On avance à petits pas mais le voilier s’améliore de jours en jours…
Nous continuons les travaux. Petit listing des choses effectuées :
– Peinturlurage main-courante et ‘bord’ en bois tout le long du pont. La seconde main-courante est d’abord à poncer
– Vernissage des cloisons, de la table à carte et des placards du carré
– Fermeture des deux placards de la cuisine qu’il restait avec du contre-plaqué. A vernir
– Remplacement du plexi de la descente et d’un panneau de pont. Les autres seront également changés mais plus tard, cela ne presse pas pour le moment.
– Collage des deux hublots manquants
– Mise en place de deux nouvelles batteries supplémentaires
– Nouvelles amarres élastiques
– Réfection des joints défectueux du pont, il en reste beaucoup à faire
Beaucoup de travail encore !!
Stress, démoralisation, énervement, raz-le-bol… Courage au loulou…
Tout a commencé hier soir ou ce matin à 2h30, le petit frigo Waeco ne marchait plus ! Non, en fait, ça remonte à cette installation du traitement des eaux noires. Ce Lectrasan qui refuse de fonctionner… Et ce malheur de ne pas avoir de notice d’utilisation. En supposant et d’après l’ardue lecture d’un manuel anglais, le voyant rouge continuellement allumé traduirait une tension de fonctionnement insuffisante. Oui mais ? Il y a également un bug avec le pilote automatique qui bloque bien la barre en mer mais qui ne suit pas très précisément la trajectoire demandée et qui décroche rapidement…
Ensuite cette histoire de frigo qui nous tombe dessus ! C’est la cata. Le chef a passé sa journée a tenté de comprendre le pourquoi du comment, à s’énerver et à insulter ses circuits électriques, croyant à chaque anomalie découverte avoir mis le doigt sur la source du problème. Bidouillant dans ses fils, Jean-Rémy a tout repris avec un désir grandissant de tout envoyer balader.
Mais non, aucune solution pour remédier à ce dysfonctionnement pour le moment.
Bon le petit frigo marche avec le chargeur de batterie, bon on a le deuxième, bon ce n’est pas une catastrophe énorme en soi ; cela reste surtout un problème anormal et incompréhensible pour le moment !
Et je crois bien qu’un des deux vacanciers qui débarquent dès demain sur le voilier va être gentillement convié à revoir ses notions d’électronique et ses lois d’électricité… :)
Petite éolienne a grimpé sur son pied…
Oui petite éolienne ne traîne plus dans la coursive. Jean-Rémy l’a installée sur son mât et il a consolidé sa fixation par des cordages. Ces derniers seront remplacés par des tubes en inox un peu plus tard.
Elle semble plutôt bien se porter et elle ronronne relativement silencieusement. De l’extérieur, elle est inaudible mais de la cabine arrière, c’est tout autre chose. Ainsi, la première nuit avec elle ne fut pas des plus calmes. Quand elle est productive, on l’entend assez fort mais cela peut-être un problème pour s’endormir.
Bon, c’est toujours moins pire que le ronflement de l’homme barbu ! :)
Attention ! Il revient ! Cachez les saucisses !
A Port Camargue, nous avons le plaisir (hum) d’accueillir différents animaux sur le voilier.
Les premiers sont en nombre mais restent pour la plupart du temps cachés. Du coup, il est quasi impossible de déterminer leur nombre exact. Tout comme nous et comme le voilier, ils ont parcouru un petit bout de chemin. Aussi ils ont pris la mer avec nous et ont du être rudement secoués. Ils sortent occasionnellement, on ne peut pas dire quand !
Ils ont élus domicile dans le mât qui est resté quelque temps au sol lorsque Renaissance était au sec et se refaisait une beauté.
Les seconds sont de dangereux mangeurs de n’importe quoi. Ils pillent et ils chassent parfois en meute assoiffée d’ordures ! Brrr ! Ils sont partout, sur tous les fronts, rôdant et scrutant le moindre truc potentiellement mangeable. Si on tend un petit peu l’oreille, on peut parfois entendre leurs cris qui résonnent comme des rires moqueurs. A l’heure du repas, cachez donc vos assiettes
ou ils viendront vous piquer leur contenu ! Certains sont unijambistes, des blessures de guerre surement… Plusieurs hypothèses élaborées par nos soins ont tenté d’expliquer vainement ce phénomène :
Certains se seraient fait bouffer une patte par un poisson carnivore qui l’aurait confondu avec un asticot.
D’autres se seraient coincés une patte dans le ponton et ont du se la manger afin de pouvoir se dégager.
Certains se battent entre eux tellement férocement que parfois, ils en perdent une patte…
Photos des bestioles
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