Je profite donc d’un petit quart d’heure de battement pour remettre un peu d’ordre dans le bateau avant que le défilé commence. JR revient de la marina et nous devons amarrer Renaissance au ponton pour effectuer l’entrée. Ok.
Tout doucement, nous prenons place à quai et là, on nous dit d’attendre le temps que le médecin arrive. Nous patientons une petite demi-heure mais toujours pas de médecin à l’horizon. A la place, le chef de port ainsi qu’un garde frontière nous rejoignent à bord. C’est parti pour les formalités d’entrée ! Remplissage des formulaires habituels, équipage, bateau, raison de la visite, et pourquoi ici, métiers, liste du matériel électronique à bord, GPS, AIS, ordi, radar, téléphones… Signatures x10, et même du papier certifiant que nous avons bien vu le docteur ! 15 minutes plus tard, la première partie des formalités est finie. Direction maintenant l’office pour payer. Prix de l’entrée à Cuba : 105 CUC (dans les 75-80 euros) dont 50 CUC pour les deux visas touristiques et 55 CUC pour la paperasse. Ensuite, nous regagnons notre bord pour la seconde partie de la procédure. Trois personnes en plus du garde frontière montent à bord pour la fouille du bateau. Le premier est accompagné d’un joli toutou, un petit cocker tout noir, chargé de détecter la présence de stupéfiants. Je reste dehors avec une Yoda toute stressée dans les bras le temps qu’il fasse la visite de l’intérieur. Ensuite c’est le tour des trois autres bonhommes de fouiner fouiller. Bien plus sérieux qu’en République Dominicaine, cela dure une bonne demi-heure pendant laquelle ils inspectent les placards, les armoires, les boîtes de rangements mais en omettent beaucoup… Ils nous le font comme dans les films ! Un gentil qui plaisante, qui nous félicite sur nos trois phrases d’espagnol et qui me montre son gosse et sa femme en photo, un méchant qui cherche la petite bête en ouvrant un taille-crayon à moitié rempli de résidus marrons, tu fumes de la drogue toi ? Hein t’es sur que tu n’fumes pas ? Hum t’as jamais essayé ? Et l’autre, le plan-plan qui commence à plonger dans la pharmacie pour me demander à quoi sert cette plaquette de médoc, le pauvre arrêtera au bout de trois…
Ils resteront perplexes puis curieux devant les flacons de liquides nicotinés servant pour nos clopes électroniques. Le gentil essaiera de nous en taxer une, mais c’est un échec pour lui. Ca finira bon enfant par des signatures sur les nombreux formulaires déclarant enfin que le sondeo est negativo. Bon au revoir, merci tout le monde ! Deux heures après, nous pouvons donc quitter le ponton et retournons nous mettre au mouillage… Voilà, nous sommes officiellement autorisés à découvrir Cuba !
Finalement, on est assez content. Voilà une bonne chose de faite et qui n’a pas trop duré ! Bon en fait, je pense que nous n’avons pas vu tout le monde. Pas de docteur, pas de monsieur moustique, pas de contrôle des denrées alimentaires et du frigo, pas de représentant du ministre des transports, ni de celui de l’agriculture, pas de vétérinaire non plus…
Nous avions lu et pouvons également confirmer maintenant que l’entrée à Cuba par Cienfuegos est assez simple et vite expédiée.
Le mouillage devant la marina, comme c’est le cas partout à Cuba, est payant. 0,20 CUC du pied par jour, soit environ 7-8 euros. Le CUC, peso convertible, étant kifkif avec le $US… Une place à quai coûte le double, eau et électricité en plus. Évidemment pas (encore) d’internet… On trouve dans l’enceinte du port un mini supermarché, un bar ainsi qu’une petite baraque proposant des articles de pêche mais qui semble définitivement fermée. La marina est pratique car elle a l’avantage d’être en ville. En une grosse demi-heure de marche, nous sommes ainsi dans le vieux centre de Cienfuegos.
