Bonjour à tous !
Sous la pression de Christelle, je me décide à écrire un article. Je vais répondre à Ydikoi pour ce qui a été de choisir le bateau. Je vais surement en décevoir certains mais en fait, ça a été un coup de cœur. Je cherchais à tout prix un cockpit central pour une grande cabine arrière et pour le confort réputé de celui-ci. J’ai ensuite regardé le volume intérieur et ce qu’il était possible de faire dedans, et puis enfin c’est le prix qui m’a décidé.
Le gréement dormant avait été refait, le moteur était neuf, les voiles étaient récentes, et le bateau avait reçu un traitement anti-osmose. Maintenant attention… Armement de sécurité nul, électronique mauvais, accastillage mort car tout était d’origine. C’est l’inconvénient des bateaux de cet âge-là et je me suis rendu compte qu’il n’avait pas été très bien entretenu au niveau du système de barre et de l’électricité.
Pour ce qui est du budget, tout dépend de ce que l’on veut faire, je pense que pour un bateau comme ça, dans cet état et avec pas mal de choses à reprendre mine de rien, il ne faut pas compter moins de… 90.000 euros prêt à partir j’entends. Bien sur, d’autres partent avec beaucoup moins et vivent parfaitement leur aventure. Et puis tout le monde connait l’adage : « Petit bateau, petits soucis ! » Bref tout est fonction de son budget et de ses envies ! Sur Renaissance, il faut passer pas mal de temps à bosser mais ça ne compte pas quand c’est presque une passion. Je ne veux décourager personne mais l’entretien d’un bateau coûte quand même pas mal au niveau temps et au niveau sous. De plus, bien plus heureux seront les capitaines doués de leurs mains pour les réparations et les installations diverses !
Je voulais faire un bateau avec le moins d’impact possible sur l’environnement, c’est pourquoi nous avons installé un traitement des eaux noires par électrolyse à rejets bactériologiquement neutres, le pont est était en pin de Caroline, le plancher est en bambou et il y a aussi… un petit système de chauffage que je suis en train de mettre au point. Ensuite, il est tout isolé en alu 19 couches.
J’ai vu un peu tard des systèmes d’antifouling très différents qui, s’ils marchent, seront révolutionnaires mais… par manque de temps et de recul, j’ai mis du poison ! Difficile de faire autrement c’est vrai… Cependant, changement à venir ? Il y a beaucoup de choses à faire à ce sujet car ils nous parlent de port propre mais les bateaux ne le sont pas encore. Et puis faut pas se leurrer, tout ce qui est écolo, ils le font payer très cher.
Je m’arrête là car c’est un autre débat héhé !
JR
Ce week-end, nous avons fait un rapide aller-retour dans cette ville toute ronde de l’Aude histoire de voir un peu à quoi elle ressemble et pour s’imprimer de son ambiance…
Après avoir effectuer un petit tour du port, de la zone technique et de ses potentiels chantiers, nous sommes partis à l’assaut de la capitainerie.
Bonjour, on arrive dans deux mois, y’a de la place ? Bah non, comme d’habitude, il n’y a jamais de place libre à l’avance dans un port ! Bref, la gentille dame nous demande de remplir une feuille avec les caractéristiques du bateau, nos coordonnées… et nous devons rappeler début octobre pour savoir si on peut débarquer… Hum c’est pas gagné.
Au niveau des tarifs, le port de Gruissan est un peu moins cher que Port Camargue et six mois d’hiver nous couterons peut-être 1355 euros, super.
Le temps d’un arrêt casse-croute et on s’imagine déjà vivre à Gruissan.
Un peu reculée, entourée de nature, cette commune est bourrée de charme et de sérénité… Et on n’a même pas encore visité la vieille ville !
Prochains objectifs : trouver boulot pour Jean-Rémy et allo capitainerie.
Donc affaire à suivre ! :)
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- vivre à gruissan
… et la table à carte aussi !
Jean-Rémy s’est lancé dans la délicate tâche de revoir l’électricité du voilier et puis surtout, d’organiser un peu tout ça !
Les anciennes portes en bois se sont transformées en plexi noir ! Le prolongement de la table à carte, qui était un lieu de fourre-tout pour fils et cables en tous genres, a lui aussi reçu son plexi. Tant mieux, je me désespérai un peu que cet endroit ne soit pas fermé…
Des petites leds s’allumeront quand les interrupteurs seront en mode marche… afin d’éclairer les étiquettes que l’on doit refaire.
Le chef y a passé du temps, et c’est vrai que ça rend pas mal. Moi j’ai découvert tout ça en arrivant le week-end mais j’avais quand même eu le plaisir de jouer auparavant avec le fer à souder (bon j’avoue pas longtemps avant qu’il commence à m’exaspérer…)
Une petite lampe a trouvé place près de la détraquée (qualificatif pour la station météo) ainsi qu’un « appareil-qui-compte-l’énergie-du-voilier-et-ses-pertes ».
Il ne reste plus qu’une porte en bois qui ignore encore ce qu’elle va devenir…
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- tableau électrique voilier
- tableau electrique bateau
- etiquette tableau electrique
On est vendredi soir et…
Direction Port Camargue afin de rejoindre le voilier après quinze jours pour moi à Arles de monde, d’hôpital, de révisions pour un oral finalement reporté, de fous furieux ivres morts chantant des airs de Féria sous ma fenêtre…
Bref, j’attendais vivement le week-end !
Démonter l’échelle, poncer, peinturlurer … J’en ai sué ! Non, pardon, c’est monsieur qui a tout fait … :)
Enfin un nom et un derrière tout propre !
Derniers commentaires