Ah rien ne fut plus ennuyant que cette navigation ! Temps ensoleillé certes mais le vent annoncé n’était pas vraiment au rendez-vous. Quelques heures de voile et puis plus rien. Néant. Pas de mola-mola, pas de casiers à éviter, pas d’autres bateaux à surveiller… Juste les pics d’Europe en décor mais trop embrumés pour qu’on les voit correctement.
Donc 70 longs milles plus tard, nous voici devant l’entrée du port de Gijon. Il fait maintenant bien nuit. Nous suivons les alignements demandés pour ne pas se bouffer les cailloux à l’entrée puis nous pénétrons dans le port. Direction le ponton d’accueil, tout prêt du ponton carburant. Bizarre, on ne souvenait plus de cette configuration mais voilà, Renaissance est amarré et le diner est préparé ! La capitainerie est fermée depuis 22h, nous verrons demain…
Ah si on a croisé des trucs !
Le lendemain, nous filons au bureau du port. Verdict, nous paierons 21 euros (une seule nuit sur les deux) et 2 euros de wifi pour une journée. Le prix de la connexion internet ayant beaucoup baissé… Un bonhomme de la capitainerie viendra nous aider à nous amarrer à notre nouvelle place. Nous sommes dans le port « local » et non sur les premiers pontons le long de la digue de Lequerica car ils sont blindés. En effet, il y a la régate Pornic-Gijon en ce moment…
En route pour plusieurs petites vadrouilles ! La ville est bof mais très pratique. Avitaillement, pharmacie, tabac, boulangerie, ship, boutiques… Tout est à proximité du port ; ceci expliquant peut-être le grand nombre de bateaux en escale dont beaucoup beaucoup de français !
Nous visitons Santa Catalina et nous découvrons le renommé « Eloge de l’Horizon », sculpture avant-gardiste qui symbolise la ville mais sincèrement pas jojo du tout !
Demain, nous quittons Gijon pour … ?
Euh bah la destination n’est pas encore bien définie ! :)
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