Après le Cap de Formentor, nous avons pris la route de la baie de Pollensa. Le soleil matinal commençait maintenant à bien réchauffer nos deux carcasses
fatiguées.
Nous n’aurions pas pu souhaiter mieux comme premier mouillage car Cala de Engossaubas est superbe. Elle est entourée de hautes falaises blanchâtres parsemées de pins et elle est parfaitement protégée. Nous avons mouillé dans la cala déserte en plein milieu par sept, huit mètres de profondeur. L’eau est d’un bleu incroyable, rien à voir avec celle de la Costa Brava. Le fond est fait de sable et d’algues (les mauvaises), on peut y voir l’ancre et elle grouille de poissons.
Nous avons passé une bonne partie de la journée à contempler les paysages et à sommeiller dans le cockpit. Et puis, ce fut la ruée vers l’or ; de nombreux bateaux sont arrivés apportant avec eux bruits, jet-ski, musique et autre agitation…
Au petit soir, gonflage de l’annexe et nous voici partis pour découvrir les alentours à présents libres.
Et ce n’est qu’en arrivant sur la toute petite plage cailloutée que nous aperçûmes la première des nombreuses chèvres sauvages qui gravitent sur les îles et dont les premiers « bèèè » s’étaient fait entendre plus tôt le matin. :)
Nous dormirons d’un sommeil de plomb entourés de quatre autres voiliers dans cette cala sympatoche qui sonne pour nous comme une jolie récompense après la traversée…
hé ben y a de place….vous êtes pas trop serrés là….
C’est la taxifolia non? la « mauvaise »….de mémoire….
Bye bye
Oui oui, je crois que c’est bien ça le nom de l’algue qui pourrit tout…