Qu’est-ce que ?
… c’est que cette chose ?
Ce qui se veut être l’énigme du moment trône fièrement dans l’avant-port et scrute la mer d’un regard euh… indéchiffrable.
Est-ce simplement une sculpture à l’effigie d’une mouette ?
La corne de taureau est censée rappeler la Camargue ?
Et puis ces deux vagues qui surplombent la statue…
Bref, est-ce une œuvre d’art qui place Port Camargue au carrefour de la mer, de la tradition camargaise et des chiures de goélands ?
(et puis d’abord, pourquoi on ne trouve rien à son sujet…?)
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- statue port camargue
A présent, il faut s’attaquer aux façades des placards de la cabine !
Pour ça, nous sortons les deux façades ainsi que toutes les portes afin de pouvoir peindre et poncer librement. Il fait beau, les températures sont revenues un peu dans la norme et un petit
courant d’air nous ventile, bref il fait bon travailler. Petit à petit, le cockpit commence à ressembler à un foutoir géant !
Je retrouve mon copain le pinceau qui va m’aider à vernir deux fois toutes les portes ainsi que les façades. Pendant ce temps, Jean-Rémy reforme certains encadrements, fixe ses haut-parleurs et les portes sèches…
Nous devons aussi peindre l’intérieur des façades en blanc afin que la coque en aie une belle vue ! Hum…
Ensuite, monsieur remonte tout ; plafonds, portes, façades, fin ponçage de l’intérieur des placards, ajout de petits joints blancs …
Objectif « cabine arrière » du week-end atteint !
D’autres choses s’ajouteront à la liste des trucs à faire qui permettra de finir entièrement cette cabine : encadrement des hublots, découpage des coussins afin d’avoir des draps et de ne plus devoir dormir dans les duvets (car à la base, des lits séparés et à présent, un seul grand lit…), s’occuper des fonds de la penderie et du futur coin « buanderie » (s’il ne devient pas autre chose par la suite)…
Ce week-end, nous avons passé deux jours presque entiers à travailler. Pas de sortie en mer, pas de glandouille, ça faisait longtemps ! La dernière fois, nous avions enlevé les bossoirs et nous n’avions pas remonter la cabine arrière puisqu’il restait des choses à faire… Donc on s’y est mis !
Jean-Rémy a d’abord fini d’installer la sono du bateau en plaçant les derniers haut-parleurs. Pour vouloir du son, nous en avons à présent ! Et même qu’il faudra surement penser à mettre des
interrupteurs dans les deux cabines histoire de ne pas souler tout le monde avec la musique ou avec le son des films ! Une ampoule à Led qui change de couleurs vient aussi compléter l’ambiance « discothèque » du voilier mdrr…
C’est-à-dire que ce n’est qu’une fois montée qu’elle a révélé ses couleurs ; ce qui n’était pas du tout voulu…
Bon ensuite, on continue. Il faut à présent changer les deux taquets. Ceux que nous avons ne tiennent qu’avec deux visses et les nouveaux en possèdent quatre donc ils sont un peu plus costauds. Déplacer l’amarre, accéder au taquet par la cabine, dévisser, ressortir pour retirer le taquet, boucher un des trous car évidemment pas le même écartement entre les visses, nettoyer un peu, percer, visser le nouveau et le coller, passer dedans pour mettre rondelles et écrous, bien tout serrer, remettre l’amarre à sa place, hop c’est fait !
Ah et petite nouveauté : plus besoin de galérer pour boire son café !
En effet, il n’est actuellement plus nécessaire de devoir déplacer la cafetière sur la table à carte et de devoir trifouiller dans les tous les fils électriques pour pouvoir y brancher à l’arrache celle-ci ! Deux prises électriques se sont installées dans la cuisine, une révolution bien qu’il faille toujours attendre une demi-heure pour que le café passe… :)
Hum, un questionnement qui commence à prendre toute son importance car Renaissance ne peut pas passer l’hiver à Port Camargue. En effet, nous bénéficions seulement d’un contrat « été » qui se terminera le 1er novembre prochain. Lorsque nous sommes arrivés début mai à la capitainerie, le bonhomme qui nous avait reçu nous avait averti que des travaux allaient être effectués dans le port durant la basse saison et que du coup, le nombre de places disponibles diminuraient…
Alors que faire ?
