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Sur bouée à Luarca

Luarca, jolie petite ville nichée au fond d’une vallée. Nous te découvrons après 40 milles de mer pendant lesquels nous avons eu différentes conditions. Un peu de voile, puis moteur dans une atmosphère très étrange…

Et puis là, la certitude qu’on allait se prendre un bon grain orageux sur la tête… On entendait le tonnerre et des éclairs zébraient le ciel un peu plus loin. Bateau bien rangé, mais à quelle sauce allons nous être mangés ?

C’est donc un peu humide que nous nous sommes présentés devant les digues du port. L’entrée peut être difficile par temps houleux. Un mouillage peu praticable est indiqué sur bâbord. Une fois à l’intérieur, nous découvrons trois autres voiliers français déjà en place. Ici l’amarrage se fait sur bouée puis il faut tirer une aussière jusqu’au môle. Le guide indique 6 bouées disponibles pour accueillir les bateaux de passage mais en fait il n’en reste plus qu’une. Nous prenons donc la dernière, gonflons l’annexe pour grimper sur la digue et mettons en place notre amarre. La manœuvre sera plutôt facile, pas un souffle de vent ; ça aide…

Nous partons visiter la ville. Beaucoup de biens immobiliers sont en vente. De nombreuses vieilles bâtisses en pierre menacent de s’écrouler et nous découvrons d’autres greniers sur pattes, comme les horreos de Galice… Monter sur les hauteurs de la ville permet d’avoir un chouett’ panorama.

Bref Luarca, coincée entre mer, montagne et rivière, possède un petit charme authentique qu’on apprécie bien et finalement, nous resterons une nuit de plus ici…

Ah et ce soir c’est maquereau ! Hé oui, nous avons pêcher nos deux premiers poissons grâce à nos lignes de traine ! Cool parce que je désespérais un peu avec mes trois lignes à l’eau depuis le départ…

Mais pour tout dire, je ne sais pas si elles sont vraiment efficaces. Je m’explique, le premier poisson, on l’a attrapé par le ventre et le second ? Bah on l’a remonté par la queue mdrr ! Peut-être qu’on est juste passé dans un banc de maqu’reaux endormis et qu’on les a embrochés au passage…

Faut dire que tous les deux, on n’y connaît rien, et que la confection des lignes est un peu … aléatoire quoi. Donc à suivre ! :)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://voyage-de-renaissance fr/espagne-2/sur-bouee-a-luarca/

Mouillage à Santander

Zou pour 30 milles de plus ! Direction Santander à présent, ce grand port industriel et de commerce de Cantabrie. Un peu ballotés, la route se fait ce coup-ci au portant ! 10-15 noeuds de vent nous poussent au cul puis forcissent de plus en plus, si bien qu’on doit finir par réduire un peu. La mer moutonne, nous battons notre record vitesse depuis le départ : 7,8 nœuds pour ce coup-ci youhou ! Ah qu’on est content quand il y a du vent…

Nous arrivons en milieu d’après-midi. A Santander, on compte deux grosses marinas et trois zones de mouillage : devant le club nautique, puis à l’entrée est et enfin, derrière la péninsule de Magdalena. On choisit la dernière et nous balançons l’ancre dans 6-7m d’eau sur fond de sable. Les alentours sont pas mal du tout. Nous sommes suffisamment à l’écart du chenal et il y a de la place pour tous. Faut dire que nous sommes une demi-douzaine de voiliers français à être posés là… On se demande toujours comment on avait fait pour passer à côté de ce mouillage la fois dernière en préférant aller loin loin, tout au fond du chenal, dans un port bof…?

Quand on dit que le sommeil porte conseils ! Après la sieste de l’après-midi, on trouvera la solution à nos ennuis de pilote, ennuis qui trainaient depuis le départ et qui font qu’on doit barrer non stop. Cherchez pas le pourquoi du comment, moi j’ai pas trouvé. Ce que je sais ; c’est que nous sommes partis d’Hendaye avec deux pilotes auto, un qui marchait très bien qui était en place et le deuxième tout neuf encore dans sa boite. Et après deux jours et du Jean-Rémy qui trafique, bah on se retrouve avec deux pilotes qui ne marchent plus !!

Bon aller j’vous dis ; en fait, c’était juste le compas qui était devenu taré à cause des boites de conserves qui l’entouraient… !! Bah quoi ? Personne ne m’a rien dit à moi haha ! :)

Bon on ne va pas trop tarder hein. Rangement du bateau et au lit car demain, nous prévoyons d’atteindre Gijon à 85 milles de là ! Grosse journée de nav’ en perspective quoi !

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

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Escale dodo à Castro

Courte nuit pour un départ matinal ! Après avoir fait le plein de gasoil, nous quittons la Bidassoa et la baie du Chingoudy un brin mélancoliques. En avant toute ! Pas vraiment le temps d’un dernier regard vers Hendaye, voilà de grosses vagues qui nous sautent dessus ! Raaah mais c’est quoi cette houle toute pourrie et pas prévue !? Le bateau joue maintenant à saute-moutons, là c’est sûr le chat va dégobiller !

