Archives pour la catégorie 'Vrac de nav’'

Les Baléares – Almeria

Après avoir fait le plein de flotte, nous avons décollé vers les 13 heures pour un ou deux jours de nav’. Initialement, nous avions prévu de faire la traversée Baléares – Gibraltar d’une seule traite mais finalement, on a revu le projet à la baisse. C’est déjà un gros bout de chemin qui nous attend…

Le premier jour s’est très bien passé. Un vent de sud-est nous poussait joyeusement, le soleil resplendissait et la mer était plutôt calme. Que du bonheur ! Si ça pouvait rester comme ça tout le long du trajet… Et puis j’ai oublié d’annoncer la grande nouvelle : le pilote auto remarche ! Deux tous petits réglages à faire… Arf. C’est cool, maintenant nous aussi, on va pouvoir faire les feignasses…

En fin de journée, le soleil descendait lentement sur l’horizon quand nos copains ont débarqué ! Pas un, deux ou trois, mais voilà bien une trentaine de dauphins qui arrivent de tous les côtés ! Ils sont gris et habillés de blanc ; nous sommes d’accord pour penser qu’il s’agit de « dauphins bleus et blancs » ; une espèce commune aux Baléares, surtout en eaux profondes. Nous les avions déjà rencontrés en route quand nous avions fait Barcelone – Les Baléares… Ils sont restés pas mal de temps avec nous à nager dans tous les sens et à jouer avec le bateau…

Voilà le genre d’événement qui vous ravive de l’intérieur :) 


Et puis la nuit est arrivée et puis le vent, comme bien souvent, a molli de plus en plus jusqu’à ce que le moteur fut lancé.

Ayant eu des conditions clémentes pour la première journée, nous avons décidé de continuer vers Alméria sans faire d’arrêt entre.

Malheureusement au deuxième jour, nada. Plus de vent ! Eole s’est tout simplement mis à nous bouder malgré les bonnes prévisions météo et nous a ainsi condamnés à ne naviguer qu’au moteur.

Ah, nous avons rencontré un petit groupe de globicéphales noirs qui passaient à quelques dizaines de mètres du voilier. Ils ont une tête toute rondelette, peuvent mesurer jusqu’à 8 mètres de long et nous ne les intéressons absolument pas ! Tant mieux peut-être ?

Deuxième nuit en mer crevante. Ce n’est pas aussi simple que je me l’imaginais de dormir sur commande (et surtout de rester éveillé après !). Nous avons chacun fait des quarts de trois heures. Malheureusement, je n’ai pas réussi à dormir quand ce fut mon heure alors bien sur après, j’ai douillé lol. Globalement, je crois que Cyril s’en est plutôt bien tiré et Jean-Rémy n’a pratiquement pas dormi de toute la traversée… Tiens, ça me rappelle nos premiers mouillages ! :)

Nous sommes arrivés à 4h30 dans le port d’Alméria, capitale de l’Andalousie. Nous avons pris une place à l’arrach’ avant de nous faire gentillement raccompagné par un monsieur-port qui nous a indiqué une autre place et qui nous a pris les papiers du bateau… Demain, vous devez aller à la capitainerie !

Encore des jeunes voyous ceux-là et qui se pointent à pas d’heure et qui se mettent où ils veulent, nan mais ! :)

Au lit ! On a bien du sommeil à rattraper…

Bilan de la nav’ Ibiza – Alméria :

220 milles en 40 heures

Un peu moins de la moitié du chemin à la voile

Un pilote auto au top

Pleins de dauphins

Fatigue +++

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Ibiza – Mouillage Puerto San Antonio

Début d’après-midi, nous avons levé l’ancre pour rejoindre San Antonio, port situé au nord-est d’Ibiza. Trois impératifs nous avons pour cette escale : de la flotte dans le réservoir, un plein de gasoil et de la bouffe !

