Nous sommes revenus sur nos pas pour nous avancer dans Clarke’s Court Bay qui fut auparavant le port principal des navires transportant épices et rhum. L’endroit est très grand et offre pleins de possibilités de mouillages. Nous finirons par poser l’ancre côté Est de Hog Island tout près du pont qui la relie maintenant à Grenade. On est content, la mangrove nous entoure et c’est super calme.
Vue sur l’îlette Hog Island et notre mouillage
On flâne dans les environs.
Balade dans le village tout éparpillé de Woburn, un p’tit verre à la marina WC qui font également boucherie (!) et minimini-market où on trouve entre autres du chocolat produit dans le nord de Grenade… Et puis ensuite, deux superbes baignades dans les récifs avec murène tachetée, langoustes et premier barracuda aperçus !
< Bestiole sortie d’son trou !
Circonvolutions d’un corail cerveau
Débarcadère pour Woburn
Mini-marina cachée dans la nature
Deux jours après, c’est retour à Prickly pour faire un plein de flotte (150L pour 10EC) et une tentative d’avitaillement dans un magasin au niveau de l’artère commerciale. Bof, genre de Métro, qui vaut le coup si vous êtes 20 à bord… On en repartira tout de même avec de la confiture de muscade et de goyave du pays, Grenade étant le plus gros producteur de noix de muscade… A tester donc ! :)
Après une nuit en mer, nous sommes arrivés jeudi matin sur Grenade dans la petite baie de Saint David’s Harbour. Mouillage calme, sympa mais avant tout stratégique puisque nous venons y faire nos formalités d’entrée. Malheureusement, cela se révèle vite impossible ici, et de toute façon il n’y a pas non plus de cash-machine pour retirer des sous et payer le visa…
A Saint David’s Harbour, pas grand monde…
Balade dans la campagne environnante !
Grenade est une jolie île bien verte, assez grande et possédant un peu de relief. Sa côte sud est particulièrement remarquable car elle est faite d’une succession de baies profondes offrant de nombreux mouillages super bien abrités. C’est là, en autres, que pas mal de bateaux hivernent durant la saison des cyclones. Parmi ces baies, la plus courue est celle de Prickly, l’Anse aux Épines, que nous rejoignons dès le lendemain.
Vaste mouillage protégé, c’est La planque du coin. Alors lorsqu’on découvre l’endroit pour la première fois l’endroit, on a un peu un haut le cœur en apercevant la forêt de mâts qui se dresse devant nous.
Une bonne cinquantaine de bateaux au moins…Cherchez l’intrus !
On s’avance, et puis finalement, ça le fait, on n’est pas si touch-touche que ça avec le les voisins… Chantier, ship, resto, laverie, marina, gaz, bus, y’a de tout ici… Ceci expliquant cela. Et puis c’est aussi un port d’entrée où nous nous mettons en règle en un temps record, les deux officiels (douane et immigration) étant blasés mais très efficaces ! Prix du visa : 66EC$ (50+8/pers.) ; dollars caribéens que nous avons pu retirer à la Blue Machine sur l’artère commerciale derrière le chantier…
Après les grains du matin…
Sinon sur les rives, c’est grosses baraques américaines et hôtels pas encore trop laids.
En débarquant en annexe au nord de la baie, on tombe sur un des deux grands ships de la région. Bien achalandé, on y trouve tout pleins de trucs et il faut se raisonner pour ne pas trop cramer entre l’achat nécessaire et celui qui ne l’est pas vraiment.
Bref, on repartira avec un peu de matos de pêche, un nouveau manche à air (l’autre étant passé par dessus bord) et avec un répartiteur de charge annoncé intelligent qui doit, selon le capitaine, améliorer grandement la charge de nos batteries. Et aussi pavillons de courtoisie pour Grenade et Saint-Vincent car nous n’avons pas le tissu à bord pour les confectionner. Celui de Tobago a été fait en transat’, moche de près mais nickel de loin avec des coutures faites à la Super-glue… Parce que coudre avec fil et aiguille était vraiment trop gerbant en mer :) Sinon pour les prix, c’est en duty-free en présentant sa clearance mais au final, c’est kifkif avec ceux pratiqués en France. Bref, faut pas y aller !
Parmi les nombreux bateaux anglais et amerloc au mouillage, on a retrouvé quelques français fréquentés de l’autre côté, cool. Et puis, bah envie d’autre chose.
Nous avons donc levé l’ancre peu de temps après et sommes partis à la recherche d’un coin plus pépère…
Derniers commentaires