Archives pour la catégorie 'Avant le départ'

Un pont bicolore aux joints calamiteux

Les beaux jours sont là ; c’est parti pour débuter la restauration du pont du voilier. Des heures de boulot nous attendent et des centaines d’euros déjà transformés en Sikaflex vont tenter de lui redonner une nouvelle jeunesse ! Ah, pauvre porte-monnaie… On sait quand on commence mais on ne sait pas combien de temps cela prendra.

Il fut un temps, pis maintenant !

Tout d’abord, v’là une petite description de la chose. Le pont a maintenant trois ans d’âge et est constitué de pin de Caroline, également appelé « yellow pin ». Entre les lattes sans feuillures se trouvent les joints de Sika d’une largeur moyenne de 5 mm. Le bois a été collé sur le pont avec du mastic colle polyuréthane après mise en forme des lattes ceintrées grâce à des visses temporaires. Aujourd’hui, les joints nous posent soucy. En effet, ils ne remplissent plus vraiment leur rôle d’étanchéité car ils sont fissurés à certains endroits, voire carrément décollés du bois à d’autres. Certaines lattes, rares heureusement, se sont relévées car décollées également. Plus toujours agréable de marcher nu-pîeds sur le pont !

Il a ensuite été traité (trop) rapidement avec du Cétol marine qu’on a en fait jamais renouvelé… Négligence. A présent, le pont présente deux couleurs : jaune ocre sur les parties non usées et grisâtre sur celles qui se sont vues piétiner. A chaque grosse pluie, on peste contre cette saleté d’eau qui ruisselle le long des joints, qui s’infiltre dessous et qui trouve souvent quelque passage vers l’intérieur du bateau.

Temps révolu, on attaque ! L’époxy et le Sika seront nos armes pour refaire tous les joints du pont. Moué, bon d’abord faut retirer tous les anciens. On abandonne le cutter pour un outil plus efficace : un Multimaster Fein avec l’embout qui va bien.

Un jeton dans la borne, du jus pour la journée, en avant !

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Bamboumania

La fois dernière, j’disais qu’on ne savait pas encore ce qu’on allait mettre comme fond de placard dans la cabine arrière…


Bon bah on a trouvé et ce sera du bambou !

Habillage aéré, léger, joli… Et tout le reste. Bref, on aime et on refait la même que pour le carré car plutôt satisfaits nous en sommes.

L’entourage est également en bambou, récup’ du plancher de la maison de Vares…

Bon chef, y’a plus qu’à !

Sauvez un bambou… :o)

 

 

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Stores à bord

Dans la rubrique « J’aime le bambou, j’en mettrai bien partout », et après le plancher… Voilà une petite nouveauté !

Renaissance commençait à en avoir marre de voir ses hublots calfeutrés alors qu’à grands pas arrive l’été… On a donc décidé de virer les morceaux d’alu qui nous permettait de nous cacher du regard des passants. Et oui à marée basse, c’était vue plongeante dans le bateau malgré les plexi colorés…

A la base, nous étions partis pour mettre des rideaux basiques dans le carré mais finalement une balade chez Leroy nous aura fait revenir avec des stores bambou. Vu le prix, pourquoi pas ? Et si le rendu ou l’efficacité ne sont pas tops, on n’aura pas perdu grand chose…

En plein collage et découpage.

Pas besoin de tringle, les stores tiendront avec de la bande Velcro… (Non pas velpo !)

Et voilà le rendu, tout sobre et tout simple. Reste maintenant à voir ce que cela donne la nuit avec l’intérieur du bateau allumé. En journée, pas de soucis, nous sommes cachés !

Bon par contre, le jour passe bien à travers les stores donc on ne les retrouvera pas aux hublots des cabines. Je pense que nous opterons surement pour des rideaux occultants…

On verra ça quand la cabine arrière sera terminée… :)

 

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Pétage de survie !

Percussion de la vieille survie qui se trouvait à bord lors de l’achat du bateau.

C’est un radeau en container de marque Avon, moins de 24h, pour 4 personnes. Plus d’une vingtaine d’années et un gonflage sans accroc. Bon dès le lendemain, il avait déjà une autre mine…

 

A bord, différents sacs à ouvrir et dedans en vrac : eau 5oo ml par personne en pochettes individuelles de 1oo ml, gobelet doseur, lampe torche, ampoule et jeu de piles, deux pagaies flottantes, un gonfleur, des pinoches en plastoc, un kit de réparation, une écope, des éponges, un kit de pharmacie, une ancre flottante, un couteau, un anneau flottant et son bout, fusées et fumigènes, un miroir de signalisation, un kit de pêche, des sacs étanches, des instructions de survie et signaux de secours, un sifflet…

Bon et qu’est-ce qu’on en retient ? Bah que tenir dans un tel radeau de survie ne serait-ce que quelques heures en mer aurait été un véritable exploit ! Chaleur, forte odeur de plastique renfermé, mélangées à une puanteur de moisissures, mouvements de houle… Dégueuli assuré !

Hum… Rassurant également qu’il se gonfle malgré sa date de péremption passée…