Evacuation de la baille à mouillage

Notre baille à mouillage est mal foutue car il n’y pas d’évacuation satisfaisante pour l’eau… Eau de pluie ou eau de mer lorsqu’on remonte la chaîne, tout ça stagne dans le fond. Une certaine quantité de celle-ci réussit tout de même à trouver un petit passage via les coffres pour stagner ensuite un peu plus loin dans les fonds du bateau. Bref ça va pas.

Deux solutions possibles :

> Percer la coque pour y faire des trous d’évacuation direct vers l’extérieur…
Soucis, les trous doivent être suffisamment bas pour tout vider et surtout être parfaitement stratifiés sinon dégâts. Remontée d’eau quand le voilier tape du nez dans la houle ?

> Percer la baille à mouillage et faire un circuit de vidange vers la pompe de douche…
Pas de problèmes apparents donc on opte pour cette solution. Perceuse, tuyaux PVC, colliers, re-perceuse, silicone et passe-coque… Terminé. Ça fonctionne bien. L’évacuation plus haute que le bac de douche nous permet de voir quand ça coule par là. Souffler dedans via un morceau de tuyau permettra de déboucher si nécessaire…

Hop, on en profite pour faire un grand lavage de la baille à mouillage, y’a trop besoin ! :)

A poil le roof arrière !

Toujours dehors à rénover le pont ! Nous avons profiter du beau temps pour bien avancer sur ces travaux extérieurs. Et voilà que nous nous attaquons maintenant à la partie arrière du roof.

Petit défouloir du moment : on arrache tout ! Les morceaux de bois volent en éclat, les ciseaux à bois terminent leur tâche et la ponceuse vient les relever… La surface n’est pas grande, c’est rapidement terminé. Mains courantes et rail de grand-voile sont retirés. Renaissance se retrouve ainsi un peu dégarni…

JR joue avec la Watertite pour combler les trous surement sources de fuites et nous couvrons le tout avec un primaire époxy.

< Photo d’avant !

Après avoir parlé pendant un bon moment de la suite des travaux, nous tombons finalement d’accord pour laisser ça presque tel quel. C’est-à-dire que nous allons abandonner la réalisation d’un revêtement en bois pour un duo peinture/antidérapant ! Houlala bois sur passes-avant et antidérapant sur roof ?! Nous doutons du résultat mais c’est finalement une photographie d’un joli Westerly ayant cette configuration qui nous fera nous décider. Bon, pour l’instant je dois dire que cela nous choque beaucoup mais faut bien qu’l’oeil s’habitue…

Le pourquoi ? Pour « alléger » le bateau, pour l’éclaircir un peu… Et surtout pour la simplicité et la rapidité du truc !

Aller zou, on tente la chose ! Règle et crayon en main, nous commençons par délimiter les zones peinture et les zones antidérapantes. Certes on aurait pu faire plus simple, genre tout barbouiller d’antidérapant pis c’est tout. Mais sous les mains courantes, bah c’est pas top par exemple…

Coup de soleil pour lui, gratouille-soleil pour moi ! :)

Renforcement des pieds de chandeliers

Tant qu’on est sur le pont, on en profite pour revoir la solidité des pieds de chandeliers. Le constat est qu’ils ont tous plus ou moins travaillé et qu’ils ont pris du jeu au niveau de leur embase. Bref du fait de leur fixation, ils sont actuellement plus « déco » que sécuritaires… Le problème est résolu en y ajoutant des bagues triangulaires en ipé.

Découpage au Fein, collage, boulonnage et c’est au top, ça ne bouge plus d’un poil ! Solution diablement efficace qu’on utilisera également pour les taquets et le balcon avant. Bien que ceux-ci n’aient pas vraiment de jeu…

Courage, il n’en reste plus que deux ou trois ! :)

Place à la fougère

Le pont en bois est pratiquement terminé pour cette partie là. Les lattes ont été collées, jointées, « bouchonnées » et poncées ! JR passe maintenant à l’étrave pour terminer le bout du nez du voilier. C’est parti pour le design, la taille et la mise en place de la fougère ; pièce centrale du pont…

Nous avons reçu les pièces commandées pour remettre presque à neuf le guindeau ; donc changement des roulements et de la fixation alu qui était toute bouffée. Pour info, c’est un guindeau vertical 1000W Anchorman Simpson Lawrence qui n’est plus commercialisé à ce jour mais les pièces ont été trouvées par ici. Ensuite remontage guindeau, peinturlurage de protection et ré-installation de ce dernier…

Sous la chaine d’ancre et sous la poupée, le bois est soumis à des contraintes et aux frottements lors des mouillages. Pour y remédier et limiter les dégâts, on choisit de terminer la fougère du pont avec de l’Ipé pour son côté plus costaud…