Aujourd’hui, grand soleil, on relève l’ancre pour aller caser Renaissance au port. Nous prenons la direction du RCMA (Real Club Maritimo del Abra) situé plus au sud car le vent arrive ce soir.
Le ponton d’accueil est le ponton carburant, ça tombe bien on voudrait faire un demi-plein. Malheureusement, la pompe crie « Tarjeta no permitida » et ne nous le permet pas.
Sous une chaleur écrasante, nous prenons le chemin de la capitainerie. Nous trouvons une petite baraque riquiqui aux portes closes. Pas d’horaires affichés, pas de tarifs indiqués… Une grue sur la mini zone technique est en marche. Nous nous approchons du bonhomme en chemise et commençons par demander à quelle heure ouvre la capitainerie. Ah ! La capitainerie c’est lui ok ! Toujours dehors, nous lui demandons s’il est possible de rester pour une nuit. No, puis si, place 1S12 au premier ponton ! Euh et pour le gasoil ? Il marmonne un truc incompréhensible… Nous voilà donc de nouveau à bord du voilier sans savoir s’il faut l’attendre au carburant ou bien aller directement à la place indiquée. Et c’est où cette fameuse place 1S12 !?? Pas de plan, aucunes indications données super… Ca commence bien, première impression pas fameuse du tout.
On s’avance donc vers le premier ponton et bien sur les numéros de place ne sont pas visibles. C’est à moitié vide donc on prend une place au pif pour pouvoir aller voir où se situe la nôtre. Zut ! Nous sommes au 1S13, râté de peu mdrr ! En avant pour une deuxième manoeuvre sans problème. Sur les catways, c’est le bazar complet, encombré dans tous les sens. Des amarres trainent de partout
(fournies par le club nautique ?), des pare-bats persos sont installés ça et là, des marches de fortune sont fixées un peu partout… Une fois amarré, nous repartons vers le drôle de bonhomme pour faire la paperasse et pour partir en ville. Toujours personne dans la capitainerie et plus personne non plus sur la zone technique ! Bon on poirote un peu, mais où qu’il est passé ?
Nous accostons une madame qui va alors frapper à la porte d’un container, oui le voilà. Non, vous paierez demain. Non, on voudrait faire ça maintenant (et surtout ne pas à avoir à le chercher encore partout hum…)
Allé papiers remplis, verdict : 35 euros la nuit, wifi gratuit et toutes les commodités d’un Club Nautique avec majuscules s’il vous plait ! 5 euros de caution nous permettent d’obtenir le pass ; sésame pour entrer sortir, pour la piscine couverte, la piscine extérieure, le resto, la cafèt, les salons, la discothèque, le gymnase, le squash… !! Shorts et cirés sont interdits ! Qu’en est-il des jeans tachés et troués, de la barbe de 10 jours de JR et de nos têtes d’arrachés un brin pomés ? Ahaha je me marre… Non décidément, on ne s’y voit pas trop… :)
Oust, nous partons en ville avec la ferme intention de visiter Bilbao. Nous sommes équipés de deux plans, un de Bilbao et un de Getxo, seulement nous ne nous trouvons pas sur les cartes ! En fait, il nous manque celle qui relie les deux lol. Après avoir déjà fait quelques kilomètres sous le soleil, nous sommes complètement perdus ! Pas de téléphone, pas d’eau, pas de dico, on se sent
bien à la ramasse ! Nous voilà contraints d’arrêter les gens pour leur demander si nous sommes sur la bonne route, certains nous répondant en basque, anglais, espagnol, français ou mélanges des quatre. On finira par s’égarer dans les quartiers un peu malfamés de Portugalete avant de comprendre qu’entre Bilbao et Getxo, il y a une bonne quinzaine de kilomètres et que vouloir ralier les deux à pieds est quelque peu ambitieux ! Et moi qui pensait que « Getxo » ou « Portugalete » étaient des quartiers de Bilbao… Bon après tout ça, nous nous démerdons pour choper un bus qui nous emmènera directement dans le centre de Bilbao. On y est, et il nous est maintenant possible de nous situer avec précision sur le plan. Hop direction le fameux musée d’art moderne de Guggenheim issu d’un assemblage audacieux de verre, de pierre, d’eau et de titane ! Modique construction de 150 millions d’euros ! L’architecture de Bilbao… est particulière dira-t-on. En effet, le vieux cottoie le neuf donnant parfois d’étonnants contrastes.
Le seul gratte-ciel à l’horizon, la Tour Iberdrola, siège du premier producteur mondial d’énergie éolienne…
Un coin de rue…
Musée Guggenheim
Le fidèle Puppy de Koons, chien géant multicolore couvert de fleurs !
Eglise de San Jose
Le département de la Santé de Bilbao, le prisme architectural basque
C’est finalement une ville vraiment surprenante qui mériterait bien plus qu’un seul jour de visite… Les premières impressions ne sont pas les bonnes car c’est vrai que tout ce que l’on aperçoit en premier de Bilbao, ce sont les cheminées des industries qui fument, de la rouille un peu partout, du gris et des batiments délabrés… Et pourtant ! On aime bien ! :)
salut les djeuns. c ok pour les salopettes! par contre un conseil entre Berméo et Lekeitio : Lekeitio 100 fois!! joli petit village, de quoi se promener et surtout des tapas à s’en péter le ventre
mais pas le portefeuille !! ;-))) muxus a vous 2!(en esperant que vous aurez mon com avant de partir!)