Boulot au p’tit coin

Ces derniers jours, la salle de bain nous a vu débarquer armés de la ponceuse, du vernis, de peinture et d’isolant bien résolus à la travailler et à la
modifier un petit peu…

 

Ah qu’elle n’avait pas bonne mine hein ?

Ni une, ni deux, j’embarque un bout de papier à grains et en avant pour le ponçage ! L’ancien vernis tout abîmé tient encore bien donc je me retrouve à frotter comme une acharnée et à lutter
pour gagner quelques précieux centimètres de bois brut.

Monsieur occupé de son côté, vient par moment surveiller l’avancement de la chose en se moquant de ma difficulté à frotter ce fichu bois ! J’en ai marre, et mes biceps aussi ; il viendra à ma rescousse à grand coups de ponceuse électrique. Hum si c’est pas de la triche ça… :)

Nettoyage, mise en place de l’isolant et on s’occupe des fonds. Faut encore poncer ; ça en devient un peu abrutissant à vrai dire et puis place à la peinture. (hourra intérieur)

On choisit de peindre tout l’intérieur en blanc histoire que ça fasse plus propre et plus clair…

Jean-Rémy s’occupe de la coupe et de l’assemblage des deux portes qui viendront fermer le haut.

  

Démontage placard coulissant et évier pour colmater des micros fuites en refaisant les joints… On en profite aussi pour rajeunir un peu le coulissant !

C’est tout pour le moment mais cette pièce n’est pas encore terminée. Il faudrait ainsi : rajouter l’entourage bois peint en blanc, remettre les plexis en place, s’occuper du plafond, lambris sûrement, changer le miroir pour un plus grand, faire l’entourage du hublot, changer l’abattant des toilettes en bois qui vieillit très mal et dont la peinture saute de partout, tenter quelque chose pour récupérer un peu la porte…

L’infâme mixture

Petite recette pas bien compliquée ! 

Il vous faut donc avoir à portée de main :

> une porte de douche qui laisse passer un tout petit peu d’eau quotidiennement ou presque

> des saletés en tout genre, poussières et autres

> des résidus de divers travaux intérieurs : ponçages du bois, sciages…

> et… vos pertes capillaires (ou les nôtres, on vous en donne volontairement et gracieusement si besoin)

Mélangez bien le tout afin d’homogénéiser l’ensemble de la substance. Laisser reposer quelques jours ou quelques semaines, au choix selon le résultat et l’odeur escomptés. Soulevez le plancher et… bravo, vous obtenez une super bouillie noirâtre bien épaisse et des plus appétissante !

Hum…

Par contre, ne me demandez pas le but de cette recette, y’en a pas. Tout ça rien que pour illustrer ce dans quoi nos mains ont plongé et trifouillé pendant tout le temps du nettoyage !
Et oui comme on dit, l’heure est au grand ménage de printemps.

Têtes en bas et mains gantées, nous étions installés pour un bon décrassage des fonds !

Note à moi-même :

Penser à toutes les gentilles personnes qui viendront voir ton blabla et qui n’ont sûrement pas envie de lire des articles dégoûtants. Bref promis, désormais, j’arrête avec mes histoires de « moisi » ou de « bouillie crasseuse »…
:)

Un an de flot

Juste une petite pensée pour Renaissance ce jour…

Et oui un an déjà que le voilier barbote depuis sa mise à l’eau !

Aujourd’hui, je m’habille de moisi

L’hiver terminé, la guerre contre l’humidité a été déclarée !
(Bon je confesse que la bataille ne fut pas si éreintante que cela car pratiquement gagnée juste grâce au beau temps dehors…)

Bon passons. Cet hiver, l’intérieur du voilier en a quelque peu souffert. Deux problèmes majeurs sont alors apparus : le manque d’isolation et la condensation dans les placards.

Premier souci qui s’est présenté à chaque endroit ou l’isolant faisait défaut et qui résulte tout simplement d’une rencontre chaud – froid. Cette différence de température a entraîné de jolies petites gouttes suintant alors sur tout le vaigrage concerné. Ce dernier n’appréciant guerre ce traitement, il décidera sûrement plus tard de se décoller… Et tant mieux, il sera ainsi arraché par le capitaine qui réfléchis déjà par quoi le remplacer.

Ensuite, les placards ! Ceux de la cabine arrière sont trop clos, l’air ne circule pas comme il faut. Je précise aussi que c’est la cabine dans laquelle nous dormons ; ce qui rajoute à chacune de nos respirations un pourcentage d’eau dans l’air ambiant. Un simple manque de ventilation permet de donner la vie à une petite quantité de moisissure. Et lorsque vous vous souvenez que ce pull si confortable est rangé tout au fond de ce placard et que vous avez décidé aujourd’hui de le porter… Bah il vous faut accepter de revêtir un lot de champignons avec !! Pas très ragoûtant tout ça. Et puis pas très sain non plus…

Les solutions toutes simples sont alors de tout bien isolé, de permettre l’aération des placards (et de tout ce qui est fermé par la même) en créant des voies d’air entre eux par exemple, de ventiler le bateau le plus souvent possible, d’avoir un chauffage qui assèche l’air mais pas trop, d’installer des extracteurs… Futur investissement ? Par contre, petit point positif, nous n’avons pas vraiment eu à subir les effets de la literie humide, sûrement est-ce du au fait d’avoir des lattes sous le lit.

Par contre, malheur à vous si avez omis d’ouvrir un hublot pour faire bouillir l’eau des pâtes hum… et malheur également si vous n’avez pas d’autre choix que de transformer le carré (voir tout le voilier) en un séchoir géant un jour de lessive. Bien sur depuis une semaine il faisait beau et vous n’avez pas jeté un œil sur la météo, maintenant la pluie tambourine le pont…

Petites astuces aussi : emballer les vêtements qui ne servent pas en ce moment et autre blanc dans des sacs en plastoc sous vide comme il montre dans les téléshop… Ils sont pratiques, étanches, protecteurs, gain de place ; bref ils ont tous les avantages ! Et pourquoi pas aussi rajouter quelques sachets absorbants de silice (silicagel par exemple) dans les endroits les plus réfractaires…

Bon j’arrête là pour les pubs !