Toujours à English Harbour, mais maintenant grosse envie de solitude… Pour les prochains jours, nous prévoyons de buller une petite semaine entre les mouillages d’Antigua et les grandes plages désertes de Barbuda.
Nous profitons donc de notre dernier jour ici pour se refaire un peu de gaz, le plein d’eau, même si nous n’étions pas encore à sec, et le plein de carburant.
Petit souci avec l’eau légèrement saumâtre… Sur le coup, on s’est dit que ça n’était pas bien grave, et qu’on la passerait sûrement à la carafe avant de la boire si le goût n’était pas top. En plus des réservoirs et des bidons, nous dédions une bonne dizaine de bouteilles de 5L pour l’eau dite de consommation, eau du robinet également mais qui ne passe pas par les réservoirs du bateau…
Nous sommes presque parés à bouger mais il nous reste encore quelques courses à faire pour passer la semaine tranquille. Malheureusement un gros couillon avec son 55 pieds turquoise vient mouiller sur notre ancre et se retrouve à 2-3m de notre étrave. Je patiente un peu avant de montrer les crocs leur laissant une chance de bouger d’eux même… Bon toujours rien, je me décide à communiquer avec le monsieur et j’en ressors avec un « oooooh sorry » (c’est ça oui) mais ils resteront là ou ils sont ! Je râle, font chier quoi ! Bon je le verrais un quart d’heure après se déplacer vers son guindeau et consentir à remonter… 1m de chaîne ! (Je m’arrache les cheveux…)
Naturellement pas question de débarquer avec un bateau sur le nez ! Les courses sont remises au lendemain. JR en profite pour revoir les panneaux solaires qui chargent mal, puis plus du tout. Il finira par découvrir l’origine du problème : le gros câble entre les panneaux et le régulateur a pris l’humidité, s’est oxydé et a pété ! Naturellement en plein milieu, caché dans le tube du portique…
Le soir venu, le vent est tombé avec quelques petites rafales qui venaient de nulle part et de partout à la fois. Inévitablement, les bateaux étaient repartis pour se promener. A plusieurs reprises, nous avons failli cogner le voisin, c’est pas faute de l’avoir prévenu ! Je le touchais à la gaffe, c’est dire… Bien évidemment le gus est rentré se pieuter à l’intérieur avec sa pouf dès la tombée de la nuit et nous ne l’avons pas vu une seule fois surveiller son bateau, pourtant flambant neuf ! Je n’comprends pas trop comment ils peuvent être aussi « laxistes »… Idem pour ce gros Amel 54 tout neuf la semaine dernière à Deshaies. Un « petit » million d’euros le bateau et ça mouille n’importe comment ! (Encore que je m’en foutrais sévère s’ils n’emmerdaient personne…) Alors une très bonne assurance ? Les moyens de se repayer le même joujou s’ils l’abîment ?? Très peu de considération pour les autres ? C’est la loi du plus gros ?!?
Bref, le lendemain, on s’est tiré dans la baie de Falmouth juste à côté afin de pouvoir enfin faire nos trois courses l’esprit pénard !
Renaissance est décidément un bateau trop sociable ! Pour y remédier, nous réfléchissons actuellement à rajouter des pointes tout le long du liston… A voir… ;)
Petite balade de la veille sur les hauteurs, on voulait monter au fort mais on a loupé le chemin !
Côte sud d’Antigua…
Sec ! Cactus et aloès…
Je ne sais pas ce que c’est, mais on en a un d’1m50 sous le bateau !
Grrrr…. Sans l’avoir vécu pour l’instant je sais déjà que cette situation m’énerverait autant que vous. Là, et tant pis si quelqu’un me dénonce, je crois que je serais pour une petite vengeance, voir un sabotage, si ce n’est pas une taxe de « malotruseté »… Genre un truc qui traine sur leur pont et qui malheureusement tomberait à l’eau… ou dans le fond de l’annexe.
Aucun respect à avoir pour ces gens là ! Na !