Mardi 16 mars, huit couches de vêtements plus tard, nous larguons les amarres !
En route pour le port de Gruissan qui nous attend à une vingtaine de milles du Cap.
Il fait relativement beau et bon. Les prévisions météo annonçaient un faible courant d’air du sud / sud-est. En fait, nous avons eu la chance d’avoir un agréable 15 noeuds de vent en somme assez régulier sur la journée… Cela nous a donc permis de naviguer à la voile plus des trois quarts du chemin. La mer était parfaitement sage et très confortable. Ce n’est qu’en fin de journée que le ronron a commencé à se faire entendre.
Nous sommes arrivés de nuit sur Gruissan, au grand dam du capitaine qui a alors perdu toute sa zenitude, s’en prenant nerveusement à toute chose qui avait le malheur de se trouver dans les parages et bondissant sur la grand-voile qui refusait de s’affaler rapidement ! :) Bon il est vrai qu’il était assez tendu d’essayer dans la pénombre de reconnaitre l’entrée du port en cherchant les cardinales, de repérer la zone de conchyculture, tout en scrutant l’eau afin d’éviter de passer sur des filets ou des casiers balancés partout et qui bien évidemment ne se faisaient remarquer qu’au tout dernier moment… Rouge, vert, on y est ! C’est dans un silence de plomb que nous avons remonté le chenal qui nous menait au port, chenal très peu profond signalé par plusieurs feux relativement espacés. Pas de soucis mais comme le bouquin l’indique, c’est peut-être mieux d’arriver de jour pour la première fois…
Allez on se décontracte, le bateau est amarré devant la capitainerie. On peut maintenant aller se mettre au chaud et puis manger car nous sommes affamés. Bonsoir Gruissan !
Ce week-end, nous avons fait un rapide aller-retour dans cette ville toute ronde de l’Aude histoire de voir un peu à quoi elle ressemble et pour s’imprimer de son ambiance…
Après avoir effectuer un petit tour du port, de la zone technique et de ses potentiels chantiers, nous sommes partis à l’assaut de la capitainerie.
Bonjour, on arrive dans deux mois, y’a de la place ? Bah non, comme d’habitude, il n’y a jamais de place libre à l’avance dans un port ! Bref, la gentille dame nous demande de remplir une feuille avec les caractéristiques du bateau, nos coordonnées… et nous devons rappeler début octobre pour savoir si on peut débarquer… Hum c’est pas gagné.
Au niveau des tarifs, le port de Gruissan est un peu moins cher que Port Camargue et six mois d’hiver nous couterons peut-être 1355 euros, super.
Le temps d’un arrêt casse-croute et on s’imagine déjà vivre à Gruissan.
Un peu reculée, entourée de nature, cette commune est bourrée de charme et de sérénité… Et on n’a même pas encore visité la vieille ville !
Prochains objectifs : trouver boulot pour Jean-Rémy et allo capitainerie.
Donc affaire à suivre ! :)
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- vivre à gruissan
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