Et puis, et puis, ça s’est tassé une fois passé le cap du Figuier. La mer s’est assagie et nous avons rapidement senti une petite brise nous chatouiller le visage. Cool, pourvu que ça dure. Et ça l’a fait, c’est au près et à bonne allure que le bateau filera ses premiers 70 miles de la saison ! Le ciel est resté nuageux mais qu’importe, nous voilons ! :)

Début de soirée, nous assistons à un super coucher de soleil devant Bilbao et ses cargos, tout comme il y a un an. Castro Urdiales qu’on connait n’est plus très loin.

Artic Discoverer, 290m pour le transport de gaz…

Ah oui !

Il fait nuit lorsque nous mouillons notre ancre par 6m d’eau devant la plagette. Ce mouillage étant exposé nord, nous devons composer avec la houle habituelle. Par flemmardise, on renonce à mettre une seconde ancre qui nous aurait maintenu dans le bon alignement. Heureusement, la nuit fut globalement bonne, un vent de terre tenant Renaissance en l’empêchant de se mettre de travers…. Nous avons observé les quelques bateaux apparemment mouillés dans le port lui-même entre les bouées d’amarrage : ils bougeaient tout autant !

Bref une bonne journée et une première nav’ toute sympa pour se mettre en appétit !! Au revoir Euskal Herria ! :)

Remplacement du mouillage

Sachant qu’on va normalement passer pas mal de temps sur ancre et qu’on ne sera pas tout le temps à bord, nous voulions revoir notre mouillage. Auparavant nous avions 60m de chaine de 10 sur une CQR de 45lbs (20kg). Le soucy, c’est que nous ne savions pas quel âge avait la chaine. De plus, quelques maillons présentaient une forte corrosion… Par souci de sécurité mais aussi de confort, on investit dans une nouvelle chaîne ainsi que dans une nouvelle ancre même si nous n’avons jamais chassés avec celle surnommée CelleQuiRipe. Pour Renaissance, ce sera donc 70m de chaîne de 10 et une grosse Delta ! Elle fait partie de ces ancres dites de nouvelle génération avec une verge fixe et parait avoir plutôt bonne presse. Concernant son poids, j’avoue avoir vu un peu gros mdrr mais bon « qui peut le plus, peut le moins » hein ! :)

La chaine dehors, on en profite pour l’étalonner. Le marquage de chaque 10m est fait avec de la peinture bleue, solution temporaire certes mais rapide et facile à renouveler, couplée à un petit collier Rilsan qui passe parfaitement dans le barbotin.

Edit de mai 2013 : Après plusieurs mois de mouillage intensif, la peinture n’a pas tenu (pire, ça pollue !), les colliers non plus. Nous nous sommes finalement tournés vers des « marqueurs » de chaine colorés vendus chez les ships’ qui s’insèrent facilement et qui tiennent très bien… 1 pour 10m, 2 pour 20m...         ————-

L’ancienne chaîne est découpée et allégée de ses maillons pourris ou douteux. Nous isolons 30m qui serviront pour le deuxième mouillage associé à du câblot. Et quelques mètres encore pour la troisième ancre afin d’éviter le ragage sur le cordage…

Bref nous obtenons :

  • A poste : ancre delta 25kg + 70m de chaine de 10 + bout’ épissé avec amortisseur ressort repris sur un des taquets
  • De secours, en vrac pour le moment dans le coffre extérieur : ancre CQR 20kg + 30m de chaine de 10 + 40m de câblot de 16
  • A installer au niveau du balcon arrière : ancre plate Sowester 10kg + 10m de chaine de 10 + 30m de câblot de 18. Pratique et qui se veut accessible pour mouiller sur 2 ancres face à la houle par exemple…

La Delta étant grosse, il faut qu’on s’occupe de faire faire deux petites pattes inox à fixer sur le davier afin de la maintenir correctement. Non et non, on ne fera pas un trou en plein milieu de l’ancre…. ! Pour oringuer, faudrait aussi qu’on revoit l’truc, on n’en a pas de bons souvenirs… Orin trop court sous l’eau, orin trop long qui se barre de l’autre côté…

Enfin, concernant la jonction ancre-chaine, vaste débat sur les forums de voile (ici / ), nous ne savons toujours pas si nous avons opté pour la meilleure solution. En gros voilà ce qui se dit sur la toile : l’émerillon en question passe dans le davier, positionne l’ancre dans le bon sens mais plusieurs ont pété net / Ce truc ne convient absolument pas pour les ancres à verge fixe dixit le producteur / La résistance de la chaine est de 5T / Une bonne manille lyre fait l’affaire / En galva car inox et galva ça fait électrolyse / Phénomène vraiment très lent et la manille inox a une résistance beaucoup beaucoup plus importante que le galva / Non l’inox est cassant… Bon, il y aurait aussi ce Powerball de Wasi qui serait pas mal mais  là, ce n’est plus trop le même budget… Pfiou.

Nous choisissons de retirer l’émerillon et de ne l’utiliser que pour la CQR. A la place nous utiliserons une simple manille lyre de 12 en inox de chez Wichard avec résistance à la rupture jusqu’à 6T…

Edit de juin 2013 : Presqu’un an après, nous n’avons jamais eu à sortir le mouillage de secours… Car nous n’avons en fait jamais déraper avec le mouillage principal, ni rencontré de « grosses conditions »… Max’ de 40-45 nœuds au Cap-Vert ! Par contre, nous avons eu parfois des difficultés à crocher malgré une bonne longueur de chaine, les fonds de vase toute molle sont bien les pires ! Le mouillage arrière a lui servi quelques fois…

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Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • marquage chaine mouillage