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Gruissan – Costa Brava

Et c’est parti !

Nous avons largué les amarres ce matin à 6 heures abandonnant Gruissan pour le lever du soleil, tous les deux un peu anxieux. Les 6 nœuds de vent matinaux nous ont obligés à démarrer le moteur pour attaquer cette première traversée. La mer était parfaitement plate. Alors quand enfin Renaissance a retrouvé ses voiles, ce fut un pur régal. Le vent tournait au fur et à mesure que les miles passaient, le voilier a ainsi fait toutes ses allures : du vent arrière au prè.

Nous avons croisé peu de monde sur l’eau, juste deux oiseaux et trois mouches. Le soleil, lui, était bien là, et nous cuisait sous toutes les coutures !

La brume a également fait quelques apparitions soudaines mais la plus impressionnantes fut bien celle qui nous accueilla lorsque nous sommes arrivés au niveau du Cap Creus. En effet, nus n’étions plus qu’à deux ou trois miles de notre destination, une petite calanque, qu’on n’apercevait absolument plus rien aux alentours. La côte avait tout simplement disparue. Coup de flip’ accompagné de rafales Force 5 ! Pour moi, qui m’étais assoupie dans le cockpit, en laissant le bateau filé sous voiles et sous grand soleil, je peux dire que le réveil a été brutal mdrr ! Nous n’avions pas vraiment envie d’arriver dans des cailloux inconnus et indistincts pour chercher où poser l’ancre…

Et puis, aussi vite apparue, aussi vite disparue. Peu à peu les contours du littoral se sont redessinés et prudemment, le voilier s’est avancé dans le Golfe de Ravener qui regroupe en fait sept petites calas.

En quelques mots : 46 miles en 10 heures dont 5h30 à la voile, de bons coups de soleil, une nav’ agréable au possible, un premier mouillage à l’ancre pour ce soir ?

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://voyage-de-renaissance fr/vrac-de-nav/peninsule-iberique-2010/costabravaetdorada2010/gruissan-costabrava/

Petit mot avant le départ

Je crois que le bateau n’a jamais été aussi bien rangé ! Chaque chose ou presque a trouvé sa place dans un des coffres ou des placards du bateau… On s’est aussi délesté d’une grosse partie de choses inutiles à bord, genre tout un lot de planches de bois, genre des gros coussins dont on ne se sert plus, genre…

Et le reste des inutilités > poubelle ! (Houra, alors là je suis contente ! Bon temporisons, il en reste encore…)

Nous devions partir hier mais nous n’étions pas vraiment prêts. Ce matin, nous avons fait les pleins d’eau et de gasoil et nous avons dit au revoir à la capitainerie du port qui, pour cette dernière nuit, nous a trouvé une place le long de la promenade touristique. En espérant qu’il n’y ait pas trop de tapage ce soir…

(M*rde, tout le monde au lit, y’en a qui voyagent demain non mais ! :)

Et puis aujourd’hui, nous avons du également ramener la voiture à Agde, revenir en train et en taxi tous deux frigorifiques ayant loupé l’horaire des derniers bus Narbonne – Gruissan.

Gruissan, je garderai une bonne image de toi, bien loin des mauvais souvenirs que Sète me rappelle. Village sympa, port tranquillou (même si nous étions au mauvais ponton), une vie douce quoi.

Parlons voyage, 2 000 miles nautiques sont au programme pour les deux mois à venir. Un timing à respecter pour espérer passer le golfe de Gascogne avant septembre et rejoindre Hendaye. Deux mois, ça parait long mais c’est relativement court si on veut visiter un minimum et prendre le temps d’apprécier les paysages rencontrés.

Nous partons demain à 5h et nous voilà donc embarqués pour la première étape du voyage : la Costa Brava ! Nous passerons une dizaine de jours dans les calanques jusqu’à Barcelone.

Suivront ensuite les Baléares avec Minorque, Majorque et Ibiza, puis un direct si le vent nous le permet pour Gibraltar, puis l’Algarve et le Portugal pour finir par la Galice et le nord espagnol…

Un mot d’ordre pour cet été : un maximum de mouillages ! (Faut bien qu’on rentabilise le portique, l’éolienne et le panneau solaire)

Sentiments éprouvés quelques heures avant de larguer les amarres : de l’appréhension, du stress et du « pressés qu’on y soit » !

Que dire de plus ? Qu’il est plus de 22 heures et que je dois passer l’aspirateur mdrr :)

Ah ! Tiens, on a même droit au feu d’artifice ce soir !

Enfin l’étai !

Ah qu’il nous aura causé du souci celui là !

Mais aujourd’hui, nous avons enfin pu installer l’étai largable et récupérer la voile ; un foc.

Petit problème avec une certaine longueur de sertissage de câble, des mousquetons qui ne voulaient pas arriver à la voilerie… Bref, j’avais peur que cela repousse encore la date du départ.

Bref, voilà la chose montée avec son ridoir à levier permettant d’éviter d’avoir à régler la longueur de l’étai à chaque utilisation…

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • étai largable

Carénage 2010

Jeudi 1er juillet, 9h30…

… Il est temps de rejoindre la zone technique pour sortir le bateau de l’eau.

Il fait beau et déjà très chaud, pas un souffle d’air. Allez hop, la grue arrive et quelques minutes plus tard, voilà Renaissance installé sur son ber…

L’hélice est complètement recouverte de coquillages mais dans l’ensemble, le voilier n’est pas si crado que ça.

Au boulot ! Karcher attitude, on se lance dans le nettoyage qui sera crevant mais relativement rapide.

Jean-Rémy s’attaque à l’hélice, pendant que je m’éclate à faire des bonds à chaque jets de l’eau sous pression :)

C’était une journée verdict car on avait peur que l’hélice soit bouffée par l’électrolyse et en fait elle se porte plutôt bien ouf. Mais, c’est la quille qui a chargé… On observe qu’elle est recouverte de petites tâches de rouille qu’il faut décaper afin d’appliquer un
primaire qui porte le joli nom de Primes aux cons

Jean-Rémy s’y attelle à la disqueuse.

La première couche d’antifouling sera passée dans l’après-midi.

Mal au biscotos, noirs de poussières et barbouillés de peinture, il est temps d’aller se reposer. On a bien avancé, le lendemain, nous serons donc de nouveau à l’eau dans l’après-midi…

Vendredi, nous finirons le travail en passant une dernière couche d’antifouling, enfin une moitié de couche en insistant sur les zones délicates !

Anodes installées, arbre d’hélice graissé et hélice siliconée, la grue est annoncée !

Renaissance est remis à l’eau.

Au final : un jour et demi à lui refaire une beauté, des algues, des moules et des œufs d’alien arrachés, deux pots et demi d’antifouling érodable passés, deux enveloppes cutanées de noir mouchetées et un porte-monnaie plus qu’allégé !

Maintenant, grand rangement et derniers préparatifs. Si tout se goupille bien, nous partirons mercredi !

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • carenage voilier