Un peu plus d’eau-tonomie

Grande interrogation du jour de toujours : mais pourquoi les anciens proprio avaient-ils viré le deuxième réservoir d’eau du bateau !? Humhum… Donc repassant par la case départ, nous avons fait faire au « m’sieur de l’inox » un nouveau réservoir pour augmenter nos réserves de flotte. Sur mesure, il s’adapte parfaitement à la forme trapézoïdale du coffre bâbord du carré. Bon ok, le « parfaitement » est un bien grand mot et il a fallu faire quelques petites découpes par ci par là pour que le réservoir trouve enfin sa place…

Une cloison intérieure (anti coups de bélier ?) adoucira les mouvements de cette masse liquide >

Bref, après quelques suées, le réservoir d’eau est calé et le chauffage est décalé héhé ! :) Nous voilà maintenant avec 350L d’eau à bord, ce qui entre nous ne me parait pas énorme… Des bidons viendront bien arranger ça.

JR a également installé une arrivée d’eau de mer sur l’évier de la cuisine, plus pratique pour la vaisselle en autre ! Et oui, Économie qu’on a dit !

Révision de la survie

Acheté en 2009, il est temps de faire réviser notre radeau Plastimo !

On se renseigne d’abord chez le ship d’à côté, puis finalement nous décidons d’aller voir à la station de Saint Sébastien, juste de l’autre côté de la frontière. En route ! Sur place, nous tombons sur un bonhomme super sympa qui nous propose d’assister à l’ouverture de la survie… Super :) Au milieu de ce grand hangar où trainent pas mal d’autres radeaux de différentes marques, le voilà qui se lance dans un véritable petit cours. Le container est niquel, le scotch sur son pourtour est tout cramé ; ce qui a laissé entrer un peu d’eau. Pas de souci car le radeau est emballé sous vide dans un grand sac étanche ! On coupe. La survie est déroulée puis gonflage sans percussion de la bouteille, bouteille qui sera simplement pesée pour vérifier son contenu. Hop le radeau est gonflé et notre bonhomme s’applique maintenant à nous montrer les différents éléments : emplacement du couteau, des valves, de la lampe extérieure, du système de récupération d’eau de pluie, du réflecteur radar…

 

< Double fond isolé

< Couteau et matos

< Ancre flottante !

Ensuite, nous emportons le sac de matos sur une table pour voir ce qui se cache dedans. Ecope, 2 éponges, système de réparation du radeau – carrément inefficace selon lui – 2 pagaies, lampe torche étanche, cyalumes, 2 fusées parachutes, mini-miroir de signalisation, gonfleur, 3 feux à mains, cachets anti mal de mer, livret… Pas d’eau, pas de bouffe pour un moins de 24h !

La pyrotechnie, la colle de réparation, les cachetons et les piles sont à changer. Les cyalumes seront remplacés par une lampe intérieure, réglementation espagnole oblige. (Tant mieux !)

Aujourd’hui, le radeau est toujours là-bas. Concernant le tarif… On verra ! Je lui ai également envoyé un mail à posteriori pour savoir s’il était possible de récupérer les éléments qui seront changés mais pas encore périmés ! Ça ira très bien dans le bidon de survie que je suis en train de constituer…

Verdict : 310 euros cette première révision !

Sympa en tout cas d’avoir pu visualiser le radeau et ses éléments avant de devoir, sait-on jamais, embarqué à son bord ! De plus, ça me permet de mieux cerner les manques et les limites de cette survie…

Bonjour docteur…

–  Nous venons vous voir afin de faire un petit bilan santé et également pour constituer une pharmacie de bord en vue de voyager en voilier…
–  « Ah et vous allez où comme ça ? »
–  Aux Antilles normalement !
–  « Ah bah ça tombe bien ! J’en reviens juste, j’ai traversé en janvier ! »

Yé un voileux ! C’est quand même cool d’être tombé sur ce sympathique médecin hendayais avec qui nous bavarderons plus bateau que médecine… Une petite heure après et nous ressortons du cabinet avec sous le bras, une ordonnance pour des prises de sang et une autre pour les vaccins à faire avant le grand départ…
Concernant la constitution de la pharmacie de bord, j’avais déjà un peu planché sur le sujet mais finalement, il propose de s’en occuper et de nous faire signe quand l’ordonnance sera prête… Ok, on (je) patiente !

Donc pour le moment, pleins de picouz’ à prévoir, youhou ! :)

Premiers essais avec l’antidérapant

Donc une fois les zones délimitées, on scotche tout le pourtour. Ensuite vient le moment de choisir quelle peinture utiliser pour le pont et quel antidérapant y associer… Pour la peinture, on hésite entre de la « Perfection » bi- composant et de la « Toplac » monocomposant de chez International. on opte pour la deuxième principalement pour son prix et pour sa facilité d’application. Couleur « ivoire » pour se rapprocher le plus de celle du roof.

Concernant l’antidérapant, on choisit l’Interdeck, qui a plutôt bonne presse en général. Cf caché parmi les pages de pub, le comparatif de x antidérapants pour refaire son pont chez le V&V de ce mois-ci…

Alors au final, 3 couches de Toplac : certes super facile à appliquer mais par contre gros doute sur sa tenue dans le temps !?! Rien à voir déjà avec la bi-composant du roof qui est super costaud !

2 couches d’Interdeck : application au rouleau super facile également avec un rendu uniforme. Toucher sympa avec tous petits grains. Attention temps de séchage loooong ; se compte en jours ! Salissant ? Certainement !

Nous sommes assez contents du résultats, esthétiquement parlant du moins. Pour ce qui est de la longévité du truc, là pas vraiment convaincus. Mais bon sachant que ce n’est pas excessivement cher, s’il faut une autre couche l’année prochaine… Aller.

Les main-courantes sont vernies, ré-installées, le panneau de pont changé et le banc, doux pour les fessiers, est commencé ! (Olé !) Bon manque encore les dorades à fixer… :)