Jeudi avant de partir, nous avons rejoint le ponton de la marina pour un plein de carburant (aïe la douille !) et également pour faire le plein d’eau. Direction ensuite la capitainerie pour récupérer le despacho commandé la veille et l’avant veille. Prix du bout de papier : 50 $US pour effectuer la sortie de Boca Chica en direction de… Cuba ! Normalement c’est gratuit bah oui mais de guerre lasse, nous n’avons pas voulu (encore) nous « battre » avec les employés de ZarPar surtout avant de reprendre la mer pour une assez longue navigation. Bref, c’est avec le fameux despacho international en poche et les passeports tamponnés que nous regagnons notre bord et larguons les amarres en vitesse. Alors que les deux bateaux partis quelques heures avant nous ont eu droit à la fouille avec le chien des stup’, étonnement personne ne se soucie de nous et ne vient nous demander quoi que ce soit. On ne va pas s’en plaindre hein ! A présent, cap à l’ouest pour 130 milles ! Initialement, nous voulions nous poser à Palmar de Ocoa et Baharona mais finalement, nous choisissons de tracer direct.
Pendant les premières heures, c’est que du bonheur ; nous avons mer plate et petit temps au près. Navigation confortable, assez chouette ! Par contre, la nuit s’est déroulée comme toutes les précédentes depuis que nous avons quitté les BVI. Comme les alizés sont faibles, c’est le régime de thermique qui l’emporte. Les jours se ressemblent. Le vent se lève tranquillement au fil de la journée pour atteindre son maximum dans l’après-midi (12-15 nœuds actuellement) et dès que le soleil se cache, il disparaît aussi. Durant le jour, la mer du vent a eu le temps de se former progressivement. Du coup, nous nous retrouvons encore une fois au moteur de nuit dans une houle qui nous secoue pas mal. On pensait voir beaucoup de cargos entre tous les ports industriels de cette zone, finalement nous ne croisons que trois voiliers qui faisaient route en sens inverse.
Le lendemain, nous passons le canal de Beata pas super vite sous génois seul puis slalomons un long moment entre les casiers et filets des pêcheurs. Nous devions mouiller devant l’isla Beata, habitée passagèrement par des pêchou dominicains mais la présence sur la plage de la Marina de Guerra ne nous a pas trop emballé. En plus, y’a déjà quelques bateaux sur le coup. Là tout de suite, nous avons envie de calme et de ne voir personne en fait. Du coup, Renaissance filera poser son ancre devant la plage déserte de Las Aguillas quelques milles plus au nord-ouest. Et puis ça fera toujours ça de moins pour la prochaine nav’.
Enfin le soleil se lève, fini la nuit en mer qu’on n’apprécie pas particulièrement…
Déjà du monde au boulot
Arrivée sinistre sous un ciel sombre et des grains scotchés au dessus du mouillage. Nous ralentissons, patientant le temps que le soleil ressorte. Il ne le fera pas mais grâce à la transparence de l’eau, nous trouverons tout de même une petite zone de sable parfaite pour accueillir notre pioche une nuit ou même deux…
Brrr (chouette ma légende non ?)
Plage de la baie des aigles, pas d’accès routier, peu fréquentée, seuls…
Hey !!
Toujours trop bien de vous suivre !! Avant de lire l
oups…je disais donc, avant de lire la légende je m’étaits dis, Booouuuuu, mais en fait ça veux dire la même chose. Mouai, bon, je vous laisse et bonne continuation à vous trois.
Il a une sale gueule ton nuage. Donc tu as raison : Brrr !!