46 km de long, 25 de large, une terre recouverte à 60% de forêt humide, une chaîne de volcans escarpée, près de 365 rivières, une bonne trentaine de cascades, un lac bouillonnant, une vallée de la désolation, de nombreux sentiers de randonnée dont le récent WNT (Waitukubuli National Trail) long de 185 km, divisé en 14 segments qui sillonnent l’île du sud au nord en reprenant de très très vieilles traces réaménagées… Sans compter la flore et la faune…
La Dominique est une île sauvage et réellement enivrante !
D’ailleurs, bien consciente de ses atouts, elle tend principalement vers un tourisme vert respectueux de l’environnement et sauvegardant le patrimoine naturel de l’île. Pas encore dotée d’un aéroport international, elle reste préservée. Elle reçoit actuellement 12 fois moins de touristes que ses deux voisines la Martinique et la Guadeloupe alors qu’elle a autant à offrir sinon (beaucoup) plus !
Au départ, nous devions rallier Roseau en bateau car c’est sans doute le meilleur point de départ pour les excursions et pour atteindre les sites touristiques de l’île situés non loin. Et puis finalement, on renonce… Le temps, le vent (ça souffle dur), les bouées payantes là-bas et incertaines en plus, « la ville », les cortèges en minibus, les attractions, les sites (trop) fréquentés, et puis… bah la flem’ quoi !! Du coup, on se met à la recherche de sentiers de rando à proximité de Portsmouth. Ça tombe bien, notre super guide de navigation Doyle nous en cite quelques uns. Parmi ces derniers, je louche sur « l’Indian River Trail »…
Il faut savoir que sur toutes les rivières dominicaises, une seule est navigable : l’Indian River. Les boat boys ou guides locaux s’empressent de vous proposer dès votre arrivée la remontée de la rivière à la rame, site protégé oblige, sur environ un mille nautique. C’est un classique du coin qui attire beaucoup de monde car le décor est apparemment fabuleux ! D’ailleurs le lieu, comme cinq ou six autres endroits de Dominique, a même servi de lieu de tournage pour Pirates des Caraïbes 2 et 3. Bref, tout un programme !
Après avoir réuni plus d’informations sur le chemin à emprunter car finalement le Doyle n’était pas très clair quant à la route à suivre, nous enfilons nos chaussures de rando et partons à la découverte. Nous laissons l’annexe (piscine flottante) à l’entrée de l’Indian River, dans l’antre des boat boys, où la plupart des rastas jouent aux dominos tout en surveillant d’un œil le potentiel futur client susceptible d’être intéressé par un tour en barque…
Le sentier à suivre doit serpenter le long de l’Indian River, ok. Après deux heures de marche et après avoir tellement grimpé que nous parvenons à un panorama sur la baie et sur le mouillage, il faut nous rendre à l’évidence : nous ne sommes pas sur le bon chemin ! Tant pis, nous continuons un peu en cueillant des pamplemousses sauvages et finissons par rebrousser chemin car nous nous enfonçons de plus en plus vers les hauteurs du centre de l’île ! Loupé haha ! Mais ce fut tout de même une jolie balade et nous avons pu apercevoir de nombreux perroquets verts, les Jacos de Dominique qui causaient sous la pluie. Mais pas de Sisserou, l’amazone impériale plus rare et plus grosse, emblème du pays que l’on retrouve sur le drapeau national…
(NB : En fait, après consultation des cartes : nous avons emprunté le segment 11 du WNT, très bien balisé au passage…)
Baraque colorée, Route Est…
Un bout de l’Indian River
Elle est où la rivière ??
Pouah mais on est loooin !
Hey hey, je suis riquiqui !
Gueule du chemin
Fallait démonter le GPS de Renaissance !