Après 60 milles en ciseau à rouler d’un bord à l’autre (et non, le portant n’est pas forcément synonyme de confort !), nous arrivons en fin de journée dans la rade de Gustavia sur l’île de Saint Barthélémy.
Juste avant notre plus gros grain de tous les temps…
Une éternité sous des trombes d’eau, sans aucune visibilité sur une mer d’acier
Grosse envie de se poser mais à la première impression : aïe aïe aïe ! Il y a beaucoup de monde au mouillage, et ce dernier se révèle être super rouleur. Après avoir tourné en rond un moment, nous trouvons finalement une mini place à la limite du chenal par 10m d’eau ! Faisons comme si nous n’avons rien vu mais les fesses de Renaissance dépassent des bouées… comme la plupart des autres bateaux sur le même alignement. Trop de passages ; en mer et en l’air, ça n’arrête pas. Renaissance tire sur sa chaîne sous les nombreuses rafales et se prend de bons coups de rappel.
Conclusion : on ne se sent pas très bien ici. C’est un peu le choc après Barbuda et Antigua… Autant dire que pour nous, ce mouillage cumule toutes les conditions pour être qualifié de super pourri. (Ah si, un point positif tout de même, l’eau est cristalline ! J’ai vu l’ancre poser, oui à 10m…)
Lendemain 9h, deux gus en annexe s’approchent. Nous pensons qu’ils viennent réclamer les frais de mouillage car ici, l’ancrage est payant. Non non, en fait ils viennent juste nous dire d’aller faire nos formalités même si nous nous apprêtons à lever l’ancre. Mais oui bien sur… Cap à l’ouest !
Bons avouons-le, de toute façon, nous n’avions pas vraiment envie de consacrer du temps à cette île… Aller donc hop, direction Saint Martin ! :)
Hihihi !!! :) :) :) J’adore ce que ça pourrait donner au détour d’une conversation anodine en soirée !
« Non tu vois, on est resté qu’une journée à Saint Barth… C’est super pourri en fait… »
La classe !