Pas d’autre alternative, on ne nous donne pas la possibilité de finir tout ce qu’on aurait voulu faire tant que le voilier était à sec… Après un petit dialogue de sourds, le voilà qui clôture la discussion avec « Le 15 mars, tous ces bateaux, faut qu’ils dégagent… » Super, nous remettrons donc Renaissance à l’eau samedi 19 mars.
Bon, il nous reste deux courtes semaines pour terminer ce qui a été commencé. Ca devrait le faire si on accélère un peu la cadence. Par contre le presse-étoupe ne sera pas changé, à voir pour le printemps prochain (avec l’installation d’un alternateur d’arbre d’hélice ?)
Compte à rebour lancé !
Maintenant retour aux grands questionnements quant à notre devenir…
Demain ou après-demain, allo Grand chef pour lui annoncer la remise à l’eau du bateau et également pour lui demander si son port pourrait abriter Renaissance pour un an. On croise les doigts. On a décidé de la jouer franc-jeu ce coup-ci ; c’est-à-dire de lui dire directement le temps que nous aimerions passer ici.
Et oui, j’ai besoin de savoir ça tout de suite car mardi, j’ai rendez-vous avec ma cadre sup’ pour parler de mon contrat qui se finit début avril. Prolongée ou non, CDI ou non… Bref, je ne veux pas me réengager sans avoir la certitude que nous pouvons rester.
On s’interroge aussi sur les autres options (farfelues ou non) ; l’espagnole, les autres basques, celle sur bouée, la bretonne, la prise en ot.ge des gosses du Grand chef, l’expl.sive dans les bateaux-épaves… (Oups’ là ça y est je suis fichée, non je ne fais partie d’ancun réseau terror.ste et je n’oeuvre pas non plus pour un pays basque libre !)
Trèves d’idioties, verdict mardi ! Pourvu que…
Bon, premier constat : Le safran est plus atteint qu’on ne le pensait !
Ensuite, la chose est apparemment ancienne puisqu’on peut apercevoir que certaines bulles ont déjà été ouvertes et rebouchées…
Et enfin dernier constat, mais que c’est long ! Ces cloques d’osmose prennent leur temps pour sécher !
Ah osmose, un nom plutôt sympa pour un phénomène qui prend le chou.
Et ça perce, et ça attend qu’ça sèche. Et qu’c’est toujours pas sec alors ça agrandit les bulles et ça re-attend… Et ça suinte toujours l’acide acétique et la flotte… Maintenant, on a une vrai petite marre de vinaigre parterre !
Grande question, le safran sera-t-il sec pour le traiter avant la remise à l’eau du bateau ?
Ce week-end, un chouette boulot m’attend… Hum, que je m’en réjouis d’avance !
Je vais m’abstenir de me lancer dans une description de l’état du mât, je pense que les photos sont suffisamment parlantes. Il est juste crade ! Et c’est à moi que revient l’honneur d’y remédier.
Reste plus qu’à trouver les bons aidants.
Sur le net, lorsqu’on cherche quels sont les produits à utiliser pour nettoyer un mât en alu anodisé, on trouve de tout et du n’importe quoi. Nettoyant à tout faire, lessive en poudre, liquide vaisselle, sable fin, lessive Saint Marc, acétone, gasoil… J’ai déjà commencé le travail avec un nettoyant quelconque et du liquide vaisselle, sans illusions, pas de grande efficacité !
C’aurait été la même avec uniquement de l’eau claire et le rendu n’est pas impec.
Après-demain donc, c’est armée d’une superbe éponge et de lessive Saint Marc que je tenterai d’anéantir du mât ces quelques années de crasse et de pollution ! :)
Et si résultat bof, nettoyant alu voiture ?
Verdict ! Bon ça va…
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