Comment ça faire le plein d’eau n’est possible que le matin !? (Pour l’info, l’eau est facturée 5 euros les 100 litres et elle n’est pas potable).

Bon très bien, nous passerons la nuit au port mais sur ancre dans la baie. C’est vraiment niquel pour qui veut ravitailler sans avoir à payer un emplacement au port. En effet, au nord la baie est pleine de corps morts, on peut donc mouiller soit parmi eux, soit un peu plus au sud en prenant garde à bien rester en dehors du chenal qui indique l’entrée du port. Deux quais pour annexes facilitent le débarquement. Bref, San Antonio est une adresse pratique et économique à retenir.

Nous voilà partis faire les courses dans un grand bouiboui assez limité mais qui offre tout de même plus de choix que les nombreux supermercados du bord de plage. A savoir : de l’alcool, de l’alcool et de la charcutaille ! On n’est pas à Ibiza pour rien ! On croisera ainsi beaucoup de jeun’s plus bobo que baba et les traditionnelles boites de nuit longeront toute la plage.

Après un point météo et une purge inefficace du pilote automatique qui refuse toujours de fonctionner correctement, la décision est prise. Nous partirons demain pour Cartagène ou pour Alméria selon le vent ; soit entre 120 ou plus de 200 milles en prévision.

Et oui, finito les Baléares ! Finito les mouillages tranquillou, finito aussi de prendre son temps ! A présent, on va bouffer des milles comme diraient certains… :)

(petit snif’)

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Ibiza – Mouillage Cala Codola

Nouveau jour, nouveau mouillage !

Après avoir piqué un plouf dans la Grande Bleue, nous repartons pour une autre cala ; cette fois-ci à l’ouest d’Ibiza.

Un peu de voile, un peu de moteur, une dizaine de milles après et voilà Renaissance mouillé dans une toute petite crique.

Cala Codola est entourée de petites falaises coupées à la hache et d’un ton ocre rosé. Près du rivage, des bouées délimitent la zone de baignade qui accompagne la petite plage. L’eau est claire et elle est pleine de poiscailles. Les bateaux présents à notre arrivée sont tous partis les uns après les autres nous laissant avec grand plaisir seuls dans le cala. Les expéditions avec la panoplie masques, tubas et palmes ont été cette fois-ci gratifiantes. Héhé y’en a bien du monde sous l’eau !

La soirée sera calme sur ce dernier vrai mouillage d’Ibiza… En effet, demain nous serons surement au port pour le ravitaillement pré-traversée… 

Hum ça sent l’océan tout ça… :)

Ibiza – Mouillage Cala de Port Roig

Ce soir, nous récupérons Cyril qui arrive à 20 heures à l’aéroport d’Ibiza et qui restera avec nous une quinzaine de jours, jusqu’à Lisbonne ? En route donc pour contourner toute une partie de l’île. Cette navigation s’est faite encore uniquement à la voile et nous sommes arrivés en milieu d’après-midi au niveau de notre nouveau point de chute : la Cala de Port Roig.

Cette dernière est jolie comme tout, la pierre y est rosée et elle contient de nombreux corps morts. La plupart sont privés et sont occupés par des bateaux du coin mais il reste possible de mouiller dans cette zone en prenant soin de respecter les distances de sécurité hum. L’ancre est jetée !

Nous avons choisi ce petit coin car c’est en fait la cala la plus proche de l’aéroport et d’Ibiza ville et également parce qu’elle nous permettait d’être abrités pour la nuit du vent de sud-est qui souffle en ce moment. Nous observons les avions passer. Evidemment, nous aurions pu mouillé devant une des plages à l’est ou aller carrément au port mais bof et puis ce dernier est réputé comme cher.

Commence alors l’attente. Cyril arrivera enfin avec 2 heures de retard à l’aéroport puis trouvera difficilement un taxi acceptant de l’amener jusqu’à notre coin pommé… Arf, on avait presque oublié les grèves françaises… :)

Merci au photographe :)