Plusieurs possibilités s’offrent à nous :
– Rester à Port Camargue, ou du moins essayer !
Déjà, il s’agit de savoir si leur discour sur la diminution des emplacements bateaux est réalité ou tout simplement stratégie commerciale ! Quand on sait qu’il n’y a que 700 euros de différence entre le forfait été et le forfait annuel, il apparait bien légitime de se poser la question. Il est naturellement plus rentable de « vendre » deux forfaits saisonniers qu’un seul et unique forfait annuel à 2900 euros… Enfin bref, si c’est possible de rester, pourquoi pas ? Après tout, il y fait bon vivre et puis je suis assez curieuse de voir ce que donne un port comme celui-là en hiver.
Pour le travail, c’est une autre affaire… et à voir en fonction.
– Partir sur la côte d’Azur !
Du soleil, des paysages somptueux ; il est vrai que dans ce coin, la côte est super belle et ça fait rêver… Une qualité de vie qui a surement un coût puisque les prix des places dans les ports sont trop élevés pour nous. Snif’ oui mais pour débuter une nouvelle vie (nouvelle région, nouvelle ville, nouveaux boulots, nouvel ‘habitat’, nouvelles emmerdes…) payer 800-900 euros de port, bah ça ne va pas le faire ! Bon ok, c’est vrai qu’à deux salaires ça pourrait peut-être le faire… mais avec le voilier, nous ne sommes pas à l’abri d’une tuile quelconque, nous devons ainsi rester dans une optique d’économie. Garder des sous pour équiper comme il faut le voilier et puis aussi pour commencer à se faire une petite caisse de côté
pour les projets et tout et tout…
– Rester dans le coin !
Martigues, Port Saint Louis… Mais quels avantages nous garderons ? Hum… Là, tout de suite, je n’en vois aucun mais il faut que je réfléchisse. Oui ! Les prix des ports sont accessibles, nous aurons un temps semblable à Port Camargue et surtout on se rapprochera de la côte d’Azur et donc de jolies zones sont à découvrir.
– Partir au pays du vent…
Narbonne, Gruissan, Port-La-Nouvelle… Je ne suis pas très emballée par cette région un peu pauvrette et par le vent qui l’accompagne, mais bon peut-être que je me trompe. Jean-Rémy recherche du travail dans la charpente navale et apparement il y aurai quelques gros chantiers intéressants dans ce coin… Donc ce choix est à évaluer et à voir en fonction du travail souhaité…
Mais des gros chantiers, il n’y en existe pas ailleurs mdrr ? Bon, j’avoue que les prix des ports sont abordables, un bon point !
– Prendre un mois de vacances et s’exiler vers le pays basque !
Là, on change carrément d’option. Adieu la méditerranée et son tendre climat, on part pour la côte atlantique avec sa soit-disante humidité. Je crois que ça m’embète un peu pour le moment bien qu’aller s’installer à Hendaye fait partie de nos projets. En effet, il y a encore pleins de choses à faire et à voir ici avant de partir si vite dans un autre coin du pays. Et Porquerolles ? Et la Corse… ? Certes, j’aurai surement quelques regrets en partant mais je ne suis pas totalement réfractaire à l’idée de rejoindre Hendaye. Quelques bons arguments réussiraient
probablement à me faire changer d’avis sur la question…
Bref, pleins de possibilités…
Mais le choix est également de savoir s’il faut partir en ayant trouvé du travail ou s’installer d’abord puis chercher le travail ensuite…
L’idéal serait évidemment de réussir à conjuguer les deux d’un coup !
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