Ça n’a pas l’air trop mal tout ça, je crois qu’on va être bien ici… ;)
Marina de Cienfuegos, le mouillage se fait juste devant
Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ! Aah nous venons de passer 24 heures horribles en terme de navigation. On n’a pas eu du tout ce qui était annoncé. Près serré directement en partant du mouillage ! Obligé de longer au plus près toutes les cayes des Jardins de la Reine et de tirer quelques bords au large. Bon avec 8 nœuds de vent réel, c’était encore potable !
J’ai mis deux lignes à l’eau, Poulpy Prairie et Poulpy Charles (du nom de son créateur, le dernier de la lignée) et c’est une pseudo réussite ! En très peu de temps, je remonte une carangue à raie bleue et un barracuda tous les deux de bonne taille. Malheureusement, nous n’avons aucunes données sur la présence de ciguatera ou non au sud de Cuba. Notre Imray précise que les barracudas de la cote nord sont toxiques tandis que ceux du sud seraient considérés comme sains. Bon sous réserve qu’ils ne soient pas trop gros. Par précaution, nous relâchons nos deux prises et nous préférons d’abord aller à la pêche… aux infos. Je remets mes lignes à l’eau car nous espérons tout de même toucher un thon, une bonite ou une coryphène, que nous savons sains. Mais malheureusement aucuns de ceux la ne se présenteront ! Poulpy Prairie disparaîtra même dans les profondeurs snif. Sûrement une prise trop grosse pour nous…
A la nuit tombée, nous sommes tout près de Cayo Breton et le vent se fait de plus en plus fort et s’oriente en plein dans notre poire ! On se retrouve alors à devoir tirer des bords avec 30 nœuds de vent sous 2 ris GV avec un mini bout de génois devant. Mais c’est quoi ce bordel ! Grosses rafales, courant à contre, la mer qui gonfle, le bateau qui tombe avec fracas dans les creux, une nuit noire, de grosses masses nuageuses au loin, bref on fait ce qu’on peut… J’avoue que je commençais un peu à avoir la frousse moi là… Et puis dans l’obscurité, avec les démons de la nuit, tout est majoré. Les bruits, la mer, le vent qui hurlait, brr… Alors on a espéré très fort que ce ne soit qu’un grain passager mais ça a duré un max et le ciel était finalement trop étoilé pour que ce soit ça. On ne réussissait pas non plus à savoir comment allait le bateau, s’il souffrait encore trop toilé, ou si au contraire il nous manquait un peu de voile pour avancer… On ne remontait pas du tout au vent et on a même tiré un bord attention à… 160° ! Aahaaah la loose ! :) On s’est même dit que si ça continuait comme ça ou si ça empirait, on se devrait se mettre au portant et tant pis pour le chemin à parcourir. (Oui ou à la cape mais on ne l’a jamais fait encore) L’atterrissage de nuit et avec autant de vent sur un des proches cayos entourés de récifs ne nous semblait pas envisageable…
Bon, on n’sait pas trop pourquoi, un peu après les 3h du mat’, poum tout a cessé en moins de dix secondes. On a récupéré nos 10 nœuds de vent d’est-nord-est, et du coup, on s’est retrouvé au près pas trop serré et sur le bon cap pour rejoindre Cienfuegos en direct ! Ouf, tout va mieux comme ça.
Nous avons accueilli le petit matin au moteur car le vent qui nous a causé tant de soucy durant la nuit s’est volatilisé. Doucement, nous nous rapprochons de Cienfuegos. A vrai dire, pas pressés d’y parvenir trop vite, car les formalités d’entrée sont à faire en arrivant. L’idéal serait en fait d’arriver en fin d’après-midi, histoire que les officiels lassés de leur longue journée aient envie de faire ça vite et soient pressés de rentrer chez eux ! :)
A 20 milles de l’arrivée, nous récupérons du vent, mais encore trop ! La mer moutonne et c’est reparti pour un tour. 25 nœuds dans la poire ! Cuba, ça se mérite ?
