Grattage de l’antifouling du safran… Qui sautait presque tout seul à certains endroits. Tiens, v’là des petites bulles à la douce odeur de vinaigre ! On en dénombre une dizaine réparties de part et d’autre.
But du nouveau jeu : percer ces cloques d’osmose, les creuser jusqu’à la partie saine, rincer et laisser sécher !
Décapage manuel en marche…
Après quelques hésitations concernant le choix des outils, le travail s’effectue donc au tournevis et au maillet !
La meuleuse n’est utilisée que pour peaufiner le tout car elle bouffe trop de disques à poncer. De plus, les « enduits » ont tendance à fondre et à former une espèce de pâte sous l’action de celle-ci.
Boulot de fourmi, moi je vous le dis…
On comptera quinze heures de labeur pour décaper entièrement la quille, pour virer enduits et antifoulings !
M*rde, dans l’œil !
Ça y est, l’capitaine se prend maintenant pour un artiste sculpteur…
Dessin de la côte atlantique française (hum selon JR…) !
Et voilà ce que cela donne une fois la quille décapée. Maintenant, on laisse dégorger et on rince la rouille qui se forme déjà sur toute la fonte…
Voilà quelques photos pour illustrer l’état de la quille à la sortie du bateau. Des points de rouille parsèment ici et là le lest en fonte de Renaissance.
Quelle est la bonne solution pour remédier à cette corrosion ?
1] Au départ, nous avions dans l’idée de sabler la quille en louant le matos. Il nous fallait donc compresseur, sableuse et sable. Malheureusement, ça ne s’est pas très bien goupillé. Petit compresseur non tractable pas disponible, magasin fermé, puis pas de camion pour charger tout ça, en louer un ? Bon et du côté des compresseurs tractables… Oui mais pas d’attache pour remorque, trouver une autre voiture qui aille… ? Que le samedi pour nous ! Puis ensuite, le sable…
On estime que le sablage de la quille coutera dans les 250 euros. De prise de tête en prise de tête, on abandonne la chose. Nous aurions du nous y prendre plus tôt.
2] On s’interroge ensuite sur la possibilité de laisser ce boulot à un professionnel. Après deux ou trois petites recherches sur le net, je tombe sur un artisan du coin qui propose un gommage de la quille permettant de revenir au matériau brut. On tente le devis… Travail de qualité, délai raisonnable, tranquillité d’esprit, du temps économisé… Allé 200 ou 250 euros on achète ! … Mouai, tu parles, ça coûte bonbon et le bonhomme nous annonce le double. Oui soit-disant, il y a beaucoup de couches à enlever pour retrouver la fonte…
3] Voilà, il ne reste plus qu’à nous armer de patience (et de persévérance) pour décaper tout ça. Économique certes, mais le travail est long et fastidieux. Jean-Rémy est heureux.
Auteur : Antoine
Parution : 2010
Edition : Arthaud
501 pages
Antoine parcourt les océans depuis plus de trente ans : qui mieux que lui pourrait faire partager son expérience de la navigation ? Depuis sa première édition en 1983, Mettre les voiles est un
ouvrage de référence. Cette nouvelle version, entièrement revue et mise à jour, prend en compte les dernières évolutions techniques et réglementaires. Tous les aspects de la navigation y sont abordés, depuis l’achat du bateau jusqu’à l’art de vivre à bord, les manoeuvres, l’entretien, la sécurité et l’utilisation du matériel électronique. Avec méthode, chacun de ces domaines fait l’objet d’explications complètes et faciles à lire, et des encadrés techniques viennent préciser telle ou telle question qui se pose en mer. Antoine livre ses conseils et ses astuces dans un texte émaillé d’humour et, en fin connaisseur, se propose comme guide pour signaler les attraits de chaque région, les ouvrages à avoir lus à leur sujet et les mouillages de rêve à ne pas manquer. Agréable et pratique, ce manuel est l’indispensable compagnon des navigateurs débutants ou confirmés.
Pas encore tout lu mais chouette bouquin ! Il fait sans contest’ parti des livres à avoir à bord. Lecture aisée, super complet, bourré de jeux de mots qui font sourire, et surtout d’actualité…
On peut qu’aimer cette bible !
« Voici donc en quelque sorte, le livre que j’aurais aimé trouver lors de mon premier départ. » Voilà qui résume bien la chose… :)
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