Je le disais je n’sais plus quand : nous sommes pour l’instant sous une bonne étoile. En effet, il est arrivé des fois où nous nous sommes retrouvés (/ nous nous sommes mis) dans des situations peu confortables et parfois un brin risquées, comme certains mouillages pas très sécures… Et il faut reconnaître que le bateau ne nous a jamais joué de mauvais tours.
La veille du grand départ à Hendaye par exemple, un tuyau du vérin du pilote automatique a complètement pété lors de nos essais au port…
Ensuite, fin de la transat’, arrivée dans la baie de Charlotteville à Tobago après 16 jours de mer, et là seulement… La têtière de grand-voile se déchire. On se dit alors qu’il était temps d’arriver !
Y’a eu aussi cette fois où après cinq jours et demi de mer pour rejoindre le Cap-Vert, nous avons découvert à Sal que le vérin de la barre était pratiquement complètement dévissé. Ouf, là aussi, il était temps de se poser…
Et maintenant… Après 7500 milles de mer avec le bateau et à 3 milles à peine du Marin, c’est le gréement qui se manifeste.
C’est sur cette dernière nav’, la plus calme que nous ayons eu depuis fort longtemps, 10 nœuds au près max, que le bas-haubans s’est détoronné et que deux chapes se sont fendues.
Les deux chapes en question
Faut avoir l’œil, toron cassé au niveau du sertissage…
Merci bateau de nous avoir amené à bon port avant de sérieusement claqué et d’avoir choisi des conditions plus que tranquilles pour nous dire que ah, ça n’allait plus !
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