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On reste à Hendaye

Comme prévu, Jean-Rémy a appelé semaine dernière Grand chef pour lui annoncer nos intentions de rester ici et…

Grand chef a dit Oui ! (J’ai envie de dire amen !)

Nous avons donc le feu vert pour passer un an dans le port d’Hendaye sous réserve de devoir bouger le bateau de place au besoin et sous réserve également de ne pas rechigner à squatter le fameux ponton sud ! D’ailleurs, dès la remise à l’eau de Renaissance (samedi), nous ferons la rencontre de ce dernier.

Le ponton sud est situé à l’extérieur du port et est sans eau et sans électricité ! Quoi !? Non, il y a bien l’eau et l’électricité mais malheureusement c’est payant et au jeton ! Très très très très cher le jeton d’ailleurs… Une belle trouvaille pour déplumer le plaisancier de passage quoi. En contre-partie, on paiera 30% de moins sur le tarif de la place au port. Allé pourquoi pas, ou du moins, pourquoi ne pas tester. Panneau solaire et éolienne vont donc bientôt se remettre au travail ! On verra bien comment cela va se magouiller une fois là-bas…

Niveau boulot, j’ai le c*l entre deux chaises mdr ! Premier entretien semaine passée : nous n’avons plus de poste à vous proposer en ce moment. Deuxième entretien semaine passée : nous allons essayer de vous garder, demande envoyée à Paris et en attente de la réponse…

Et dire que je craignais plus que le port ne puisse pas nous garder ! Alors qu’en fait c’est mon boulot qui ne peut pas me prolonger… Et que de ce côté-là, je pensais que c’était presque du tout cuit…

Hé bé, comme quoi ! :)

              


Dans deux semaines à l’eau

Pas d’autre alternative, on ne nous donne pas la possibilité de finir tout ce qu’on aurait voulu faire tant que le voilier était à sec… Après un petit dialogue de sourds, le voilà qui clôture la discussion avec « Le 15 mars, tous ces bateaux, faut qu’ils dégagent… » Super, nous remettrons donc Renaissance à l’eau samedi 19 mars.

Bon, il nous reste deux courtes semaines pour terminer ce qui a été commencé. Ca devrait le faire si on accélère un peu la cadence. Par contre le presse-étoupe ne sera pas changé, à voir pour le printemps prochain (avec l’installation d’un alternateur d’arbre d’hélice ?)

Compte à rebour lancé !

Maintenant retour aux grands questionnements quant à notre devenir…

Demain ou après-demain, allo Grand chef pour lui annoncer la remise à l’eau du bateau et également pour lui demander si son port pourrait abriter Renaissance pour un an. On croise les doigts. On a décidé de la jouer franc-jeu ce coup-ci ; c’est-à-dire de lui dire directement le temps que nous aimerions passer ici.

Et oui, j’ai besoin de savoir ça tout de suite car mardi, j’ai rendez-vous avec ma cadre sup’ pour parler de mon contrat qui se finit début avril. Prolongée ou non, CDI ou non… Bref, je ne veux pas me réengager sans avoir la certitude que nous pouvons rester.

On s’interroge aussi sur les autres options (farfelues ou non) ; l’espagnole, les autres basques, celle sur bouée, la bretonne, la prise en ot.ge des gosses du Grand chef, l’expl.sive dans les bateaux-épaves… (Oups’ là ça y est je suis fichée, non je ne fais partie d’ancun réseau terror.ste et je n’oeuvre pas non plus pour un pays basque libre !)

Trèves d’idioties, verdict mardi ! Pourvu que…

A l’horizon

Finito la glandouille, nous reprenons le chemin du travail !

Et oui mardi 2 novembre, c’est la grande reprise pour tous les deux.

Jean-Rémy a trouvé du boulot dans une boite de charpente située à Biarritz et moi, je suis embauchée pour les cinq prochains mois dans un service de soins de suite et rééducation à l’hosto marin d’Hendaye. Nous n’avons finalement pas eu de mal à trouver du travail. En effet, environ une semaine après l’envoi des lettres d’embauche et v’là déjà les réponses qui nous arrivaient…

Donc tout ça c’est cool, on va pouvoir dire au revoir au sentiment que j’ai de n’être qu’une larve et au stress de Monsieur qui s’inquiétait de ne pas trouver de boulot dans la région.

Chouette des sous, cela va donc nous permettre non pas d’économiser mais plutôt de s’occuper du bien-être de Renaissance. Car coquille de noix en a bien besoin donc coquille de noix sortira de l’eau le 11 décembre ! Le rendez-vous est pris, direction la zone technique du port d’Hendaye.

Le bateau y séjournera environ trois mois ; le temps de traiter la coque et de s’occuper de divers travaux à bord. Nous avons pas mal de choses à faire ou à revoir avec une attention toute particulière pour le pont qui a vraiment triste mine, pour la cabine arrière actuellement un peu en vrac, pour l’isolation et pour la gestion des fuites !

Et pendant ce temps-là, on remercie belle-soeur qui nous dépannera de son appart situé à quelques kilomètres… :)

Bref, du boulot et du boulot ! Et comme dit la madre, oh oui, je pense qu’elle va être dure la reprise lol !

Bon sinon, je crois que ça souffle en ce moment !  :)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • cyril brocher

La date est posée

« Ah Christelle, il faut que je vous vois pour vos dates de congés annuels… »
Moi aussi, je voulais m’entretenir avec vous ! Euh… Et c’est moi qui commence.

J’ai enfin pu annoncer à la cadre du service dans lequel je travaille actuellement que je partais bientôt. Quel soulagement ! Mais en même temps, je me traîne toujours cette petite impression de culpabilité qui me sous-entend que j’abandonne mon équipe et donc les personnes qui bossent avec moi.

C’est quand même terrible de se sentir honteuse de partir, d’éprouver le désir de changer de port et de vouloir travailler ailleurs. Et tout ça parce que le système hospitalier vous fait croire que vous êtes indispensable en ces temps de pénurie d’infirmières et que si vous lâchez tout, vous mettez tout le monde dans la difficulté. Il vous manipule autant qu’il le désire. Un pion vous êtes. Et puis mince, comment il faisait sans vous !?

J’ai donc donné mon préavis d’adieu qui me fera travailler jusqu’au 15 mars. Après, ce sera à voir avec Jean-Rémy selon sa situation. Ainsi, si lui aussi est libre, nous partirons de suite direction Gruissan. Et si ce n’est pas encore le cas, nous irons au Cap d’Agde le temps qu’il finisse son boulot afin d’écourter ses trajets boulot-dodo et surtout afin de quitter Sète !

Sinon quoi de neuf ? Comme tout le monde, on a froid et on ne languit qu’une seule chose ; pouvoir se réchauffer avec les premiers rayons de soleil du printemps…