Archive pour le tag pilote auto Tag

Virée à la campagne

Retour à Tyrell Bay la planque pour visiter un peu celle qu’on appelle « l’île entourée de récifs ». Nous partons flâner sur les chemins qui mènent à la pointe sud-ouest de Carriacou. De là-haut, nous avons un chouett’ panorama sur  Mushroom et sur Saline Island. Nous croisons peu de monde en route hormis un mini-bus qui n’a bien sur pas manqué de jouer de son klaxon !

Le mouillage de Tyrell Bay

Le lendemain, nous avons pris la route de la capitale afin d’atteindre L’Esterre Bay et de monter jusqu’à Cistern Point. Là-haut, d’immenses maisons-chateaux se construisent cachées dans la végétation. Le contraste est fort avec les petites baraques situées en contre-bas, parfois faites de bric et broc…

L’intérieur de l’île est vallonné et bien vert. Petits pâturages disséminés, l’ambiance est calme et plutôt champêtre.

Avec étonnement, nous retrouvons ici les figuiers de barbaries et les cactus. La végétation est là mais bambous, lianes, monsteras et autres grimpantes qui nous plaisaient tant ont disparus du décor… Cela nous semble un peu moins tropical.

Demain, nous partons pour Petite Martinique, dernière Grenadine qui dépend de Grenade. Nous ferons d’abord un stop à Hillsborough afin de faire nos formalités de sortie du pays. Et « illégalement », nous comptons aller après à Petit Saint Vincent sans faire la paperasse réglementaire avant de rejoindre Union lundi… Paraitrait que ça se fait !

Mais d’abord, il faut faire le plein de rhum puisque c’est à Carriacou qu’on trouve l’alcool le moins cher, un passé de contrebandiers apparemment… :)

Un mot technique !

Notre sondeur va beaucoup mieux. Pour la petite histoire, Renaissance est équipé d’un sondeur Raymarine ST60 qui a toujours très bien fonctionné sauf depuis peu. Une fois sur deux, il se mettait à clignoter, à décrocher en affichant des profondeurs inexactes. Et le coup d’après, et étonnamment pour les arrivées, nickel ! Stress car on se demandait toujours s’il allait bien vouloir faire son boulot à temps. Bizarre… On pensait d’abord que peut-être la nature des fonds le perturbait… Mais non. Et puis que le régime du moteur jouait. Mais non. En fait, il s’agissait tout simplement d’un défaut d’alimentation. Lorsque le pilote auto était enclenché, pas assez de jus donc sondeur qui décrochait ! Et sans pilote auto, le sondeur remarchait… On comprend mieux du coup pourquoi on le récupérait in extrémis en voulant mouiller ! Une fois le problème identifié, JR a fait chépakoi et tout remarche maintenant comme il faut…

Problème n°2 est un peu plus embêtant. Une pièce de notre guideau est pétée ! Un truc qui retient l’ensemble de la poupée… Du coup, il faut le resserrer de temps à autre afin qu’il ne nous lâche pas en pleine remontée de l’ancre comme cela nous est déjà arrivé. Apparemment, la pièce Lewmar n’est commandable qu’aux USA… A voir !

Paradise Beach

Mouillage à Santander

Zou pour 30 milles de plus ! Direction Santander à présent, ce grand port industriel et de commerce de Cantabrie. Un peu ballotés, la route se fait ce coup-ci au portant ! 10-15 noeuds de vent nous poussent au cul puis forcissent de plus en plus, si bien qu’on doit finir par réduire un peu. La mer moutonne, nous battons notre record vitesse depuis le départ : 7,8 nœuds pour ce coup-ci youhou ! Ah qu’on est content quand il y a du vent…

Nous arrivons en milieu d’après-midi. A Santander, on compte deux grosses marinas et trois zones de mouillage : devant le club nautique, puis à l’entrée est et enfin, derrière la péninsule de Magdalena. On choisit la dernière et nous balançons l’ancre dans 6-7m d’eau sur fond de sable. Les alentours sont pas mal du tout. Nous sommes suffisamment à l’écart du chenal et il y a de la place pour tous. Faut dire que nous sommes une demi-douzaine de voiliers français à être posés là… On se demande toujours comment on avait fait pour passer à côté de ce mouillage la fois dernière en préférant aller loin loin, tout au fond du chenal, dans un port bof…?

Quand on dit que le sommeil porte conseils ! Après la sieste de l’après-midi, on trouvera la solution à nos ennuis de pilote, ennuis qui trainaient depuis le départ et qui font qu’on doit barrer non stop. Cherchez pas le pourquoi du comment, moi j’ai pas trouvé. Ce que je sais ; c’est que nous sommes partis d’Hendaye avec deux pilotes auto, un qui marchait très bien qui était en place et le deuxième tout neuf encore dans sa boite. Et après deux jours et du Jean-Rémy qui trafique, bah on se retrouve avec deux pilotes qui ne marchent plus !!

Bon aller j’vous dis ; en fait, c’était juste le compas qui était devenu taré à cause des boites de conserves qui l’entouraient… !! Bah quoi ? Personne ne m’a rien dit à moi haha ! :)

Bon on ne va pas trop tarder hein. Rangement du bateau et au lit car demain, nous prévoyons d’atteindre Gijon à 85 milles de là ! Grosse journée de nav’ en perspective quoi !