Enfin, vers les 15h, nous pénétrons dans le chenal menant à la grande grande baie de Cienfuegos. Nous suivons le balisage et les alignements destinés aux plus gros et contournons l’île de … Plus que quelques milles à présent ! Nous sommes lessivés, 24h de navigation plus crevante que les trois derniers jours passés en mer !
Chenal d’entrée de Cienfuegos, le ton est donné !
Petit village (Perche ?) les pieds dans l’eau en bordure de l’entrée
Dans la baie, petite mer intérieure, toujours autant de vent. Nous espérons que cela se calmera une fois sur place. Nous touchons au but. On s’active à préparer pare-battages et amarres ainsi que manette du guindeau ne sachant pas si nous allons d’abord mouiller ou devoir faire une manœuvre de quai.
Finalement Renaissance rejoindra la dizaine de bateaux au mouillage car le vent souffle toujours autant. JR sautera dans l’annexe direction les officiels afin de se présenter et voir la marche à suivre…
Faudra r’venir plus tard ! :)
Tout le monde a déjà entendu parler d’Haïti, ne serait-ce que vaguement par les infos à la téloche… Hispaniola, grande île de la Caraïbe coupée en deux. Deux tiers hispaniques, la République Dominicaine, un tiers anciennement français puis indépendant depuis 1804, Haïti. Fierté d’être la toute première république noire indépendante ! Mais… Papa Doc, Aristide, les Chimères, de désastres en instabilités politiques… De plus, les catastrophes naturelles ont tendance à frapper souvent le pays : multiples cyclones, pluies diluviennes, glissements de terrains sur des sols érodés à cause d’une déforestation excessive, appauvrissement des terres, terribles séismes dont celui de 2010, urgence sanitaire, épidémie de choléra… Aujourd’hui, Haïti est le pays le plus pauvre de tout l’arc antillais. Pauvreté qui s’accompagne de tous ses maux habituels ; malnutrition, chômage, violence, insécurité, accès très restreint et payant à l’éducation…
Le tableau n’est pas vraiment avenant. Mais tout au sud-ouest d’Haïti, il y a l’Ile à Vache. Petit bout de terre à l’écart de tout ça malgré bien sur des difficultés quotidiennes évidentes. Comme nous le confirmera un île-à-vachois avec qui nous avons pu discuter, cette île est presque un petit paradis comparé à l’île mère d’en face…
Ici pas de moteurs pour les bateaux, les pêcheurs sont à la voile. Quand il y a trop de vent, ils ne peuvent pas sortir. Ne pouvant pas couvrir de longues distances, leur périmètre de pêche est assez restreint et contribue donc à appauvrir les ressources. Par exemple, les poissons et les langoustes pêchés sont de plus en plus petits… Pas de véhicule motorisé à terre non plus ou très très peu. Pas d’électricité sauf quelques lampadaires isolés fonctionnant grâce à un petit panneau solaire. Pas d’eau courante et pas d’eau potable sans traiter et conserver l’eau de pluie. Pas d’école pour tous. Peu de travail et beaucoup de débrouilles… Et pourtant, les île-à-vachois sont vraiment accueillants, souriants et bienveillants. Il serait dommage de passer devant cette île sans s’y arrêter au moins quelques jours. D’autant plus, que l’Ile à Vache est réellement belle. Le mouillage où nous sommes est un port naturel bien protégé de la mer et des vents. La baie est bordée de cocotiers et l’île entière est toute verte. Au loin, plusieurs petites cayes sont également coiffées de végétation…
