira, toute sympa et toute tranquille. La grande place toute pavée du centre nous offre une connexion wifi gratuite…
Porto Santo, c’est donc notre première escale véritablement dépaysante. On s’y sent bien mais comme toute bonne chose a une fin, demain nous quittons l’île pour rejoindre « le jardin de l’Atlantique » ! En route pour Madère…
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- madere plage
Bonjour
j’y serais bien allée à Porto Santo!
on dit que c’est l’introduction des lapins par les premiers colons qui aurait détruit la végétation, car ils se sont reproduits à grande vitesse sans prédateurs
Angie
Salut ! Bah nous des lapins on n’en a pas vu. Par contre, on a observé pleins d’engins du bâtiment qui semblaient bien partis pour continuer la destruction de la végétation…
Certains disent aussi que c’est pour fabriquer des bateaux que les arbres ont été coupés…
A bientôt !