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Mouillage Cala Culip

Bon, autant le dire tout de suite, cette première nuit fut difficile et très peu reposante. Ah ce premier mouillage sur ancre !

Jean-Rémy a passé toute la nuit dans le cockpit a somnolé par petites périodes passant le reste du temps à surveiller le bateau et le vent. Ce dernier a changé à maintes et maintes reprises de direction. On a eu le droit à de bonnes rafales de tramontane, bref du vent de Nord-Ouest ; le seul que Cala Tabellera ne nous coupait pas ! Le GPS n’a pas arrêté de sonner nous prévenant que l’ancre chassait. Or, l’ancre n’a jamais chassé mais bon. Perso, j’ai un peu plus dormi, moitié dans le carré et moitié au lit !

Je ne vous parle pas non plus des dizaines de moustiques assoiffés de sang qui rodaient dans le coin, ni de la chauve-souris qui aurait pu tous les bouffer mais qui se cognait dans le portique et dans la bôme du bateau… Encore une pas douée celle-là ! Le petit matin a été tout doux, plus un souffle d’air, une eau miroir, les rayons du soleil qui vous réchauffent en douceur, le Silence.

Bref, la tranquillité même ! Et ce paysage pleins d’aspérités à observer… Vaisselle à l’eau de mer, micro-douche de cinq litres maxi, gonflage de l’annexe, ballade in the calanque et sur la plage de galets, repas au grand air ; on se fait doucement à ce nouveau mode de vie. Le temps quant à lui, n’est pas terrible. Pendant la majeure partie de la journée, le ciel est resté très chargé et l’humidité est pire que poisseuse. Vers les 13 heures, nous avons levé l’ancre pour un autre mouillage, à quatre milles plus loin.

Cette traversée fut rapide mais naz’ : vent et houle de face, moteur, tiens 15 noeuds dans ta poire, des creux, du monde sur l’eau, ciel gris et menaçant. Cala Culip, notre abri pour la nuit, se trouve toujours côte nord du Cap Creus. Elle est moins accueillante que la précédente et nous avons du balancer quatre fois l’ancre pour parvenir à quelque chose de plus ou moins satisfaisant.
Des rochers à fleur d’eau vus au dernier moment et non mentionnés dans le bouquin, trop près du voilier voisin, trop prêt des cailloux… On recommence ! Maintenant, ça semble pas mal et ça tient. Nous sommes cinq au mouillage. Un couple de vieux sur un voilier, trop zen qu’on connait de calanque précédente. Des British sans peurs mais tous bien harnachés sur un beau voilier. Et puis, deux bateaux moteurs espagnols… Voilà pour ce jour !

En espérant que la nuit soit meilleure :)

Demain, nous passons le Cap Creus > Cadaquès – Port Lligat ? (M’excuse pour les fautes d’ortho, pas le temps de me relire ! :)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • cala culip espagne

Mouillage Cala Tabellera

Nous avons choisi la plus grande cala du Golfe de Ravener pour mouiller cet après-midi et cette nuit. C’est également celle qui nous offrait la plus grande protection contre le vent de sud-est annoncé.

Le paysage est sympa comme tout. La Costa Brava ou la « côte sauvage » est particulièrement jolie car elle est toute bordée de falaises rocheuses qui tombent à pic dans de profondes calanques…

L’eau y est bien bleue et très limpide. Il y a ainsi de nombreux mouillages. A nous juste de les choisir selon leurs orientations et selon le vent prévu. Nous avions peur que ces petits coins tranquilles soient blindés de monde (Ah ces touristes !) mais en fait, nous ne sommes que quatre bateaux au mouillage. Super ! Bon faut dire que lorsque nous sommes arrivés, bah les autres
partaient… Brume, vent, ciel lourd, les gens s’en vont… Un brin inquiétant de débarquer dans ces conditions hum ?

Nous mouillons l’ancre par 12 mètres de profondeur un peu à l’écart des autres voiliers.

C’est ici que nous passerons la nuit. Normalement, nous serons abrités du vent car la cala est ouverte par le nord. Espérons que nous ne soyons pas obligés de nous réveiller en catastrophe parce que le mouillage n’a pas tenu !

T’as bien mis l’alarme sur le GPS ?

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Gruissan – Costa Brava

Et c’est parti !

