Gibraltar, petit temps sur un gros caillou

A notre arrivée à Gibraltar, l’ambiance est carrément sinistre. Le ciel est tout couvert et la brume charge d’humidité l’air. Pas un seul petit rayon de soleil ne perce. Gris doit être la nuance à la mode ici, le temps, l’eau, les bâtiments et les bateaux…

Direction la capitainerie où nous tombons sur un charmant monsieur qui ne nous demandera pas nos passeports, nos cartes d’identité suffiront. On avait un peu peur d’être recalés car Gibraltar, caillou anglais, n’appartiendrait pas à l’Union européenne.

Quelques temps après, nous voilà amarré à un petit ponton de la Marina Bay, en face d’un Cata familial français.

La piste d’aéroport est toute proche. Du bateau, nous voyons les quelques rares avions décoller. Le port n’est pas plein et regroupe beaucoup de nationalités différentes. Nous paierons ici 36 euros par nuit sans l’eau et sans l’électricité mais le wifi est gratos.

Le lendemain, petite balade dans la ville chargée d’histoire et bourrée de magasins détaxés : tabacs, parfumeries, lieux de vente d’alcool sont en nombre. C’est vrai qu’ici certains prix sont plus qu’avantageux que par chez nous, par exemple la cartouche de cigarettes coute environ 20 euros…

La principale attraction du coin est la visite du rocher pour pouvoir approcher les macaques berbères qui vivent en toute liberté au sommet du caillou. Nous grimperons là haut grâce à un petit téléphérique faisant les navettes durant la journée.

Appareil photos à la main, on arpente les sentiers du rocher qui domine toute la baie… Le panorama est grandiose.

Par contre, je pense que les singes sont en fait à demi apprivoisés. Ils sont nourris par les bonhommes de là haut et sont juste indifférents à notre présence. Y’en a vraiment tout un paquet. Impossible de les louper !

D’autres espèces un peu moins connues, hum oui en cage celles-là…

Passées les premières impressions, on s’y sent finalement bien à Gibraltar. Tous les matins sont gris et brumeux mais peu après le soleil apparaît. Par contre, les températures ne sont plus celles qu’on connaissait (Baléares…). Cagnard l’après-midi et les soirs sont frisquets, voire carrément froids ! :)

Nous resterons finalement trois nuits ici en attendant une bonne fenêtre météo pour passer le détroit. Pour l’instant, ça souffle à plus de 30 nœuds dans le coin et demain, cela devrait se calmer un tout petit peu… donc probable départ demain matin !

Prochain arrêt : mouillage à Tarifa ?

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Petit bilan

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Où en sommes-nous ?

Cyril ne nous accompagnera pas jusqu’à Lisbonne comme on l’avait projeté mais que jusqu’à Faro, avec aéroport également. On a bien revu le chemin à la baisse… Nous avons été trop ambitieux au niveau de la route à parcourir avec le peu de temps que nous avions. Lorsqu’on fait des projets de navigation, on calcule toujours l’itinéraire à faire en choisissant une moyenne de vitesse correcte, aux alentours de cinq nœuds heure et le chemin est toujours en ligne droite…

Or une fois sur l’eau, c’est plus forcément ça. Le vent et l’état de la mer sont bien deux variables qu’il est difficile d’anticiper.

Ainsi, je pense que nous ne serons pas non plus à Hendaye pour début septembre mais pour un peu plus tard. Surtout que ce qui nous attend ne sera pas aussi facile que du cabotage en Costa Brava ou aux Baléares… La remontée du Portugal se fera par exemple contre les Alizés de nord qui peuvent souffler jusqu’à Force 7, et puis après, y’a encore le Cap Finistère à passer…

Bref, pas d’imprudence, on y sera quand on pourra et pis c’est tout ! :)


2 commentaires pour “Gibraltar, petit temps sur un gros caillou”

  1. michèle dit :

    Petit coucou! Je profite de pauses au bureau pour suivre votre aventure. Profitez-en bien car cela semble super malgré certaines difficultés. Gros bisous à vous deux.

  2. Christelle dit :

    Youhou ! Merci pour les petits mots sur le blog :)

    Bisous à vous trois également en espérant que vous ayez une météo meilleure que nous en ce moment !

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