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://voyage-de-renaissance fr/espagne-2/mouillage-a-santander/

Les Baléares – Almeria

Après avoir fait le plein de flotte, nous avons décollé vers les 13 heures pour un ou deux jours de nav’. Initialement, nous avions prévu de faire la traversée Baléares – Gibraltar d’une seule traite mais finalement, on a revu le projet à la baisse. C’est déjà un gros bout de chemin qui nous attend…

Le premier jour s’est très bien passé. Un vent de sud-est nous poussait joyeusement, le soleil resplendissait et la mer était plutôt calme. Que du bonheur ! Si ça pouvait rester comme ça tout le long du trajet… Et puis j’ai oublié d’annoncer la grande nouvelle : le pilote auto remarche ! Deux tous petits réglages à faire… Arf. C’est cool, maintenant nous aussi, on va pouvoir faire les feignasses…

En fin de journée, le soleil descendait lentement sur l’horizon quand nos copains ont débarqué ! Pas un, deux ou trois, mais voilà bien une trentaine de dauphins qui arrivent de tous les côtés ! Ils sont gris et habillés de blanc ; nous sommes d’accord pour penser qu’il s’agit de « dauphins bleus et blancs » ; une espèce commune aux Baléares, surtout en eaux profondes. Nous les avions déjà rencontrés en route quand nous avions fait Barcelone – Les Baléares… Ils sont restés pas mal de temps avec nous à nager dans tous les sens et à jouer avec le bateau…

Voilà le genre d’événement qui vous ravive de l’intérieur :) 


Et puis la nuit est arrivée et puis le vent, comme bien souvent, a molli de plus en plus jusqu’à ce que le moteur fut lancé.

Ayant eu des conditions clémentes pour la première journée, nous avons décidé de continuer vers Alméria sans faire d’arrêt entre.

Malheureusement au deuxième jour, nada. Plus de vent ! Eole s’est tout simplement mis à nous bouder malgré les bonnes prévisions météo et nous a ainsi condamnés à ne naviguer qu’au moteur.

Ah, nous avons rencontré un petit groupe de globicéphales noirs qui passaient à quelques dizaines de mètres du voilier. Ils ont une tête toute rondelette, peuvent mesurer jusqu’à 8 mètres de long et nous ne les intéressons absolument pas ! Tant mieux peut-être ?

Deuxième nuit en mer crevante. Ce n’est pas aussi simple que je me l’imaginais de dormir sur commande (et surtout de rester éveillé après !). Nous avons chacun fait des quarts de trois heures. Malheureusement, je n’ai pas réussi à dormir quand ce fut mon heure alors bien sur après, j’ai douillé lol. Globalement, je crois que Cyril s’en est plutôt bien tiré et Jean-Rémy n’a pratiquement pas dormi de toute la traversée… Tiens, ça me rappelle nos premiers mouillages ! :)

Nous sommes arrivés à 4h30 dans le port d’Alméria, capitale de l’Andalousie. Nous avons pris une place à l’arrach’ avant de nous faire gentillement raccompagné par un monsieur-port qui nous a indiqué une autre place et qui nous a pris les papiers du bateau… Demain, vous devez aller à la capitainerie !

Encore des jeunes voyous ceux-là et qui se pointent à pas d’heure et qui se mettent où ils veulent, nan mais ! :)

Au lit ! On a bien du sommeil à rattraper…

Bilan de la nav’ Ibiza – Alméria :

220 milles en 40 heures

Un peu moins de la moitié du chemin à la voile

Un pilote auto au top

Pleins de dauphins

Fatigue +++

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • les baleares
  • les baleares photos

Ibiza – Mouillage Puerto San Antonio

Début d’après-midi, nous avons levé l’ancre pour rejoindre San Antonio, port situé au nord-est d’Ibiza. Trois impératifs nous avons pour cette escale : de la flotte dans le réservoir, un plein de gasoil et de la bouffe !

Comment ça faire le plein d’eau n’est possible que le matin !? (Pour l’info, l’eau est facturée 5 euros les 100 litres et elle n’est pas potable).

Bon très bien, nous passerons la nuit au port mais sur ancre dans la baie. C’est vraiment niquel pour qui veut ravitailler sans avoir à payer un emplacement au port. En effet, au nord la baie est pleine de corps morts, on peut donc mouiller soit parmi eux, soit un peu plus au sud en prenant garde à bien rester en dehors du chenal qui indique l’entrée du port. Deux quais pour annexes facilitent le débarquement. Bref, San Antonio est une adresse pratique et économique à retenir.

Nous voilà partis faire les courses dans un grand bouiboui assez limité mais qui offre tout de même plus de choix que les nombreux supermercados du bord de plage. A savoir : de l’alcool, de l’alcool et de la charcutaille ! On n’est pas à Ibiza pour rien ! On croisera ainsi beaucoup de jeun’s plus bobo que baba et les traditionnelles boites de nuit longeront toute la plage.

Après un point météo et une purge inefficace du pilote automatique qui refuse toujours de fonctionner correctement, la décision est prise. Nous partirons demain pour Cartagène ou pour Alméria selon le vent ; soit entre 120 ou plus de 200 milles en prévision.

Et oui, finito les Baléares ! Finito les mouillages tranquillou, finito aussi de prendre son temps ! A présent, on va bouffer des milles comme diraient certains… :)

(petit snif’)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • mouillage ibiza
  • mouillages ibiza