Nous avons largué les amarres ce matin à 6 heures abandonnant Gruissan pour le lever du soleil, tous les deux un peu anxieux. Les 6 nœuds de vent matinaux nous ont obligés à démarrer le moteur pour attaquer cette première traversée. La mer était parfaitement plate. Alors quand enfin Renaissance a retrouvé ses voiles, ce fut un pur régal. Le vent tournait au fur et à mesure que les miles passaient, le voilier a ainsi fait toutes ses allures : du vent arrière au prè.

Nous avons croisé peu de monde sur l’eau, juste deux oiseaux et trois mouches. Le soleil, lui, était bien là, et nous cuisait sous toutes les coutures !

La brume a également fait quelques apparitions soudaines mais la plus impressionnantes fut bien celle qui nous accueilla lorsque nous sommes arrivés au niveau du Cap Creus. En effet, nus n’étions plus qu’à deux ou trois miles de notre destination, une petite calanque, qu’on n’apercevait absolument plus rien aux alentours. La côte avait tout simplement disparue. Coup de flip’ accompagné de rafales Force 5 ! Pour moi, qui m’étais assoupie dans le cockpit, en laissant le bateau filé sous voiles et sous grand soleil, je peux dire que le réveil a été brutal mdrr ! Nous n’avions pas vraiment envie d’arriver dans des cailloux inconnus et indistincts pour chercher où poser l’ancre…

Et puis, aussi vite apparue, aussi vite disparue. Peu à peu les contours du littoral se sont redessinés et prudemment, le voilier s’est avancé dans le Golfe de Ravener qui regroupe en fait sept petites calas.

En quelques mots : 46 miles en 10 heures dont 5h30 à la voile, de bons coups de soleil, une nav’ agréable au possible, un premier mouillage à l’ancre pour ce soir ?

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://voyage-de-renaissance fr/vrac-de-nav/peninsule-iberique-2010/costabravaetdorada2010/gruissan-costabrava/

Petit mot avant le départ

Je crois que le bateau n’a jamais été aussi bien rangé ! Chaque chose ou presque a trouvé sa place dans un des coffres ou des placards du bateau… On s’est aussi délesté d’une grosse partie de choses inutiles à bord, genre tout un lot de planches de bois, genre des gros coussins dont on ne se sert plus, genre…

Et le reste des inutilités > poubelle ! (Houra, alors là je suis contente ! Bon temporisons, il en reste encore…)

Nous devions partir hier mais nous n’étions pas vraiment prêts. Ce matin, nous avons fait les pleins d’eau et de gasoil et nous avons dit au revoir à la capitainerie du port qui, pour cette dernière nuit, nous a trouvé une place le long de la promenade touristique. En espérant qu’il n’y ait pas trop de tapage ce soir…

(M*rde, tout le monde au lit, y’en a qui voyagent demain non mais ! :)

Et puis aujourd’hui, nous avons du également ramener la voiture à Agde, revenir en train et en taxi tous deux frigorifiques ayant loupé l’horaire des derniers bus Narbonne – Gruissan.

Gruissan, je garderai une bonne image de toi, bien loin des mauvais souvenirs que Sète me rappelle. Village sympa, port tranquillou (même si nous étions au mauvais ponton), une vie douce quoi.

Parlons voyage, 2 000 miles nautiques sont au programme pour les deux mois à venir. Un timing à respecter pour espérer passer le golfe de Gascogne avant septembre et rejoindre Hendaye. Deux mois, ça parait long mais c’est relativement court si on veut visiter un minimum et prendre le temps d’apprécier les paysages rencontrés.

Nous partons demain à 5h et nous voilà donc embarqués pour la première étape du voyage : la Costa Brava ! Nous passerons une dizaine de jours dans les calanques jusqu’à Barcelone.

Suivront ensuite les Baléares avec Minorque, Majorque et Ibiza, puis un direct si le vent nous le permet pour Gibraltar, puis l’Algarve et le Portugal pour finir par la Galice et le nord espagnol…

Un mot d’ordre pour cet été : un maximum de mouillages ! (Faut bien qu’on rentabilise le portique, l’éolienne et le panneau solaire)

Sentiments éprouvés quelques heures avant de larguer les amarres : de l’appréhension, du stress et du « pressés qu’on y soit » !

Que dire de plus ? Qu’il est plus de 22 heures et que je dois passer l’aspirateur mdrr :)

Ah ! Tiens, on a même droit au feu d’artifice ce soir !