Pour tout dire, nous avions un peu peur d’arriver les mains (presque) vides par rapport aux flottilles de bateaux qui ramènent avec eux toutes sortes de choses, notamment pour l’orphelinat de Sœur Flora. L’escale s’est décidée en cours de route et nous n’avions pas préparé du tout cet arrêt alors qu’il aurait été judicieux de le faire bien avant le départ. Vous allez à Haïti ? Aaaah vous aussi, vous faites également de l’humanitaiiire !! Euh bah non. Un peu culpabilisant du coup ces bons samaritains. Alors on a fait avec les moyens du bord en récupérant tout ce qui ne servait pas ou plus dans le bateau et qui leur sera d’une plus grande utilité. De toute façon, quand on arrive à l’Ile à Vache, c’est la claque. Les différences socio-économiques entre nous (les petits blancs en vacances sur des supers bateaux à plusieurs milliers d’euros) et la population démunie qui galère tous les jours, sont si énormes qu’on se sent salement trop riches et qu’on réalise que ce qui leur manque est finalement des essentiels. Je me suis séparée d’une bonne partie de médoc et de trucs à pansements au centre de santé du village. Des casseroles et de plats qu’on n’utilisait plus aux mamas, de fils et d’hameçons aux pêcheurs, de kg de pates et de riz et nous avons aussi troqué des pagaies célibataires, des tongs, des bouts, des crayons… contre des fruits et des légumes, du poisson…
Les sollicitations sont très nombreuses mais rarement insistantes. Les jeunes et quelques rares adultes se proposent pour vous trouver tout ce qui pourrait vous manquer et plus encore : gasoil, gaz, plats créoles, nettoyage du bateau, lustrage des inox, balade, taxiboat sur l’île d’en face, guide sur l’Ile à Vache, lessives, visite de l’hôtel américain (?), clé 3G, eau même si plus compliqué… Très peu de mendicité au final sauf de la part des tous petits à terre qui en fait ne savent pas trop ce qu’ils racontent mais qui semblent réciter ce que les plus grands leur ont appris. Comment tu t’appelles ? Moi c’est … C’est la première fois que tu viens à Haïti ? Bienvenue à l’Ile à Vache ! Est-ce que… Nous n’avions pas besoin de grand chose et nous ne disposions que de très peu d’argent liquide et pas de petites coupures donc nous avons souvent refusé leurs services. Mais pas de soucis ici et pas d’embrouilles, aucunement assimilables aux boat-boys des petites Antilles par exemple… Dans l’ensemble, on a préféré l’échange.
Maisons du village
Le centre de santé
Cet arrêt a aussi le mérite de faire réfléchir et de soulever de multiples interrogations. Tiens aller par exemple, est-il éthique de payer un môme 5 $US pour qu’il nettoie la coque de son bateau ? Ouiii, mais ici au moins ils ont envie de travailler ça fait plaisir, pas comme chez nous… Hum. Nous n’avons pas la réponse à cette question mais depuis le Cap-Vert, cette idée nous a toujours dérangé. Les dons gratuits sont mauvais et engendrent la mendicité alors je les fais travailler. J’aide le môme, en plus ça le responsabilise. Mais le môme il devrait pas être à l’école plutôt que dans l’eau à gratter la coque du bateau d’un touriste ? Et puis peut être qu’il n’attend pas après le touriste pour se responsabiliser ? Oui, je sais qu’il faudrait aller voir les parents, ou encore mieux l’école. Mais les parents gardent tout pour eux. Et 5 $US pour un boulot de merde, contraignant et surtout extrêmement fatigant tu le ferais ? Ouiii mais la vie ici est moins chère, c’est déjà beaucoup pour eux et il ne faut pas qu’il gagne plus que ses parents. Mais c’est bien qu’il travaille un peu. Ok donc finalement c’est peut être normal de délocaliser de grandes et riches entreprises dans les pays pauvres pour qu’ils emploient de la manœuvre pas chère, enfin qu’ils les fassent travailler un peu ? Oh et puis on ne va pas les payer plus étant donné que le coût de la vie chez eux est misérable. Bah non, on va juste en profiter légèrement finalement, tout en se donnant bonne conscience… Non ?
