Un petit temps d’absence… Alors quoi de neuf ?
Dernièrement, nous étions un peu paumés il faut le dire. Où aller se poser avec le bateau ? Comment ça allait se magouiller pour que chacun de nous deux puisse trouver un travail dans les environs du port qui nous accueillerai ? Est-ce qu’on allait trouver ? Un boulot pour Jean-Rémy, un boulot pour moi, une place de port pour le voilier… Trois impératifs qui pour un temps semblaient difficilement associables.
Et puis, tout s’est plus ou moins débloqué au fur et à mesure qu’on émettait diverses hypothèses quant à notre devenir. Jean-Rémy fut rappelé par son ancien patron pour un chantier de deux ou trois mois au cap d’Agde. Il commence la semaine du 23 novembre (héhé finito la glandouille !) et donc Gruissan attendra donc un peu. Pour ma part, les derniers examens avant l’obtention du diplôme se sont plutôt bien déroulés malgré une période de stress terrible. Maintenant, je dois encore attendre le 30 novembre pour que les résultats officiels soient enfin affichés à Arles. Donc en vacances je suis pour le moment ! Mais point de répit mdr ! Il faut prévoir la suite, démarcher les hôpitaux de la région afin de voir quels postes ils proposent. J’ai ainsi contacté le petit hôpital d’Agde qui ne proposait rien de très emballant donc finalement je suis embauchée à l’hosto de Sète début décembre pour un poste d’infirmière en médecine, cool ! L’idéal serait que je ne fasse que la période d’essai là-bas, soit environ deux mois et demi…
Quant au bateau, nous avions appelé le port de Sète pour avoir la possibilité d’une place de deux ou trois mois au port ; ce qui fut finalement accepté ! Ouf ! Grand soulagement pour moi qui commençait très largement à m’inquiéter en imaginant tous les ports des alentours pleins ! Bon ok Sète, c’est bof mais c’est pour pas longtemps. Donc voilà, tout est plus ou moins réglé pour une petite période. Plus tard, nous envisageons toujours / peut-être d’aller à Gruissan qui d’ailleurs, suite à notre vadrouille de la dernière fois, nous avait rappeler pour nous dire qu’il y avait une place au port qui nous attendait… Hum, toujours valable dans trois mois ?
Voilà ! Les choses prennent forme tout doucement…
Et puis Renaissance barbote toujours à Port Camargue en attendant que le vent veuille bien diminuer juste un peu afin que nous puissions rejoindre ce nouveau port et cette nouvelle petite vie par la même occasion…
Bonjour à tous !
Sous la pression de Christelle, je me décide à écrire un article. Je vais répondre à Ydikoi pour ce qui a été de choisir le bateau. Je vais surement en décevoir certains mais en fait, ça a été un coup de cœur. Je cherchais à tout prix un cockpit central pour une grande cabine arrière et pour le confort réputé de celui-ci. J’ai ensuite regardé le volume intérieur et ce qu’il était possible de faire dedans, et puis enfin c’est le prix qui m’a décidé.
Le gréement dormant avait été refait, le moteur était neuf, les voiles étaient récentes, et le bateau avait reçu un traitement anti-osmose. Maintenant attention… Armement de sécurité nul, électronique mauvais, accastillage mort car tout était d’origine. C’est l’inconvénient des bateaux de cet âge-là et je me suis rendu compte qu’il n’avait pas été très bien entretenu au niveau du système de barre et de l’électricité.
Pour ce qui est du budget, tout dépend de ce que l’on veut faire, je pense que pour un bateau comme ça, dans cet état et avec pas mal de choses à reprendre mine de rien, il ne faut pas compter moins de… 90.000 euros prêt à partir j’entends. Bien sur, d’autres partent avec beaucoup moins et vivent parfaitement leur aventure. Et puis tout le monde connait l’adage : « Petit bateau, petits soucis ! » Bref tout est fonction de son budget et de ses envies ! Sur Renaissance, il faut passer pas mal de temps à bosser mais ça ne compte pas quand c’est presque une passion. Je ne veux décourager personne mais l’entretien d’un bateau coûte quand même pas mal au niveau temps et au niveau sous. De plus, bien plus heureux seront les capitaines doués de leurs mains pour les réparations et les installations diverses !
Je voulais faire un bateau avec le moins d’impact possible sur l’environnement, c’est pourquoi nous avons installé un traitement des eaux noires par électrolyse à rejets bactériologiquement neutres, le pont est était en pin de Caroline, le plancher est en bambou et il y a aussi… un petit système de chauffage que je suis en train de mettre au point. Ensuite, il est tout isolé en alu 19 couches.
J’ai vu un peu tard des systèmes d’antifouling très différents qui, s’ils marchent, seront révolutionnaires mais… par manque de temps et de recul, j’ai mis du poison ! Difficile de faire autrement c’est vrai… Cependant, changement à venir ? Il y a beaucoup de choses à faire à ce sujet car ils nous parlent de port propre mais les bateaux ne le sont pas encore. Et puis faut pas se leurrer, tout ce qui est écolo, ils le font payer très cher.
Je m’arrête là car c’est un autre débat héhé !
JR
Ce week-end, nous avons fait un rapide aller-retour dans cette ville toute ronde de l’Aude histoire de voir un peu à quoi elle ressemble et pour s’imprimer de son ambiance…
Après avoir effectuer un petit tour du port, de la zone technique et de ses potentiels chantiers, nous sommes partis à l’assaut de la capitainerie.
Bonjour, on arrive dans deux mois, y’a de la place ? Bah non, comme d’habitude, il n’y a jamais de place libre à l’avance dans un port ! Bref, la gentille dame nous demande de remplir une feuille avec les caractéristiques du bateau, nos coordonnées… et nous devons rappeler début octobre pour savoir si on peut débarquer… Hum c’est pas gagné.
Au niveau des tarifs, le port de Gruissan est un peu moins cher que Port Camargue et six mois d’hiver nous couterons peut-être 1355 euros, super.
Le temps d’un arrêt casse-croute et on s’imagine déjà vivre à Gruissan.
Un peu reculée, entourée de nature, cette commune est bourrée de charme et de sérénité… Et on n’a même pas encore visité la vieille ville !
Prochains objectifs : trouver boulot pour Jean-Rémy et allo capitainerie.
Donc affaire à suivre ! :)
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- vivre à gruissan
Qu’est-ce que ?
… c’est que cette chose ?
Ce qui se veut être l’énigme du moment trône fièrement dans l’avant-port et scrute la mer d’un regard euh… indéchiffrable.
Est-ce simplement une sculpture à l’effigie d’une mouette ?
La corne de taureau est censée rappeler la Camargue ?
Et puis ces deux vagues qui surplombent la statue…
Bref, est-ce une œuvre d’art qui place Port Camargue au carrefour de la mer, de la tradition camargaise et des chiures de goélands ?
(et puis d’abord, pourquoi on ne trouve rien à son sujet…?)
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