Le 3ème jour aux Tobago, c’est carrément la fête à neuneu. Plusieurs bateaux arrivent et veulent absolument s’ancrer le plus près possible de Baradal. Le mouillage devient alors très vite surpeuplé. Pourtant, il y a un max de place un peu plus à tribord ou un peu plus derrière… Bref, nous nous retrouvons avec un super méga cata de charter juste au cul, le truc genre deux étages, trop cool la vue ! Ensuite, un voilier américain vient mouiller deux ancres pas très loin devant nous. Mais t’en as vu beaucoup qui mouillent deux ancres dans un mouillage serré sachant qu’il n’y a pas besoin de limiter l’évitage puisque les bateaux n’évitent pratiquement pas ? Bon, je plonge voir si son ancre tribord n’est pas sur notre chaine. Non, mais pas loin, un bras peut-être… Durant toute la journée, rien n’a pas bougé.
Mais dans la nuit, le vent monte à 30-35 nœuds avec grains et rafales. Une de ses ancres évidemment décroche et vers minuit, il se retrouve trop près, à quelques mètres de nous. Réveillé et sans attendre, il décide de relever l’ancre. Tendu avec ce vent qui souffle trop fort. Son bateau se fait embarquer à la première rafale et comme il tarde à mettre la marche arrière : on tape ! Il remet ça et le voilà qui se retrouve bloqué devant nous. Son safran est maintenant coincé dans notre chaine bien tendue ! On se le reprend sur le nez.
Résultat des courses : Violents tamponnages par deux fois. Notre balcon avant est un peu tordu et a pris du jeu (futures infiltrations d’eau), la filière pendouille, feux de nav explosé… Fait chier !
Après un peu de redressage
Ne réussissant pas à relever son ancre, il mouille la totalité de sa chaine (et il en avait un paquet) et passe ainsi bien derrière nous. Chose qu’il aurait du faire depuis le début vous me direz. Et idem pour nous ! Mais nous n’avons pas eu le temps de faire de même et puis avec un autre bateau derrière…
Correct, le skipper vient nous voir en suivant pour s’excuser et nous convenons qu’on verra les dégâts ensemble demain à la lumière du jour. Et le lendemain matin… Plus personne ! Oué moins correct du coup…
Bizarrement, le jour suivant est beaucoup plus paisible. Nombre de ces bateaux sont également repartis. Le mouillage est donc de nouveau aéré. Y’a des mouvements de foule comme ça…
Au revoir les Tobago…
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