On a également eu vent du projet du gouvernement de vendre l’Ile à Vache à des promoteurs pour y construire un/des hôtel(s). Le projet était de virer les île-à-vachois de chez eux pour récupérer leurs terres. Ces derniers se sont rebellés, ont entravé les premières routes fraîchement construites et ont manifesté leur désaccord. Tu m’étonnes. A ce qu’on a compris, le gouvernement a plié et pour le moment, ils resteraient chez eux. Ils ne se disent pas contre l’installation d’hôtels sur l’île mais ne veulent pas être expulsés tout simplement comme ça. Là encore, on peut s’interroger sur les retombées économiques pour les populations locales du tourisme dans les pays pauvres… Au mieux, ça permet à ces pays de s’ouvrir au monde et de se développer en créant des infrastructures comme des routes, de l’éclairage et des bâtiments publics qui serviront à tous (encore faut-il en avoir besoin des routes, et voui sans voitures…), cela crée des emplois, ça rapporte de l’argent au pays mais là encore, il faut ensuite que le gouvernement redistribue à bon escient, en finançant des écoles et des hôpitaux par exemple… Au pire, les sites un peu intéressants et les plus esthétiques seront construits, pourquoi pas bétonnés très laids pour finir par défigurer complètement l’endroit. Ah sans oublier les barbelés ! Les investisseurs étrangers amèneront leur propre main d’œuvre puisque les locaux n’ont évidemment pas suffisamment de formation. Les seuls haïtiens employés seront balayeurs ou femmes de ménage. Les touristes ne sortiront pas de leur hôtel tout inclus et n’auront donc aucun contact avec la population. Ah oui dehors, c’est un peu plus rude et déjà beaucoup moins glamour… Et c’est l’état qui récoltera. Bref, compliqué tout ça.
« Bois fouillé » en créole : pirogue creusée dans un tronc.
Une branche de cocotier fait office de pagaie…
Pêcheurs rentrant au port
Cocotiers sur la côte
Bon aller, j’en reviens à nos oignions. Après une dernière balade dans l’île, nous remontons à bord et commençons à préparer le bateau. Le temps passe de plus en plus vite car le retour approche. Et maintenant Cuba nous appelle ! Comme nous aimerions toucher Cienfuegos avant la fin mars, nous décidons de reprendre la mer dès le lendemain pour un périple de 475 milles ! On abandonne du coup l’idée d’aller à Santiago (plus près que Cienfuegos) et préférons faire le grand tour de Cuba comme espéré et visiter ainsi la Havane. Les gribs annoncés sont un peu mous, du coup on espère avoir un peu plus de vent que prévu. Mais de toute façon, si les conditions ne sont pas idéales, il est probable que nous ferons un ou deux stops dans les Jardins de la Reine avant d’arriver…
Maintenant prochaines news par l’Iridium… ;)
En pratique :
Le mouillage dans la baie de Féret à l’Ile à Vache est payant : 5 $US pour la sécurité soit disant (pas de problème ici) et la logistique… mais « le chef de port » s’occupe aussi de récolter les poubelles du bord si besoin. A ce qu’on a compris, ces dernières sont récupérées par un canadien qui les brûle un peu plus haut…
Les petites choses les plus appréciées sont les choses du quotidien, la bouffe, le matos de pêche, les bouts, les vêtements, les tongs, les crayons et les cahiers (pour les écoles), les vieilles voiles, les médicaments (antibio et autres traitements indispensables et chers, pour les dispensaires)… Possibilité de se rapprocher d’associations locales, voir sur le net. Bonbons toujours à éviter.
Marché sur l’Ile à Vache deux fois par semaine.
Wifi de l’hôtel français fermé et payant. Possibilité de louer une clé 3G pour 3 $US de l’heure ou troc (Michelet) ou cybercafé au village…
Monnaie : gourdes, mais dollars et euros (pas les pièces) ok. Possibilité de change à l’hôtel.
Et pour quatre jours, nous n’avons pas cherché à faire les formalités d’usage…
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