Le vent souffle de 15 à 20 noeuds et le soleil est réapparu.
Nous sommes lundi 13 juillet et nous reprenons le chemin de la mer avec l’idée d’aller vers l’est.
Romain a décidé qu’aujourd’hui il pêcherait ! Jean-Rémy sort alors une boîte mystérieuse contenant des vieux fils avec plombs et hameçons rouillés. Ceci n’est pas à nous mais aux anciens propriétaires du voilier donc effectivement ça date un peu… Aucun de nous n’est pêcheur et ce matériel de pêche est en piteux état. Si Romain attrape quelque chose avec ça, ce sera surement le plus neuneu de tous les poissons (ou ptète un goéland) !
Donc nous voilà en mer et la houle est également présente. Des vagues, des creux, des revagues, des recreux… Arf moi qui était déjà un peu barbouillée… Allez courage, ça passe. Le vent est d’est, on avance au près et les vagues continuent de frapper le voilier avec un petit fracas. En fait, je découvre que la houle c’est plutôt cool et ça change du tout plat ! Romain a balancé sa traîne, et résultat : l’hameçon flotte et saute hors de l’eau !
Aïe un des winch s’est littéralement bloqué sur lui-même car l’écoute est repassée dans le winch qui était légèrement fêlé auparavant. Cette espèce de mésaventure a entraîné bien plus de peur que de mal, heureusement !
La suite de la navigation s’est faite dans le calme et dans la serénité. Quand on a repris la direction du port pour rentrer, le vent et les vagues nous poussaient. Jean-Rémy était persuadé qu’on surfait sur les vagues avec le voilier et nous disait de regarder le nez du bateau. Euh bah moi, je ne voyais pas trop où il était son surf mdrr…
Le record vitesse de Renaissance a été actualisé : on fait du 6 nœuds !
Pour s’amarrer, aucun souci !
Tout s’est fait en douceur et sans encombres mais nous avons entendu un « Bah c’était bien mais vous n’avez pas redressé la barre, la prochaine fois ». Mais si ! On s’en fout voisin, on est rentré, et délicatement en plus… :)
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- winch bateau
Ce week-end, nous avons de la visite…
Samedi en début d’après-midi, Fred débarque. Le Lendemain, Romain nous rejoint également. Ce sont deux collègues de travail de Jean-Rémy qui vont découvrir Renaissance dans l’eau, l’ayant déjà vu bien au sec, et qui vont passer quatre jours avec nous.
Dimanche aprem, nous avons pris la direction de la mer pour quelques heures. Il ne faisait pas très chaud mais on était au milieu de l’eau. J’étais ravie comme à chaque sortie. Le vent était de 15 nœuds et pas mal de monde était également en mer.
Petit point négatif, l’annexe gonflée nous a bien enquiquinés. Elle n’est pas très pratique mais nous n’avons pas vraiment d’autre choix puisque le voilier n’a pas encore son radeau de survie. Nous l’avons mise à l’avant du voilier car peu manipulable, la mettre au cul du bateau n’était pas envisageable. Elle aurait traîné dans l’eau. A chaque virement de bord, une écoute de génois se coinçait plus ou moins. Le capitaine râlait comme d’habitude. Enfin, nous avons trouvé la position adéquate pour l’annexe permettant aux deux écoutes d’être libres…
La navigation s’est bien déroulée et s’est clôturée sur une petite-grosse difficulté pour rentrer au port. Les gens nous observaient, une petite pression montait… On a du s’y reprendre à plusieurs fois puis finalement sous les conseils du papi d’à côté, rentrer en marche arrière de manière à être poussé par le vent. C’était logique, oui mais bon la fois dernière en sens inverse, ça s’était bien passé… Bon allez pas grave tout ça ! Bah oui, nous sommes des jeunes, bah oui, ptète pas très doués, mais rien à prouver hein !? Et puis… la prochaine fois, ça ne pourra être que mieux !
Objectif de la journée : du Cap d’Agde à Port Camargue !
Cette navigation d’environ 30 milles s’est très bien déroulée et le soleil était des nôtres. Nous sommes partis en fin de matinée pour arriver six heures plus tard.
A vrai dire, d’après une lecture très appliquée de la carte, nous pensions vraiment arriver plus tôt hein ! (Surtout que la madré nous attendait patiemment à Port Camargue…)
Première sortie avec le bateau, première fois pour moi !
Du vent, oui nous en avons eu mais parfois… notamment vers Sète, plus rien ! Alors le moteur a tourné quelques temps après avoir désespérément attendu qu’Eole se réveille.
Ayant déjà été malade sur un pédalo (Oui, oui, je rougis…), je pensais que j’allais peut-être ressentir le mal de mer. Négatif ! Pas de houle ; ça aide. Bref une vadrouille en mer qui ne fut qu’un moment de bonheur…
Tiens, je crois qu’on gîte !
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