Après avoir passé quelques jours sur la tranquille île de La Palma, nous l’abandonnons aujourd’hui pour sa voisine. Cap sur La Gomera, ce morceau de caillou tout rond de 25km de diamètre…
Nous arrivons en début de soirée à destination après une nav’ bien sympa où nous avons pu observer des tas de bestioles ; dauphins, globi, tortues, poissons volants, baleine ? (grande gerbe d’écume répétée) et tiens on a même pêché rapidement une bonite ! Cette île qui est en fait un gros volcan couronné d’une forêt, possède des côtes abruptes et déchiquetées, idéales pour le mouillage.
Renaissance se dirige vers Valle Gran Rey et ses très hautes falaises. Plusieurs voiliers sont déjà au mouillage juste entre le brise-lames et les rochers à fleur d’eau. L’abri semble pas mal et nous les rejoignons en nous mettant un peu plus vers Playa de Argaya…
Des orphies ?
Le lendemain une petite houle fait son apparition. Pas très grosse mais suffisamment pour que le voilier commence à gigoter au bout de son ancre. Le temps se fait maussade et la valse des grains débute… Nous relevons le mouillage car nos prévisions météo nous avertissent qu’une grosse houle de nord-ouest ne va pas tarder. Autant dégager vers la côte opposée !
Direction donc Playa de Chinguarime, grande baie avec plusieurs plages de caillasse pas loin du port de Santiago. Ca roule déjà un peu moins ! Nous mouillons juste devant le barranco (lit de rivière asséché) par 7m de fond de sable… Un voilier allemand est également dans la baie. Tout est calme et apaisant… L’eau est claire mais peu poissonneuse. Possible qu’il y ait plus de vie au niveau des rochers de la pointe Gaviota. Juste devant nous, nous distinguons tous les jours quelques silhouettes qui disparaissent des les grottes sur la plage… Peut-être des babas qui vivent par là d’amour et d’eau fraiche ?
Par contre, un important courant fait le tour de l’île et on le ressent nettement ici. Ce qui fait qu’à l’ancre, nous sommes rarement nez au vent ! Et pourtant ça souffle si si ! D’ouest pour quelques jours. Donc nous n’irons finalement pas sur El Hierro, la petite dernière et la plus occidentale des îles Canaries… D’autant plus qu’une bonne partie de ses côtes est maintenant devenue réserve maritime avec interdiction de mouiller.
Conclusion, nous allons devoir un peu patienter sur la Gomera en attendant que le Bon vent revienne afin de tracer sur… l’archipel du Cap-Vert ! :)
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