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Mouillage à San Sebastian

C’est dans la grisaille que nous abandonnons Hendaye. Les nuages semblent être scotchés aux montagnes et ne pas vouloir s’en détacher. L’humidité est fraiche et le vent tout simplement absent.

Une petite nav’ nous porte au mouillage suivant et plus rouleur, tu meurs !

Bienvenue dans la baie de la Concha où deux zones de corps morts se partagent l’endroit. Nous passons entre le mont Urgull et l’île de Santa Clara avant de prendre un peu à tribord. De l’autre côté se trouve un petit port de pêche et de plaisance mais qui n’accueille pas les bateaux de passage.

Renaissance mouillera sur ancre par 7 mètres de profondeur sur un fond de sable. Le guide nous indique que les fonds sont encombrés par ici et qu’il vaut mieux utiliser un orin. Nous tentons la manip’ et comme une fois sur trois ça ne va pas. L’idéal serait d’investir dans un orin automatique ; ce qui lui empêcherait surement d’aller s’entortiller sur la chaine, ou de disparaître sous l’eau faute de n’avoir pas prévu assez long, ou encore  de le voir se barrer tout seul si le bout est cette fois-ci trop long… Bon, on fera sans. On s’interroge également sur la pertinence d’un mouillage avec orin tout à côté des autres nombreuses bouées…

Une marche arrière et nous sommes bien accrochés. La baie est ouverte au nord-ouest et devinez héhé d’où vient la houle ? Et oui, bon tant que Renaissance reste bien face à elle, pas de souci, c’est supportable.

Le soleil ne se montrera pas de la journée, demain soi-disant.

L’endroit est super joli et nous apprécions la tranquillité qui en émane. La nuit tombe déjà et toute la ville, ainsi que la petite île, brillent de tous feux…

Ile de Santa Clara illuminée

Procrastination, ah quand tu nous tiens

Nous sommes tous les deux atteints de ce mal. Et oui, mais moi je me soigne ; du moins j’essaie.

Alors je tente de planifier au maximum, je me fais le film de l’histoire un peu avant, je tente de prévoir ce qu’il va manquer et je fais des listes où le but est de rayer les choses qu’il reste à faire le plus vite possible…

Ainsi ça fait plus d’une semaine qu’est affichée dans le carré l’énumération des tâches à accomplir pour partir en vacances avec le voilier tout en étant sereins, juste de quoi être prêts quoi et de ne pas perdre de temps.

Mais bon pour le capitaine, ça c’est une autre histoire mdr ! Oui ça fait une semaine que cette liste se trouve sous ses yeux mais elle ne semble pas trop le perturber…

C’est donc le plus naturellement possible que nous nous retrouvons le jour du départ en voiture chargés comme des ânes avec le linge à laver, les clopes à ramener, la bouffe à acheter, la bouteille de gaz à changer, un timbre à trouver et un colis à récupérer… C’est déjà milieu d’après-midi et le départ est toujours prévu pour aujourd’hui. Oui mais non, c’était sans compter que sur le bateau, la chaine de mouillage attend d’être peinte et est toujours en vrac sur le pont, le coffre a répandu tout son contenu dans le cockpit et le moteur ne partira pas sans sa révision !

« Alors vous partez aujourd’hui ? » Euh, bé j’en suis plus très certaine du coup !

On est trop speed, il fait trop chaud et le temps passe trop vite.

Zen, on arrête là. Bon bah première journée de vacances à courir dans tous les sens ! Ce n’est pas vraiment ce qu’on avait imaginé lol !

Allé tous petits réconforts de la journée : savoir qu’on est cette fois prêts à partir, et direction le mouillage dans la baie, comme un avant goût…

Bon demain, on s’en va ! :)

Fuite disparue, problème résolu

Après avoir dormi à couple du bateau voisin, c’est parti pour une navigation dominicale sous une chaleur écrasante ! Au ponton, pas un seul souffle d’air n’agite le taud du voilier. On sue à grosses gouttes même à l’ombre. Dans le bateau, il faisait d’abord un peu plus frais mais rapidement l’équilibre s’est rétabli arf. Alors hop’ direction la mer…

Une petite brise dans les voiles, un grand soleil, une mer toute plate ; une vadrouille agréable et surtout ôh combien rafraîchissante.

Bon et alors ce joint tournant va bien ? RAS, aucun problème, pas d’eau dans les fonds ! Bref, c’est niquel à présent.

Au niveau entretien, le PSS demande une vérification du soufflet tous les ans et selon la notice, il sera à changer dans 6 à 8 ans. On a donc du temps devant nous avant les prochaines contorsions !

Pas mal de monde sur l’eau, un petit 4,7 noeuds, des zones carrément amorphes de vent ou les voiles retombent mollement. Hé capitaine, du rase-caillou pour la sortie suivante hein ? Ah qu’elle est belle cette côte basque…

Cap du figuier, Espagne

Rhune et corniche

Fort de Socoa

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La première de l’année

Ah qu’il était temps ! Grand aprèm ensoleillé pour une navigation pépère histoire de se remettre dans le bain. On n’attendait plus que le retour du lazy bag. De nouveau à sa place, un rapide aller-retour en haut du mât finit d’installer liens, réflecteur radar et protections de barres de flèches. Une petite vérification des coins et des recoins du bateau, et nous sommes prêts. Nous larguons les amarres, oulà qu’elles sont toutes sèches et bien rêches celles-là… Faut dire que ça fait un bon moment maintenant que Renaissance ne s’est pas dégourdi la coque.

En mer, y’a bien du monde ! De toutes manières, il y a toujours du monde à Hendaye le week-end, en particulier quand il fait beau. Nullement inquiétés par la houle, si petite soit elle, nous retrouvons peu à peu nos marques. Au début, mes yeux cherchent un peu ce qu’ils devraient voir mais petit à petit ils y parviennent… (Euh elle ne m’a pas l’air très compréhensible cette phrase !?) M’enfin, j’me comprends !

Tous ces bateaux, ça s’croise et ça se recroise dans tous les sens et la majorité sont à la voile malgré les… 5-10 nœuds de vent présents ! Oui Pépère la navigation je vous disais… On piétine un peu, on recule et ah ça y est on avance malgré cette brise assez irrégulière.

De retour dans la baie, on opte pour choisir un nouvel emplacement au ponton sud. Renaissance s’éloigne ainsi un petit peu plus de Tr°bord, de ses colonies d’hommes grenouilles et de ses poufs en mal de reconnaissance. Le tout étant trop sonore et trop présent.

Voilà, le voilier est maintenant seul au ponton loin des navettes de plongées et loin des ouvriers, amen ! Bon à présent, il est l’heure d’aller chasser la mouche…