Lanzarote, terre de feu

Au revoir Graciosa. Nous relevons l’ancre car le vent souffle maintenant de sud et il ne fait pas bon rester dans les parages dans ces conditions là. Nous nous mettons sous voiles pour passer le Rio tout en restant sur nos gardes par rapport à l’effet Venturi des montagnes. Peu de vent, nous trainons un peu… Au niveau de la pointe nord de Lanzarote, c’est autre chose ! Nous voilà face à 20-25 nœuds dans le nez ! C’est donc parti pour tirer des bords très très serrés. Malheureusement nous finissons par abandonner le combat car en fait, le vent longe la côte snif’. Le temps est tout maussade, c’est un peu tristounet comme navigation. Juste avant que l’obscurité nous tombe dessus, nous parvenons à notre abri pour la nuit avec une bonite pour le diner. Renaissance mouillera avec trois autres voiliers devant le Castillo San José juste à côté du port de commerce. C’est pas vraiment jojo mais ça ira comm’ça.

Le lendemain, nous repartons pour atteindre un mouillage plus au sud. Entre Papagayo et Playa Blanca, nous hésitons. Nous optons pour la dernière, plus proche des commodités la ville car on n’a plus rien de frais à manger à bord. Bref, Renaissance se retrouve à l’ancre devant la marina Rubicon par 6m d’eau. Attention au fond, caillasse et même câble par endroit ! Sinon l’abri est correct et y’a même possibilité, moyennant quelques euros, d’avoir le net sur le bateau. Les environs sont bofs mais la promenade maritime est aménagée. On trouve entre autres un supermarché dans le truc du port, des bars/resto tout le long de la promenade entre des boutiques touristiques qui vendent toutes la même chose. Nous recroisons un bateau connu, l’occasion d’un petit apéro sympa chez eux (coucou si vous nous lisez :) et puis le lendemain, nous partons vadrouiller sur l’île…

Graciosa

Pour se faire, nous louons chez Cicar une voiture pour 30euros la journée. On s’retrouve avec un monospace bon et bien en route ! La chaleur est épouvantable ici. Nous sillonnons les grandes routes toutes droites de l’île comme toutes les autres voitures de location en fait hum…

Champs de figuiers de Barbarie…

Lanzarote, c’est brut, hostile, aride et chaud.

Nous traversons des champs gigantesques de lave noire pétrifiée pour atteindre de jolis petits villages qui font figure d’oasis en apportant un peu d’ombre et de verdure. Concernant l’architecture sur l’île, on ne peut que remercier Manrique ; maisons chaulées, pas de panneaux publicitaires, protection des sites naturels, un maximum de quatre étages pour les immeubles, etc…

Un coup d’œil aux salines de Janubio, les plus grandes de l’archipel, avant de filer vers El Golfo et sa jolie lagune verte qui a une teneur en sel est plus élevée que celle de la mer morte…

Aux sources bouillonnantes, nous ne resterons pas longtemps car il y a beaucoup trop de monde sur ces sentiers labyrinthiques… 

Notre route passe au cœur du parc naturel de Timanfaya et des montagnes du Feu (toujours en activité) où la roche prend différentes teintes de rouge, d’ocre et de noir… C‘est cool ici mais pas d’arrêt possible, c’est soit le bus ou soit le dromadaire pour crapaüter dans le coin car la faune et la flore n’ont pas encore repris leurs droits…

Dans la vallée de la Geria, nous ferons connaissance avec la culture sèche de Lanzarote où de fragiles plantations sont protégées par de petits murets en arcs de cercle. Quel boulot ! C’est ici, sur cette terre difficile, que pousse maintenant le meilleur malvoisie de l’archipel avec celui de La Palma…

Fin de journée, nous revenons à bord fatigués et avec un sentiment mitigé de ce que nous avons pu voir aujourd’hui de l’île. Pour tout dire, c’est dépaysant certes, mais nous sommes plus fana de paysages verts et luxuriants lol ! Demain donc, nous reprenons la mer pour continuer notre visite de l’archipel. Prochaine destination : l’île brune de Fuerteventua, surnommée la désertique ! (Euh…)

Recherches qui ont permis de trouver cet article :

  • https://vasil cyou/

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5 commentaires pour “Lanzarote, terre de feu”

  1. Özken Trafo dit :

    Fayԁasız bir hayat erken bir ölümԁür. -Johann Wolfgang von Goethe

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