Archives pour la catégorie 'Avant le départ'

Dernières couches pour le safran

Bon, c’est plutôt pas mal ; le safran ne suinte plus. Les cloques paraissent sèches.

En avant pour la Watertight dans les trous puis on appliquera trois bonnes couches d’Interprotect. Voilà qui devra normalement (et temporairement ?) faire l’affaire…

Demain, juste avant la mise à l’eau, nous couvrirons le safran de deux couches d’antifouling.

    

Dernières retouches, changement des anodes, un petit coup sur l’hélice, un peu de graisse par ci, un peu de silicone par là et on y est ! Pilpoil dans les temps, ouf, paré pour le plouf ! :)

Grand jour demain, le bateau retrouve enfin l’eau ainsi que son poteau, euh son mât ! (Pas vraiment pressés d’y être, ah mais pressés que ce soit fait…)

Derniers traitements de la quille

Après une première application de Watertight, l’enduit époxy, qui permet de combler toutes les aspérités de la quille ; rebelote, il faut poncer ! On obtient une surface à peu près plane mais qui demande encore quelques retouches. Hop re-enduit, hop re-ponçage… Et la quille est maintenant bien lisse.

              

Ensuite, on appliquera trois bonnes couches d’interprotect qui permettront de
faire le lien avec l’antifouling. Là, ça devient compliqué car la pluie associée au vent a décidé de venir nous enquiquiner pour nos derniers jours à sec. Quotidiennement, nous sommes arrosés ; ce qui fait qu’on perd du temps car le bateau est tremp’. On en est résolu à jouer à cache-cache avec la pluie. Quelques heures de répit ? Paf, une couche de plus… :)

Le joint de quille est fait au Sika. Ah enfin… On en apperçoit le bout. Deux couches d’antifouling viennent recouvrir la quille de Renaissance. Ouf ! Oui, pour la quille, c’est ter-mi-né ! Adieu rouille, nous espérons de tout coeur ne pas te re-croiser l’année prochaine hum…

Bon… Faut retourner voir le safran à présent. Et voui, y’a encore du boulot…

Le safran rencontre l’aspi

Si toutes les cloques d’osmose du safran ont été percées et paraissent à présent bien sèches, il en reste deux qui nous posent soucis.

Elles suintent en permanence depuis plusieurs semaines gouttes après gouttes. Aux grands maux les grands remèdes ! C’est armé d’une perceuse que Jean-Rémy s’y attaque (euh comme un bourrin ?).
N’empêche que cela fonctionne, et que l’eau est attirée hors du safran. A voir la quantité qui en sort, ce dernier est encore bien gorgé de flotte ! On perce et on agrandit les trous… De toute manière, il n’y a pas d’autre solution si on veut virer  le maximum d’humidité qui stagne à l’intérieur car le problème ; c’est que l’époxy n’accroche pas sur les surfaces trempées. De plus, le but n’est pas d’emprisonner l’eau à l’intérieur du safran derrière une barrière étanche. Il faut donc impérativement tout sécher avec d’y appliquer les futures couches…

Nous ne sommes pas dans les temps niveau timing. La remise à l’eau est pour bientôt et à cette heure-ci, on ne devrait plus être en train de percer mais plutôt être en train de tout reboucher !
La grande question est donc : comment accélérer le temps de séchage de ces deux cloques d’osmose re- fraîchement percées ? Par tout sur la toile, nous lisons qu’il n’a pas vraiment de méthode pour accélérer le processus ; enfin si peut-être une mais ses résultats ne semblent pas être très satisfaisants (Traitement Hotvac cher et cuisson)…

Une idée farfelue vient au capitaine, R2-D2 va reprendre du service ! Désespérément, j’avais imaginé utiliser le sèche-cheveux pour tenter de diminuer le temps de séchage (avec très très peu d’espoir c’est dire) mais c’est notre aspirateur à tout faire qui va s’en charger. Tout simple, on place son embout sur les deux cloques et puissance max’ en avant ! Quelle surprise ce fut de voir que finalement ce n’était pas si inutile que ça ! On entend même l’eau qui est aspirée lorsqu’elle passe dans le tuyau… Plusieurs minutes après, on videra trois fois une petite quantité d’eau de l’aspi.

Le safran doit se sentir nettement plus léger. On estime grosso modo que nous lui avons soutiré 3 ou 4 litres de flotte depuis la mise au sec du voilier.

Maintenant, ça ne suinte plus. Les orifices sont secs. On va patienter quelques jours en laissant tranquille le safran histoire de voir comment la chose évolue et si l’eau réapparaît…

Ah vivement que Renaissance retrouve l’eau, marre de faire des heures sup’ après le boulot ! :)

On reste à Hendaye

Comme prévu, Jean-Rémy a appelé semaine dernière Grand chef pour lui annoncer nos intentions de rester ici et…

Grand chef a dit Oui ! (J’ai envie de dire amen !)

Nous avons donc le feu vert pour passer un an dans le port d’Hendaye sous réserve de devoir bouger le bateau de place au besoin et sous réserve également de ne pas rechigner à squatter le fameux ponton sud ! D’ailleurs, dès la remise à l’eau de Renaissance (samedi), nous ferons la rencontre de ce dernier.

Le ponton sud est situé à l’extérieur du port et est sans eau et sans électricité ! Quoi !? Non, il y a bien l’eau et l’électricité mais malheureusement c’est payant et au jeton ! Très très très très cher le jeton d’ailleurs… Une belle trouvaille pour déplumer le plaisancier de passage quoi. En contre-partie, on paiera 30% de moins sur le tarif de la place au port. Allé pourquoi pas, ou du moins, pourquoi ne pas tester. Panneau solaire et éolienne vont donc bientôt se remettre au travail ! On verra bien comment cela va se magouiller une fois là-bas…

Niveau boulot, j’ai le c*l entre deux chaises mdr ! Premier entretien semaine passée : nous n’avons plus de poste à vous proposer en ce moment. Deuxième entretien semaine passée : nous allons essayer de vous garder, demande envoyée à Paris et en attente de la réponse…

Et dire que je craignais plus que le port ne puisse pas nous garder ! Alors qu’en fait c’est mon boulot qui ne peut pas me prolonger… Et que de ce côté-là, je pensais que c’était presque du tout cuit…

Hé bé, comme quoi ! :)