J’n’ai pas eu de poisson, on a cassé l’enrouleur et il m’a fallu deux heures pour démêler la ligne qui était sur ce fameux enrouleur ! Remarquez, ça m’a occupé haha ! :)
Début de nav’, ce n’était pas fameux non plus. Pas de vent ‘fin si mais pas assez donc moteur pour les 2/3 du chemin. Ensuite, le soleil et Eole se sont un peu réveillés… Nous nous sommes alors retrouvé au portant, et à cette allure c’est toujours cool ! Nous avons croisé quelques dauphins, comme pratiquement tous les jours en fait. Des petits accompagnaient le groupe.
Un peu avant l’arrivée, j’ai remonté mes lignes et je suis persuadée que je tenais un gros gros truc au bout de l’hameçon ; ça tirait, ça tirait et ça faisait des embardées comme pas possible… Et puis plus rien, j’ai ramené… Nada. Le nœud a lâché rrr !
Renaissance s’est rapproché du but en contournant la Ponta da Nazaré, imposante falaise qui protège la ville des vents dominants. Devant les digues du port, nous avions encore 90m de profondeur ! Ce doit être une espèce de cuvette, même les plages sont super inclinées. L’entrée est soi-disant sure par tous temps selon notre bouquin, et pourtant elle n’est pas franchement large alors on n’imagine pas trop le truc avec une grosse houle d’ouest hum…
A l’intérieur du port par contre, l’abri est bon. Deux marinas occupent l’espace. Nous choisissons d’aller vers celle qui est dite publique et c’est effectivement le capitaine Hadley qui nous accueille en nous montrant de sa canne la place qui sera la nôtre. A peine amarrés, le douanier viendra jusqu’à nous pour faire les formalités habituelles puis nous filerons sur le voilier noir du capitaine et de son épouse (et leurs quatre chats !) ; une réplique d’un bateau connu ? Ils sont tous les deux très accueillants et très pro. Ils nous remettent contre caution les clefs du ponton ainsi qu’un fascicule en français détaillant tous les services du port et des environs. Ils nous parlent également d’une tempête actuellement sur les Açores et qui a fait quelques dégâts. Nous paierons ici 23 euros la nuit.
Puis nous retournons au bateau retrouver le matou qui s’est rendormis. A l’intérieur, et c’est une première, nous captons le Wifi et Oh Miracle c’est gratuit ! Pas trop le temps d’en profiter ; il est déjà tard.
Westerly Oceanmaster (49 pieds!)
Le lendemain, nous visitons les environs mais sans aller jusqu’à la ville elle-même. Nous trouvons, comme il se fait à quelques unes des escales situées sur la route des Alysés, la trace d’autres navigateurs passés par là avant nous… Et certains noms nous parlent, peut-être un blog, un site…
La chaleur est accablante, nous larguons les amarres pour nous rapprocher de Péniche et de ses îles.
Laisser un commentaire