Vadrouille à Gruissan

Ce week-end, nous avons fait un rapide aller-retour dans cette ville toute ronde de l’Aude histoire de voir un peu à quoi elle ressemble et pour s’imprimer de son ambiance…

Après avoir effectuer un petit tour du port, de la zone technique et de ses potentiels chantiers, nous sommes partis à l’assaut de la capitainerie.
Bonjour, on arrive dans deux mois, y’a de la place ? Bah non, comme d’habitude, il n’y a jamais de place libre à l’avance dans un port ! Bref, la gentille dame nous demande de remplir une feuille avec les caractéristiques du bateau, nos coordonnées… et nous devons rappeler début octobre pour savoir si on peut débarquer… Hum c’est pas gagné.
Au niveau des tarifs, le port de Gruissan est un peu moins cher que Port Camargue et six mois d’hiver nous couterons peut-être 1355 euros, super.

Le temps d’un arrêt casse-croute et on s’imagine déjà vivre à Gruissan.
Un peu reculée, entourée de nature, cette commune est bourrée de charme et de sérénité… Et on n’a même pas encore visité la vieille ville !

Prochains objectifs : trouver boulot pour Jean-Rémy et allo capitainerie.
Donc affaire à suivre ! :)

Le tableau électrique change de look

… et la table à carte aussi !

Jean-Rémy s’est lancé dans la délicate tâche de revoir l’électricité du voilier et puis surtout, d’organiser un peu tout ça !
Les anciennes portes en bois se sont transformées en plexi noir ! Le prolongement de la table à carte, qui était un lieu de fourre-tout pour fils et cables en tous genres, a lui aussi reçu son plexi. Tant mieux, je me désespérai un peu que cet endroit ne soit pas fermé…
Des petites leds s’allumeront quand les interrupteurs seront en mode marche… afin d’éclairer les étiquettes que l’on doit refaire.

Le chef y a passé du temps, et c’est vrai que ça rend pas mal. Moi j’ai découvert tout ça en arrivant le week-end mais j’avais quand même eu le plaisir de jouer auparavant avec le fer à souder (bon j’avoue pas longtemps avant qu’il commence à m’exaspérer…)

Une petite lampe a trouvé place près de la détraquée (qualificatif pour la station météo) ainsi qu’un « appareil-qui-compte-l’énergie-du-voilier-et-ses-pertes ».

Il ne reste plus qu’une porte en bois qui ignore encore ce qu’elle va devenir…

Collé nommé

On est vendredi soir et…

Direction Port Camargue afin de rejoindre le voilier après quinze jours pour moi à Arles de monde, d’hôpital, de révisions pour un oral finalement reporté, de fous furieux ivres morts chantant des airs de Féria sous ma fenêtre…

Bref, j’attendais vivement le week-end !


Démonter l’échelle, poncer, peinturlurer … J’en ai sué ! Non, pardon, c’est monsieur qui a tout fait … :)

Enfin un nom et un derrière tout propre !

La plaisance, quelle galère… – Bouquin

Auteur : Françoise Platnic
Parution : mai 2009
Edition : Gerfaut
192 pages

Saleté de cordage ; impossible de l’attraper ! Le quai se rapproche, on va toucher, on va toucher ! C’est fait : on a touché ; vite la corde, je l’ai – comment on fait un nœud déjà – flûte, le bateau s’éloigne, je me suis encore trompée de sens et l’amarre est tombée à l’eau, saleté d’amarre, et la pendille est en train de se prendre dans l’hélice ! J’en connais un qui va encore râler, et d’ailleurs qui râle déjà depuis dix bonnes minutes.
Mais qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu !
Et c’est comme ça depuis que j’ai accepté de mettre un pied sur ce rafiot de malheur.

Françoise Platnic pratique depuis plusieurs années la navigation de plaisance. Elle relate avec humour les situations quotidiennes auxquelles elle a été confrontée. Ce livre est conseillé aux femmes qui acceptent de partager la passion de leur conjoint pour la mer, ainsi qu’aux hommes qui oublient souvent que pour leur compagne, la Plaisance peut se transformer rapidement en… Galère.

Une plume légère et un style d’écriture agréable et facile à lire. Certaines scènes sont vraiment comiques mais tout de même un peu déçue par ce livre (qui compte une page blanche pour une page écrite)… Il me semble difficile de m’identifier à la narratrice. Les anecdotes sont poussées à l’extrême et l’ironie de l’auteur en devient presque agaçante. Bref, une seule page d’optimisme en fin de bouquin qui ne rattrape pas suffisamment le reste des « encore trop », des « j’en peux plus » et des « quel malheur »… Mais bon, il en faut pour tous les goûts hein ! En gros, c’est comme les tribulations d’une caissière pour ceux qui connaissent, mais version voileux quoi… Gros coup d’pub pour ce bouquin mais pas vraiment de coup de cœur… (Ah et parce que tout n’est que « galère », bah y’en a un deuxième mdrr…)