En fin de matinée, nous avons rejoint les Tobago Cays pour mouiller dans une magnifique eau turquoise entre les îlots de Jamesby et de Baradal. Au total, nous devons être une bonne trentaine de bateaux (dont 3/4 de catas), mais comme la zone est vaste et qu’on peut mouiller pratiquement partout, nous sommes finalement assez tranquilles dans notre coin.
Il y a aussi beaucoup de bateaux de charter ou de location. Les fameuses Tobago Cays font bien sûr partis du circuit touristique classique. Et on comprend bien pourquoi quand on découvre ce joli petit lagon et les îles désertes qui l’accompagnent.
Mais par contre, que de vent ! Nous avons en permanence 15-20 nœuds dans la tronche car aucun relief ne nous protège… Ah capote, nous te vénérons ! Et faut croire que notre éolienne n’est pas si naze car nos batteries sont archi pleines en ce moment !
Le parc est classé comme réserve naturelle. Des rangers passent tous les jours pour récolter les frais de mouillage (10EC/pers./j.). Mais à vrai dire, sur les cinq jours que nous passerons ici, nous ne les verrons qu’une seule fois. Il semble que nous ne les intéressons pas trop, contrairement au gros cata de charter qui promène une bonne vingtaine de personnes à son bord…
Autour du bateau, du bleu et des tortues qui barbotent ! Plus loin, au niveau de la langue de sable de Baradal, des bouées sont maintenant installées pour délimiter une petite zone protégeant les fonds marins… Paradis des tortues qui peuvent ainsi retrouver leurs herbiers sans que les ancres des bateaux viennent tout arracher. Nous y faisons quelques plongées et tombons nez à nez avec de gros poissons carnassiers ainsi qu’avec une raie pastenague. Grosse frousse pour moi quand je me suis aperçue qu’elle était tout à côté et qu’elle ne semblait pas très contente de ma présence. La bête s’est redressée en bâtant des ailes et m’a poursuivi jusqu’à la plage !
Nous sommes aussi allés nager vers Jamesby (fort courant) et sur la grande barrière de corail où nous n’avons pas trouvé les fonds si extraordinaires que ça…
Et puis, nous voilà à terre pour vagabonder non sans avoir préalablement compter le nombre d’annexes posées sur les plages afin de ne pas être trop nombreux sur la même petit île « déserte ».
Sur Baradal à la rencontre des tortues terrestres… Sur Jamesby où on découvre une jolie plage, une multitude d’iguanes et de nos-nos…
Sont beaux ces iguanes…
Et enfin, sur Petit Bateau où malheureusement la plage est occupée par une centaine de personnes venues manger La Langouste grillée sur le barbeuc. Là, on se dit que ça craint. Y’a la sono, y’a l’open-bar, et y’a la langouste débitée à tout va ! Trop petite ou pleine d’œufs, pas d’importance, faut que messieurs dames en aient dans leurs assiettes…
Petit Tabac derrière la grande barrière…
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