Renaissance est arrivé à bon port par 15-20 nœuds de vent dans la grande baie de Palma. L’eau a déjà changé de couleur et on peut observer un nombre impressionnant d’avions qui décollent les uns après les autres à un rythme soutenu. Nous avons choisi d’aller à Palma de Majorque pour la proximité des services et également car il ne se situe pas sous l’aéroport comme San Antonio par exemple…
C’est un très grand port avec gros ferries, gros navires de commerce et grosse démesure. Arrivés dans l’enceinte du port, nous nous sommes dirigés vers la marina Pier 46 en les prévenant de notre arrivée. Un gentil monsieur est venu nous indiquer notre emplacement entre deux bateaux cul à quai. Une fois le voilier amarré, nous réalisons qu’effectivement Renaissance est bien le plus petit des bateaux présents sur le ponton ! Il fait même riquiqui à côté des maxi voiliers de 30 à 40 mètres… :) Il y a juste nos deux voisins proches qui sont un peu plus dans nos normes. L’accueil est super sympathique (en plus le bonhomme parle français !) et les gens de la marina sont d’une gentillesse sans égal. Une caractéristique espagnole ?
Un grand supermarché n’est pas très loin et la vieille ville est carrément jolie, toute pavée avec des grands espaces verts… J’aime beaucoup malgré que ça circule un max. Comme à chaque escale, le temps est compté ! Courses, laverie, balade, une petite connexion si on a le temps, faire les pleins, ranger et laver le bateau…
Pauvre Renaissance tout salé, on va te refaire une ptite santé ! (Et on en a bien ch… :)
L’expédition laverie ne fut pas une épreuve des plus faciles mdrr. Nous l’avions bien sur repérée la veille afin de ne pas errer dans la ville avec notre fardeau de linge sal. Je ne sais pas trop comment l’expliquer mais le jour J, bah nous nous sommes perdus ! Et voilà sur les coups de midi, deux touristes complètement pommés, suant à grosses gouttes sous leurs énormes sacs, qui demandent à qui veut bien les aider : mais où est cette puta*n de lavanderia ? Et ces gentils passants qui nous indiquent tous des teintureries ou des pressings… Enfin, la voici !
Maintenant nous voilà repartis vers le bateau chargés de bouteilles d’eau de cinq litres, re-calvaire ; ah quand on aime… Un chauve souriant nous hèle. En fait c’est un des gus qui fait partie de l’équipage d’un des énormes voiliers qui nous a reconnu et qui nous propose de rentrer avec lui en taxi ! Youhou… Gracias monsieur, là je retrouve mon sourire perdu :)
Le temps d’un verre-wifi, d’aller récupérer le linge trempé, d’étendre ça comme on peut, de remplir les réservoirs, de rendre le pass à la capitainerie, d’observer un maxi-grand-maxi-beau voilier qui s’amarre au ponton pas très loin de nous avec une petite dizaine de gus esclaves et monsieur vieux moche gros bide avec madame jolie jeune blonde bien foutue qui se fait les ongles (oups les jugements de valeurs, pas bien Christelle !), le temps de tout ranger et de démarrer le moteur, bé c’est déjà 16 heures !
En avant pour une petit mouillage à l’extrémité ouest de la baie en espérant qu’il y aura une petite place pour Renaissance, car là c’est vraiment le créneau horaire où les calas sont habituellement bondées…
Donc Palma de Majorque, super port, super ville, super accueil, supers bateaux… Une bonne escale dans des tarifs assez hauts (60 euros pour nous) mais tout petit bémol, pas de wifi… Enfin si comme tous, ils l’ont, mais comme trop souvent, bah ça ne fonctionne pas…
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