Le 13 juillet, 23 heures, à bord du voilier nous attendions le feu d’artifice de Port Camargue…
Et en fait, il n’y eu rien ! Nos sources sur l’événement se sont révélées non fiables mdrr. Papi voisin qui nous avait accueilli par deux fois lors de nos rentrées au port nous avait annoncé le feu pour le soir même nous avertissant sur les conséquences d’un vent soufflant du sud. Tous les bateaux noirs de poussières, un avait même cramé une année, il fallait surveiller son bateau… Un monsieur de la capitainerie m’avait également dit : « Ne vous inquiétez pas, ce soir il fera beau ! » J’avais donc fais le lien avec le probable feu d’artifice… Tu parles ! Rien du tout le 13 au soir !
Le soir du 14, nous étions prêts lol. Et nous avons pu voir trois feux d’artifice différents : Palavas, la Grande Motte et le Grau du Roi. Énormément de bateaux sont sortis juste pour apercevoir le feu depuis la mer, leur défilé était impressionnant. « Ah ! Les secours sortent également donc le feu d’artifice de Port Camargue va bientôt commencer ! » Et bien que néni ! Pas de feu à Port Camargue ; pauvres ignorants que nous étions. En fait, c’était surement celui du Grau…
Héhé toujours à la page nous sommes ! (Bah voyons…)
Le vent souffle de 15 à 20 noeuds et le soleil est réapparu.
Nous sommes lundi 13 juillet et nous reprenons le chemin de la mer avec l’idée d’aller vers l’est.
Romain a décidé qu’aujourd’hui il pêcherait ! Jean-Rémy sort alors une boîte mystérieuse contenant des vieux fils avec plombs et hameçons rouillés. Ceci n’est pas à nous mais aux anciens propriétaires du voilier donc effectivement ça date un peu… Aucun de nous n’est pêcheur et ce matériel de pêche est en piteux état. Si Romain attrape quelque chose avec ça, ce sera surement le plus neuneu de tous les poissons (ou ptète un goéland) !
Donc nous voilà en mer et la houle est également présente. Des vagues, des creux, des revagues, des recreux… Arf moi qui était déjà un peu barbouillée… Allez courage, ça passe. Le vent est d’est, on avance au près et les vagues continuent de frapper le voilier avec un petit fracas. En fait, je découvre que la houle c’est plutôt cool et ça change du tout plat ! Romain a balancé sa traîne, et résultat : l’hameçon flotte et saute hors de l’eau !
Aïe un des winch s’est littéralement bloqué sur lui-même car l’écoute est repassée dans le winch qui était légèrement fêlé auparavant. Cette espèce de mésaventure a entraîné bien plus de peur que de mal, heureusement !
La suite de la navigation s’est faite dans le calme et dans la serénité. Quand on a repris la direction du port pour rentrer, le vent et les vagues nous poussaient. Jean-Rémy était persuadé qu’on surfait sur les vagues avec le voilier et nous disait de regarder le nez du bateau. Euh bah moi, je ne voyais pas trop où il était son surf mdrr…
Le record vitesse de Renaissance a été actualisé : on fait du 6 nœuds !
Pour s’amarrer, aucun souci !
Tout s’est fait en douceur et sans encombres mais nous avons entendu un « Bah c’était bien mais vous n’avez pas redressé la barre, la prochaine fois ». Mais si ! On s’en fout voisin, on est rentré, et délicatement en plus… :)
Recherches qui ont permis de trouver cet article :
- winch bateau
Ce week-end, nous avons de la visite…
Samedi en début d’après-midi, Fred débarque. Le Lendemain, Romain nous rejoint également. Ce sont deux collègues de travail de Jean-Rémy qui vont découvrir Renaissance dans l’eau, l’ayant déjà vu bien au sec, et qui vont passer quatre jours avec nous.
Dimanche aprem, nous avons pris la direction de la mer pour quelques heures. Il ne faisait pas très chaud mais on était au milieu de l’eau. J’étais ravie comme à chaque sortie. Le vent était de 15 nœuds et pas mal de monde était également en mer.
Petit point négatif, l’annexe gonflée nous a bien enquiquinés. Elle n’est pas très pratique mais nous n’avons pas vraiment d’autre choix puisque le voilier n’a pas encore son radeau de survie. Nous l’avons mise à l’avant du voilier car peu manipulable, la mettre au cul du bateau n’était pas envisageable. Elle aurait traîné dans l’eau. A chaque virement de bord, une écoute de génois se coinçait plus ou moins. Le capitaine râlait comme d’habitude. Enfin, nous avons trouvé la position adéquate pour l’annexe permettant aux deux écoutes d’être libres…
La navigation s’est bien déroulée et s’est clôturée sur une petite-grosse difficulté pour rentrer au port. Les gens nous observaient, une petite pression montait… On a du s’y reprendre à plusieurs fois puis finalement sous les conseils du papi d’à côté, rentrer en marche arrière de manière à être poussé par le vent. C’était logique, oui mais bon la fois dernière en sens inverse, ça s’était bien passé… Bon allez pas grave tout ça ! Bah oui, nous sommes des jeunes, bah oui, ptète pas très doués, mais rien à prouver hein !? Et puis… la prochaine fois, ça ne pourra être que mieux !
Nous et notre têtenlairisme…
Je raconte… Après avoir installé l’encadrement des placards au niveau du carré, nous sommes partis dans un magasin de bricolage des environs en quête d’un joli fond pour ceux-ci. Arrivés à destination, nous avons mis du temps à nous décider ; pour quel remplissage opter ? La forme, la couleur, le matériau et l’épaisseur étaient à choisir. Nous avions comme idée première de remplir les portes de placards avec du bambou, mais point de bambou là où nous nous trouvions ! Nous sommes alors tombés sur des stores composés de fines lattes en bois légèrement rosées. Derniers achats et direction la caisse…
Maintenant, il faut se mettre au travail. Couper, coller et fixer. Seulement, il existait un paramètre que nous n’avions absolument pas pris en compte et qui allait bien nous tracasser et nous ralonger le travail faisant du résultat une véritable incertitude…
Les lattes des stores que nous voulions utiliser tenaient avec des ficelles haha !
Donc si nous coupions les lattes, nous coupions également les ficelles, du coup toutes les lattes se sépareraient partout ! Et c’est la cata comme d’habitude ! (On commence à s’y habituer…)
Finalement, la tactique fut élaborée afin de garder (au maximum) toutes les ficelles et en renforçant les lattes de bois. Collage, coupage, recollage, fixation et ça tient. Les plus petites furent disposées une à une puis fixées d’un bloc…
Malgré ces petits désagréments, on y est arrivé et il faut dire que le résultat n’est pas si mal que ça !
On aime bien ! :)
Nous avons eu pilpoil assez de bois pour faire tous les placards du carré. Ceux de la cuisine seront fermés avec du plexis et avec du contre-plaqué, bah oui pour cacher le bazard…
Derniers commentaires