Un week-end de travail après… Et la chaleur est revenue dans le voilier !
En premier, réparation du chauffe-eau qui faisait disjoncter les circuits… En fait, la faute revenait à sa résistance électrique retrouvée complètement grillée. Remplacement de celle-ci et c’est ok.
Yes ! Plus besoin de devoir faire chauffer de l’eau dans les casseroles pour faire sa toilette. Ou plus besoin de devoir se peler pour rejoindre les sanitaires du port dans l’espoir de prendre une bonne douche chaude… Qui, soit dit en passant, sera vraiment trop chaude vous brulant à chaque fois que vous tentez de passer un bout de chair sous l’eau… Un p’tit souci de thermostat ?
Et puis, dans un deuxième temps, place à l’installation du second chauffage de bord qui répond au doux nom d’Eberspacher hydronic D5 ! Le premier étant juste suffisant lorsque la température extérieure ne descend pas en dessous de 10°C, après ça caille. Il est installé sous notre lit dans la cabine arrière et à chaque mise en route, c’est un peu comme si on se retrouvait propulsé dans un aéroport ; sur la piste de décollage même tellement il en fait du boucan ! Non allez, j’exagère… :)
Petit chauffage à eau qui consomme en moyenne 0,5L/h. Au dessus de 10°C, l’autre prend le relais. Rapide, efficace et réconfortant… Quoi de mieux !
En tout premier lieu, tous mes vœux pour cette nouvelle année !
En espérant que vous ayez bien festoyé et réveillonné, et qu’elle vous apportera tout ce que vous souhaitez (gaieté, santé et pas envie d’énumérer hé) !
Bah moi cette année 2010, je l’ai vu arriver celle-là… Sans eau chaude… Ni chauffage !! Aaah une calamité ! :)
A l’heure fatidique où le champagne et autres alcools coulaient à flot, où les panses étaient déjà bien remplies de nourriture festive et où des « Joyeux nouvel an » fusaient de toute part, je me débattais à essayer de faire au moins fonctionner l’électricité dans le voilier entre aller-retours d’un disjoncteur à l’autre ! Et quand on n’y connait rien dans ce domaine, je peux vous avouer que ce n’est pas une chose aisée.
Situation qui a quand même duré quelques jours… Bref, restée sur le voilier car travaillant à l’hosto pour le nouvel an, on peut assurément dire que je me suis éclatée !
Arf, le bateau… Faut vraiment en vouloir parfois, nan ?
Auteur : Alex de Roquefeuil
Parution : mai 2008
Edition : L’Ancre de Marine
263 pages
Un splendide récit de voyage à la voile, entre l’île de Groix et la Nouvelle-Zélande, à bord d’Horus, un Sun Fizz acheté d’occasion.
Alex de Roquefeuil excelle à décrire le feu de l’action, les moments forts, les états de grâce, le doute… et surtout la mer, le vent, l’océan dans tous leurs états… où le plus courageux des
skippers se sent parfois bien seul. De l’anecdote de ponton la plus savoureuse à la description du coup de vent le plus démesuré, la plume d’Alex de Roquefeuil reste brillante, enlevée et parfois
émouvante, lorsqu’il redonne une dimension humaine et familiale à cette aventure moderne.
Alex de Roquefeuil dirige un petit chantier naval, sur l’île de Groix. Il a choisi de faire suivre le récit de cette aventure nautique d’annexes techniques particulièrement intéressantes, nourries de sa double expérience de technicien et de navigateur moderne. La presse nautique a largement commenté cette équipée familiale. Vingt-trois mois dont ils rentreront marqués à jamais.
Un livre super qui se dévore pratiquement d’une traite. Au gré des nombreuses escales de la famille, on se projette soi-même dans le voyage et une fois le bouquin achevé, il ne vous reste qu’une envie dévorante de prendre le large à votre tour ! Les dernières pages plus techniques sont toutes aussi intéressantes. Les paysages décrits laissent songeurs. Dommage qu’il n’y ait pas plus de photos et que le site internet d’Horus soit fermé…
Aglagla qu’il fait froid !
La température extérieure varie entre 0 et 5°C en ce moment… Et dire que la semaine dernière, on se baladait dehors encore très légèrement couvert ! L’hiver a définitivement pointé le bout de son nez avec son lot de grelottements et de claquages de dents. En plus du froid sec, un petit vent glacial vous rappelle que vous n’avez pas bien fermé le haut de votre manteau et que vous auriez du, quitte à avoir l’apparence d’un boudin emmitouflé de haut en bas, piquer le bonnet déformé qui traine lui bien au chaud au fond d’un placard…
Les quelques passages obligatoires dans ce froid prennent l’allure pour moi de courses très sportives où le seul objectif est d’arriver le plus vite possible à la destination chauffée. J’admire par la même occasion les quelques courageux promeneurs qui parsèment mon chemin.
A l’intérieur du voilier, c’est pas le pied ! L’artisanal chauffage à eau du capitaine a du mal à nous offrir une température ambiante correcte. Tout est fermé et les hublots gelés sont calfeutrés avec de l’isolant en alu afin d’éviter le plus possible les déperditions de chaleur… Ça fonctionne plus ou moins, enfin, j’ose espérer que ça marche un minimum. En tout cas, ça règle temporairement le problème du manque de rideaux aux hublots mdrr !
Ce matin, je me suis levée la tête embrumée et chaire de poule au bras, je me suis dirigée vers le thermostat. Verdict : 8,5° ! Aaah… (cri d’horreur et de désespoir) Bref, de quoi être de bonne humeur de bon matin ! En route chauffage, t’as du boulot ! Quelques instants après, assez longs ces instants, la température est difficilement remontée à 13° à coup de souffle tiède puis froid ou presque…
Bon je me plains mais j’ai encore le privilège de travailler dans un endroit bien chauffé, mais pas le chef… J’espère ainsi que cela ne mettra pas nos (ses) humeurs et nos (ses) nerfs à vifs, et surtout que le moral sera épargné parce qu’avoir tout le temps froid, bah ça use.
Interrogation du jour : chauffage à eau ? Euh… ça ne gèle pas l’eau ? :)
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